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Roselyne TOURNEBISE (1935 - )

Roselyne TOURNEBISE (1935 - )
Née le 26 octobre 1935 à Bar-le-Duc au hasard d'un bureau de poste, ses parents étant postiers. Après une petite enfance à Clermont-Ferrand, elle commence à fréquenter l'école en octobre 1940, en zone libre.
Son père avait obtenu sa promotion de receveur des postes, craignant des bouleversements en raison de l'état de guerre, choisit un poste dans l'endroit le plus éloigné, et il fut nommé à Djerba dans le sud tunisien.
Huit jours après leur arrivée, le 30 octobre 1942, toutes relations avec la France furent interrompues en raison du débarquement américain à Casablanca. Ses parents et elle connurent l'occupation des forces de l'Axe, puis l'arrivée des troupes anglaises et américaines ainsi que des Français Libres pour la bataille de Tunisie. Ils sont rentrés en France en juin 1945, après avoir traversé la Kabylie au moment de la première révolte. Son père poursuivit sa fonction de receveur
des postes dans diverses villes avant d'être nommé à Paris au bureau des Arts et Métiers. A cette époque Roselyne Tournebise entrait en faculté. Elle suivit des études d'histoire en Sorbonne où elle obtint une licence d'histoire et un diplôme d'études supérieures d'histoire ancienne. C'est à ce moment-là qu'elle a constaté la mentalité de beaucoup d'étudiants catholiques qui fréquentaient le Centre Richelieu ; ils étaient complètement intoxiqués par l'esprit progressiste tout en assurant qu'ils étaient de droite, ils devaient se débarrasser de l'Algérie et des "sales pieds noirs", tous "gros colons". Le prêtre qui s'occupait plus particulièrement des étudiants d'histoire était le P. Coloni qui devint un peu plus tard évêque de Dijon.
Elle fut quelques années professeur d'histoire avant d'entrer aux Archives Nationales en 1973 au début comme vacataire pour analyser des minutes notariales et autres documents pour les mettre en informatique. Puis elle a reçu sa promotion d'ingénieur d'études. La fréquentation des actes notariés du XVIIIè siècle lui donna l'occasion de découvrir des documents en particulier sur le baron de Batz.
En même temps elle recueillait des renseignements sur les idées du Clergé à travers les siècles.
Elle a pris sa retraite fin octobre 2000.