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Madame de Staël

Référence : 89843
2 avis
Date de parution : 13 avril 2017
Éditeur : PERRIN (EDITIONS)
EAN 13 : 9782262069735
Nb de pages : 656
26.00
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Description
Digne héritière des Lumières, croyant au progrès indéfini du genre humain grâce à la pratique de la raison et de la liberté, Madame de Staël défend pendant la Révolution les idées libérales, prenant le parti des constitutionnels. Avec De l'influence des passions sur le bonheur des individus et des nations, elle est la première à donner au mot "romantisme" sa signification nouvelle. De 1794 à 1808, sa liaison orageuse avec Benjamin Constant, chef de file des libéraux, la fait entrer dans l'histoire, tout comme sa farouche opposition à Napoléon dont elle a tenté d'être un moment l'égérie.
Contrainte par ce dernier de "résider au moins à quarante lieues de Paris", elle voyage à travers l'Europe, dont elle rapporte plusieurs ouvrages, notamment son célèbre De l'Allemagne qui permit à la France de mieux comprendre ce pays. De retour en France en 1814 après une longue période d'exil, elle meurt à Paris en 1817. Par la hardiesse de sa pensée, par son esprit d'indépendance, l'auteur des Considérations sur les principaux événements de la Révolution française semble aujourd'hui étonnamment moderne, et son génie singulier plus brillant encore qu'il ne le paraissait à ses contemporains.
Avec le talent d'écriture et l'érudition qu'on lui connaît, Ghislain de Diesbach trace le portrait exhaustif d'une femme à la sensibilité rare, exigeante et tourmentée, disant d'elle-même : "Je suis une personne avec laquelle et sans laquelle on ne peut vivre."  
Plusieurs des nombreuses biographies de Ghislain de Diesbach sont devenues des classiques : La Princesse Bibesco, Proust, Chateaubriand, Ferdinand de Lesseps, La Comtesse de Ségur ainsi que L'Abbé Mugnier
TitreMadame de Staël
Auteur DIESBACH (Ghislain de)
ÉditeurPERRIN (EDITIONS)
Date de parution13 avril 2017
Nb de pages656
EAN 139782262069735
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)40
Largeur (en mm)155
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.85
Critique du libraire
Précision : lorsqu'il y a plusieurs éditions d'un même livre il y a parfois des comentaires sur la fiche d'une autre édition . 

" Digne héritière des Lumières "
Les avis clients
Extrait des Mémoire d'outre-tombe .
5/5 Jean Saumur 49.
Madame de Staël mourut (le 14 juillet 1817). Le dernier billet qu'elle écrivit à madame de Duras était tracé en grandes lettres dérangées comme celles d'un enfant. Un mot affectueux s'y trouvait pour Francis. Le talent qui expire saisit davantage que l'individu qui meurt : c'est une désolation générale dont la société est frappée ; chacun au même moment fait la même perte. Avec madame de Staël s'abattit une partie considérable du temps où j'ai vécu : telles de ces brèches, qu'une intelligence supérieure en tombant forme dans un siècle, ne se referment jamais. Sa mort fit sur moi une impression particulière à laquelle se mêlait une sorte d'étonnement mystérieux : c'était chez cette femme illustre que j'avais connu madame Récamier, et, après de longs jours de séparation, madame de Staël réunissait deux personnes voyageuses devenues presque étrangères l'une à l'autre : elle leur laissait à un repas funèbre son souvenir et l'exemple de son attachement immortel. ( Chateaubriand " Mémoires d'outre-tombe ", édition La Pléiade - 1952 , livre vingt-neuvième, chap. 22 p. 215 )
Biographie nuancée !
4/5 Plaisir de Lire .
.----. Malgré d'évidentes sympathies pour la famille Necker, Ghislain de Diesbach nous offre là, dans un style admirable de limpidité et d'élégance, une biographie nuancée de cette femme d'intelligence supérieure, qui fit trembler tout le monde y compris Napoléon . N'hésitant pas à montrer sans complaisance la galerie de ses défauts il réussit le tour de force de nous faire regarder parfois avec sympathie un personnage égocentrique et possessif, dont l'esprit n'avait d'égal que sa volonté de dominer . Si sa destinée politique malgré ses nombreuses tentatives pour inspirer aux Français l'idée d'un régime à l'anglaise, fut un fiasco ; elle exerça toutefois une influence déterminante sur le mouvement des idées du début du siècle . Son "Coppet" devint une sorte de nouveau "Ferney" , et ce fut elle qui fit découvrir l'âme allemande et son romantisme, ouvrant ainsi la voie à un demi-siècle de littérature et de sentiments quasi pathologiques . Une biographie agréable à lire, rendue vivante par de nombreux extraits de lettres, qui demande toutefois un certain recul : il ne s'agit-pas d'un roman dont l'héroïne serait un modèle ! [ " Plaisir de Lire " , numéro 60/61 , 4e trimestre 1983 ]