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À contre courant - Décadence et Résurrection

Référence : 88409
3 avis
Date de parution : 4 octobre 2016
EAN 13 : 9782856523858
Nb de pages : 142
19.50
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Description
À contre-courant parce que la pression du monde et du politiquement correct est telle qu'il nous faut réagir si nous voulons rester catholiques et amis de la vérité. Sinon nous serons contaminés, noyautés, submergés, anéantis. Ce monde qui est l'ennemi du Christ et de la vérité veut notre âme.
Alors pour la nouvelle génération qui monte, qui veut savoir et qui veut comprendre, voici sous la diversité du propos, la raison de notre combat: chercher la vérité et la proclamer sans se lasser.
Une bonne majorité des Pères du dernier Concile, et en tous cas une grosse proportion des évêques français atteints par le modernisme de 1968 ont professé que "l'homme était naturellement bon" et qu'il convenait de "s'ouvrir au monde".
Le résultat est connu : les églises ont été protestantisées par une iconoclastie sacrilège et les fidèles ont déserté.
Mais ne désespérons pas, une nouvelle moisson apparaît.
Car l'Eglise est immortelle.
TitreÀ contre courant - Décadence et Résurrection
Auteur MAUR (Paul-André)
ÉditeurDMM (DOMINIQUE MARTIN MORIN EDITIONS)
Date de parution4 octobre 2016
Nb de pages142
EAN 139782856523858
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)7
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)225
Poids (en Kg)0.18
Biographie
Paul-André MAUR
Paul-André MAUR Haut fonctionnaire à la retraite, Paul-André Maur est né à Alger. Après l'Université d'Alger (Faculté de droit et Institut d'études politiques), il a poursuivi des études de langues, d'histoire et de droit. Voir plus
Les avis clients
IMPRÉCATION ET TRADITION
5/5 Politique Magazine, n°160, mars 2017
L'ouvrage jette un regard sans concession et fort instructif sur l'état de l'Église catholique d'aujourd'hui, mais suscite des sentiments contradictoires. Les regrets : une grosse faute d'orthographe en pleine couverture, répétée en page de garde ; un ton général assez hargneux, fort éloigné de la charité dont il est recommandé d'accompagner la correction fraternelle ; un pessimisme trop systématique qui conduit l'auteur à réduire le deuxième volet de son propos à la partie congrue : pas un mot sur le renouveau de la Tradition, la nouvelle génération du clergé, la grande figure de Marthe Robin... Cela dit, cet ouvrage recèle des aspects fort intéressants : les critiques émises sont pour la plupart argumentées et fondées sur des données historiques parfois bien oubliées. La mise en perspective de l'évolution de l'Église et de sa liturgie donne à réfléchir. Citons l'évocation d'Erasme et de l'influence qu'il exerça de son vivant et bien après sa mort, les troublantes résurgences du jansénisme dans les innovations de Vatican II, des aperçus fort pertinents sur « l'esprit du ralliement », issu de la fameuse encyclique Au milieu des sollicitudes de Léon XIII, et le triste abandon actuel de l'esprit missionnaire, notamment vis-à-vis de l'Islam. Enfin, le lecteur sera sans doute touché par l'inquiétude filiale et la fidélité profonde qui transparaissent sous la dureté du propos de l'auteur. CL.W
Décapant !
5/5 Lecture et Tradition
.----. Paul-André Maur est un de nos rédacteurs dont vous pouvez lire la belle étude sur le Québec dans ce numéro ( ndlr : numéros 69 et 70 ).Il vient de publier A contre courant. Décadence et Résurrection, petit livre décapant qui " cherche la vérité et la proclame sans se lasser ". Il y revient sur bon nombre de problèmes posés par le concile Vatican II et remet bien des pendules à l'heure ! [ Notice de Jérôme Seguin dans " Lecture et Tradition " , numéro 70-nouvelle série - février 2017 ]
L'Église est immortelle
5/5 Reconquête , n°335, février 2017
CES DERNIÈRES ANNÉES, Paul-André Maur a écrit deux livres pour dénoncer la décadence de la langue française. Hélas, ce défenseur de la bonne orthographe vient de subir le désagrément de voir son dernier ouvrage, À contre-courant, contenir une faute dans son sous-titre, au mot résurrection. Ne blâmons pas son éditeur, qui a le courage de publier des auteurs de la droite nationale, et voyons plutôt là une regrettable maladresse, laquelle est néanmoins un symptôme des malheurs de notre temps. Puisse cela ne pas détourner le public de cet auteur, ni de son éditeur, car le livre À contre-courant mérite assurément d'être lu ! Le but de Paul-André Maur est de montrer à quel point l'Église a été subvertie, corrompue, et cela, le plus souvent, par ceux qui auraient dû en être les plus fidèles défenseurs. À contre-courant n'est ni une thèse, ni un lourd dossier, c'est au contraire un court livre, incisif, rédigé, dit l'auteur, «pour la nouvelle génération qui monte, qui veut savoir et qui veut comprendre ». Ainsi ce livre est-il un bon outil pédagogique, en tant qu'il montre, en cinq courts chapitres, comment et pourquoi l'Église s'est affaiblie, pour être ce qu'elle est main¬tenant. Les propos de l'auteur sont clairs et ont conséquemment une grande valeur pédagogique. Les lecteurs qui voudraient aller plus loin sont guidés par l'auteur vers d'autres ouvrages, ceux-là même qui ont servi à l'élaboration d'À contre-courant. L'ACCORD DE METZ LE PREMIER CHAPITRE évoque, entre autres faits, ce que l'auteur appelle « l'accord de Metz », il s'agit d'une rencontre qui eut lieu en cette ville, en 1962, entre le cardinal Tisserant, représentant le Pape d'alors, et l'évêque Nicodème, de l'Église russe. Le Pape Jean XXIII voulait qu'il y eût, lors du Concile Vatican II, des représentants de l'orthodoxie. Mais, écrit Paul André Maur, « malheureusement, au Vatican on semble tout ignorer des rouages du pouvoir communiste et des liens de la hiérarchie orthodoxe avec le PC et donc le KGB ». Le résultat de cet accord fut certes la présence de représentants orthodoxes au Concile, mais ce fut à la condition exorbitante qu'il n'y eût aucune condamnation du communisme de la part du Concile ! LES PROGRESSISTES LE SECOND CHAPITRE s'en prend « aux intellectuels libéraux ou progressistes » qui ont influencé négativement l'Église, en tant que « modernistes ». Pierre-André Maur prend comme « prototype » de ces intellectuels Érasme en lui reprochant son humanisme. C'est ici, nous semble-t-il, le point faible du livre. Dans son étude sur Érasme, Louis Bouyer, avait, en son temps, courageusement réfuté cette présentation d'Érasme, qui fut celle du XVIIIe siècle jusqu'à nos jours : « Nous croyons qu'il faut renoncer à faire d'Érasme le père du modernisme [...] ». Plus près de nous, Pierre Magnard ne cesse de rappeler que l'on se fait aujourd'hui une fausse idée de ce qu'étaient les humanistes, lesquels n'ont rien à voir avec ce qu'on entend par l'humanisme sans Dieu d'aujourd’hui. Mais cessons de critiquer notre auteur, et revenons aux qualités de son ouvrage. Toujours dans ce même chapitre et aussi dans le suivant, Pierre-André Maur rappelle l'influence néfaste de Bugnini auprès de Paul VI. C'est l'évêque Bugnini qui fut le maître d'œuvre de la réforme liturgique, dont Pierre-André Maur souligne certains aspects : « imposition de la langue vernaculaire [.. .], la table à la place de l'autel, la communion debout et même assis plutôt qu'à genoux, la communion dans la main et non sur les lèvres, avec des hosties de pain ordinaire et non de pain azyme, dans des ustensiles vulgaires et non dans des calices de métal précieux ». Pierre-André Maur ajoute que le but de Paul VI était « le rapprochement avec les protestants », et articulant les réformes de Paul VI et de Bugnini aux autres aspects du Concile, il en conclut que : « les terribles conséquences de Vatican II, avec la disparition presque complète du catéchisme et les bouleversements dans la transmission de la foi, ont entraîné, au moins en Europe, une complète ignorance des fondements de la foi et de ses dogmes ». Dans ce même chapitre III, l'auteur fait une brève mais fort utile histoire tant du gallicanisme que des divers concordats qui affaiblirent ou attaquèrent, chacun à leur manière, l'Église. Pierre-André Maur rappelle qui furent Quesnel, Petitpied, Richer, Hontheim dit Febronius, sans oublier le fameux évêque et député Grégoire. L'auteur explique ensuite avec beaucoup de pertinence pourquoi l'abandon du latin par l'Église a été très fortement préjudiciable. Pierre-André Maur dit de Paul VI qu'« il a bradé le latin comme les drapeaux de Lépante ». En tant qu'auteur de deux livres sur la langue française, Pierre-André Maur note avec justesse la concomitance entre l'abandon du latin par l'Église et les diverses réformes scolaires qui, en France, aboutissent aujourd'hui à la quasi disparition de son enseignement dans les collèges et les lycées : « on peut dire que cet abaissement volontaire des langues classiques, cette rupture avec la grande tradition remontant aux moines copistes de nos abbayes fondatrices et poursuivie jusqu'au début du XXe siècle, sonne le glas de l'intelligence de notre Histoire et de nos chefs-d’œuvre littéraires ». L'ALGÉRIE TRAHIE LE CHAPITRE IV est consacré à quelques rappels historiques, notamment aux invasions barbares et au miracle de Bayonne. Le cinquième et dernier chapitre est sans doute celui dans lequel l'auteur, né en Algérie, a mis le plus de lui-même : « car nous les Pieds Noirs, nous avons quelque chose à dire au sujet du sort de l'Église d'Algérie et de la politique du Vatican à son égard ». Pierre-André Maur évoque l'attitude traîtresse de Léon-Étienne Duval, archevêque d'Alger, lequel envoyait « les secours de ses religieuses dans la Casbah, mais non aux gens qui furent mitraillés le 26 mars rue d'Isly à Alger ». Il fustige aussi les déclarations de Jean XXIII, très complaisantes envers le nouvel État algérien. Enfin, Pierre-André Maur rend hommage aux martyrs chrétiens tués par les musulmans d'Algérie ; d'émouvantes pages sont consacrées à l'enfant Jérôme, lequel fut enterré vivant sur l'ordre du bey d'Alger pour avoir refusé de renier sa foi, et au Père Jean Le Vacher qui, lui, fut attaché à la bouche d'un canon et déchiqueté par la mise à feu. L'auteur traite ensuite, en plusieurs pages saisissantes, de l'Algérie actuelle, et cite le discours du porte-parole du Pape François, le cardinal Tauran, lequel lors d'une visite en mai 2014, a exhorté « à être les témoins d'une Église ouverte au dialogue interreligieux et à persévérer dans l'amitié avec les musulmans majoritaires dans ce pays ». Dans le même temps, précise l'auteur, de nombreux chrétiens algériens sont condamnés par les tribunaux pour prosélytisme religieux". Pierre-André Maur conclut : « Et, ce qui indigne le plus le Pied Noir qui considère le désastre algérien, est l'impiété du clergé, ou plutôt celle de ses chefs qui ont la plus grande responsabilité : en effet si l'on veut bien se souvenir comme Mgr Teissier qu'il y eut une Afrique chrétienne prospère et nombreuse, qui fut un modèle pour l'Église d'Occident (avec saint Augustin et saint Cyprien) dans l'Antiquité, on renie par idéologie ou par opportunisme le temps de la colonisation française, alors qu'elle a créé l'Algérie moderne et son infrastructure en la tirant de la misère de la colo¬nisation turque ». À contre-courant a pour sous-titre Décadence et Résurrection. La décadence est avérée, et Paul-André Maur souligne les dangers de l'islam, néanmoins, l'auteur garde la foi : « Ne désespérons pas, une nouvelle moisson apparaît. Car l'Église est immortelle. » MARC FROIDEFONT