"L'instauration de cette "église conciliaire" imbue des principes de 1789, des principes maçonniques, est une imposture inspirée par l'Enfer (.). C'est donc un devoir strict pour tout prêtre et tout fidèle voulant demeurer catholique de se séparer de cette église conciliaire, tant qu'elle ne retrouvera pas la tradition du magistère de l'Eglise et de la foi catholique." (Itinéraire spirituel)
Tel fut le testament de Mgr Lefebvre, ancien archevêque de Dakar, délégué apostolique, supérieur des Spiritains, Président du Coetus - le groupe des pères opposés à la révolution lors du Concile Vatican II - et fondateur de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X.
En 1984, Mgr Lefebvre devait "en conscience affirmer que le pape Jean-Paul II", "inspiré par le diable et au service de la Maçonnerie", "n'est pas catholique". En 2014, ce même Jean-Paul II a été "canonisé" par François.
Sur quels arguments se fondait Mgr Lefebvre pour refuser sa communion avec cette église conciliaire ? Comment ses héritiers ont-ils poursuivi son combat ? Comment l'autorité suprême de l'Eglise pourrait-elle répandre un enseignement défaillant, une liturgie bâtarde, des saints scandaleux et des lois dangereuses ?
Saint Matthieu, Saint Pierre et Saint Jean parlent d'un soleil noir à la fin des temps. Que peut bien signifier cette éclipse solaire ?
Comment concilier l'heure des ténèbres annoncée par l'Ecriture et la victoire promise par le Christ et annoncée dans l'Apocalypse de saint Jean ?
C'est à ces questions fondamentales que l'ouvrage tentera de répondre en donnant un éclairage tout à la fois conforme aux faits de la réalité et à la vérité de la parole révélée.
L'Apothéose humaine, une idole au coeur du mythe de la modernité « Le culte des idoles est le principe, la cause et la fin de tout mal » dit le Livre de la Sagesse. On ne dira jamais trop que le monde moderne n'est pas athée mais idolâtre. L'idolâtrie est devenue idéologie, et de grands mots sonores ont remplacé les vieilles statues de pierre, mais l'instinct religieux est toujours aussi vivace. Toute religion se juge à ses fruits. L'abbé Rioult, à partir d'un quadruple constat (destruction de l'école, de la famille, des métiers et de la société) n'a pas de peine à montrer que la religion de l'Homme — aujourd'hui religion d'État — mène au suicide collectif de l'humanité. A partir des faits, [ remonte aux causes : la religion révolutionnaire, tout en renouvelant collectivement le péché d'Adam (vous serez comme des dieux), singe le message évangélique, opposant sa trinité idolâtrique — liberté, égalité, fraternité -
à l'auguste Trinité divine (p. 141-151, cœur du livre). Il reste à examiner les remèdes (3' partie). Solidement construit, l'ouvrage est, en plus, une mine d'excellentes citations dont beaucoup mériteraient d'être apprises par coeur.
LE SEL DE LA TERRE N° 97, ÉTÉ. 2016 p.193 - 12/08/2016
- ISBN : 9791095748007
- Titre : L'Eglise et l'apostasie - Les ténèbres couvrent Rome - Que faire ?
- Auteur : RIOULT (Abbé Olivier)
- Editeur : SAINT AGOBARD (EDITIONS)
- Nb Pages : 332
- Présentation : Broché
- Epaisseur : 25
- Largeur : 150
- Hauteur : 210
- Poids : 0.47Kg
Abbé Olivier RIOULT (1971 - )
Monsieur l'abbé Olivier Rioult est né à Lille le 18 août 1971. Il découvre la tradition catholique à l'occasion d'un camp de ski MJCF. Après un IUT de mesures physiques, il entre au séminaire de Flavigny en 1991. Il est ordonné prêtre à Ecône en 2001. Après 9 ans de ministère au Gabon (1997-2007) dans l'école de la mission de Libreville, il passe 2 ans à l'école de Domezain au pays basque et 2 ans au prieuré saint Yves de Brest. Il vécut enfin six mois à Nancy jusqu'à mars 2013. Membre de la Fraternité sacerdotale saint Pie X de 1992 à 2013, il en a été exclu en raison de sa fidélité à refuser tout compromis avec "cette "Église conciliaire" imbue des principes maçonniques de 1789" qui "est une imposture inspirée par l'Enfer pour la destruction de la religion catholique, de son magistère, de son sacerdoce et du sacrifice de Notre-Seigneur" (Mgr Lefebvre, Itinéraire spirituel)
Installé en Soule (Pays Basque) depuis l'année 2015, il a inauguré une maison d'éditions sous le patronage de Saint Agobard ( 840) ; elle est domiciliée à l'Ermitage Saint-Agobard .
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