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Catholiques et identitaires - De la Manif pour tous à la reconquête

Référence : 92980
5 avis
Date de parution : 26 octobre 2017
EAN 13 : 9782856523940
Nb de pages : 358
22.00
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Description
 

De la tour de Babel à la théorie du genre, le même projet totalitaire traverse les siècles : faire table rase de toutes les différences qui structurent le genre humain (sexe, appartenance à un province, une nation ou à une civilisation) pour ériger un homme nouveau. Avortement, PMA-GPA, loi Taubira, mondialisation sauvage et Grand remplacement : ces phénomènes mortifères ne sont que les multiples têtes d'un nouvel hydre de Lernes. Tranchez une tête et une deuxième repousse aussitôt.
C'est pourquoi Julien Langella lance un appel aux catholiques et à tous les hommes de bonne volonté : contre les apprentis sorciers qui veulent redessiner les contours de l'humanité, il faut engager une résistance totale. Soyons cohérents : il faut passer de la Manif pour tous à la reconquête intégrale. En s'appuyant sur la Bible et l'enseignement traditionnel de l'Eglise, l'auteur montre le lien évident qui unit le message chrétien au combat identitaire, et comment celui-ci pourrait bien être la condition de la survie de la Foi en Europe. 
Julien Langella a 30 ans, militant depuis ses 18 ans (à l'Action Française puis aux Jeunesses Identitaires), co-fondateur de Génération Identitaire en 2011 et vice-président de l'association Academia Christiana qu'il a rejoint en 2013.
TitreCatholiques et identitaires - De la Manif pour tous à la reconquête
Auteur LANGELLA (Julien)
ÉditeurDMM (DOMINIQUE MARTIN MORIN EDITIONS)
Date de parution26 octobre 2017
Nb de pages358
EAN 139782856523940
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)225
Poids (en Kg)0.51
Critique du libraire
Préface de l'abbé Guillaume de Tanouärn.
Les avis clients
Convaincre que charité chrétienne et combat identitaire ne s'opposent en rien.
5/5 Notes de lecture de Georges Leroy
.----. L'universalisme chrétien ne mène-t-il pas obligatoirement au mondialisme ? S'opposer à l'immigration, n'est-ce pas contraire à l'Évangile et à la charité chrétienne ? Quelle réponse juste et équitable doit-on apporter à la crise migratoire ? Peut-on encore assimiler les immigrés vivant chez nous ou devons-nous organiser la remigration? La conversion des musulmans au christianisme peut-elle nous épargner une guerre civile? Comment résister au consumérisme qui sape notre identité en profondeur ? De la tour de Babel à la théorie du genre, le même projet totalitaire traverse les siècles : faire table rase de toutes les différences qui structurent le genre humain (sexe, appartenance à une province, une nation ou à une civilisation) pour ériger un homme nouveau. Avortement, PMA-GPA, loi Taubira, mondialisation sauvage et Grand remplacement . ces phénomènes mortifères ne sont que les multiples têtes d'un nouvel hydre de Lernes. Tranchez une tête et une deuxième repousse aussitôt. C'est pourquoi l’auteur lance un appel aux catholiques et à tous les hommes de bonne volonté : contre les apprentis sorciers qui veulent redessiner les contours de l'humanité, il faut engager une résistance totale. Soyons cohérents : il faut passer de la Manif pour tous à la reconquête intégrale. En s'appuyant sur la Bible et l'enseignement traditionnel de l'Église, l'auteur montre le lien évident qui unit le message chrétien au combat identitaire, et comment celui-ci pourrait bien être la condition de la survie de la Foi en Europe. Voici des réflexions libres sur l'origine du lien social et donc sur la crise d'appartenance. Il s'agit de montrer que le catholicisme a toujours été une extraordinaire matrice des cultures. Ce livre a une double ambition: pédagogique et militante. Tout d'abord, nourrir la pensée des catholiques qui se sentent écartelés entre leur fidélité au Christ et la nécessité d'une réaction ferme et courageuse à l'immigration-invasion. Convaincre que charité chrétienne et combat identitaire ne s'opposent en rien. [ Notes de lectures de Georges Leroy février 2018 ]
Revigorant à souhait !
5/5 Action Familiale et Scolaire n° 256 Avril 2018
Voici un bon et beau livre revigorant à souhait ! Nous le conseillons à la jeunesse, mais aussi à la génération désabusée des parents tentée par le : « De toute façon il est trop tard ! » Son auteur, Julien Langella, est jeune. Dans la suite de la Manif pour tous, il nous convie à la reconquête de ce que nous sommes et de notre pays. Certes, dans ces temps de désarroi, il n’est pas le premier. Mais il le fait avec une grande culture, beaucoup de fraîcheur et aussi de détermination. Son style à la fois chaleureux et clair laisse deviner une personnalité attachante. Un état des lieux consternant Le constat est accablant : nous sommes tout simplement en train de disparaître et avec nous l’Europe. Il est plus que temps de nous ressaisir et de comprendre que le catholicisme nous a fait tels que nous sommes. Le Dieu qui nous a créés nous a certes ouverts à l’universalité de son amour, mais Il nous veut vivant d’une vie incarnée. « Le cœur de notre foi, nous dit Julien Langella, c’est l’Incarnation » ; c’est aussi le cœur de sa démonstration. Avec beaucoup d’intelligence, il nous explique la place des nations dans le plan de Dieu, depuis Abraham. C’est ainsi que l’Église a embrassé les nations comme une mère ; chacune a sa vocation et son saint protecteur. On ne peut donc être chrétien sans être patriote. Tout part du même commandement : « Honore ton père et ta mère. » L’amour de préférence découle de là. L’auteur rappelle la richesse de l’enseignement de l’Église en la matière. Il y a bien un lien entre l’identité chrétienne et l’amour de la patrie. Tous les papes l’ont affirmé jusqu’à nos jours contre l’uniformité. L’Église a ainsi toujours défendu la diversité des races, en même temps que l’égalité de la dignité humaine. Dans ce contexte l’existence de la race joue un rôle positif dans le concert de la création. Le métissage mondialiste Les mondialistes nous interdisent d’exercer la vertu des préjugés pour nous faire accepter notre propre disparition. Et Julien Langella passe en revue les armes de cette mise à mort. La théorie du genre n’est qu’un aspect du mondialisme qui est en train de nous submerger. Le métissage actuellement prôné est une forme de suprématie raciale ; c’est une idéologie guerrière dirigée contre les Européens qui refusent la tiers-mondialisation du vieux continent. La contraception et l’avortement sont encouragés pour diminuer les Blancs. Il faut bien comprendre que c’est la guerre contre l’Europe. Les puissances d’argent veulent cette guerre afin de disposer d’un marché planétaire de masse. Nous sommes à un nouveau stade du capitalisme qui a besoin d’un homme sans attache. L’ouragan migratoire arrive ; le bouleversement est sans précédent. Julien Langella est très bien documenté, très précis sur la libanisation de l’Europe ainsi que sur la complicité de ceux qui devraient nous protéger, tels les partis politiques et les syndicats. Tandis que le racisme anti-blanc ne cesse de croître, règne la loi du silence. Il serait temps d’en prendre conscience. L’Église, particulièrement Pie XII, a un enseignement sur le droit d’émigrer et la nécessaire réglementation de ce droit au nom du bien commun [1]. Mais l’enseignement actuel de nos clercs est moins unanime, et grande est la souffrance des Européens. Par contre, les Pères orientaux ne mâchent pas leurs mots sur le sujet : « L’émigration est pire que la guerre », disent-ils. L’indispensable reconquête Que faire ? demande notre auteur, qui n’hésite pas à dénoncer les contradictions dans lesquelles nous ne cessons de nous débattre, comme celle de l’émigré qui, s’il est « une chance pour la France [2] », devrait l’être aussi pour son pays d’origine. Il prône en revanche une politique d’accueil juste et équitable avec la façon de la mener. Les chiffres sont affolants. Ils montrent ce qui doit encore arriver. Il est clair que pour traiter le problème, l’on ne peut en rester au niveau national et qu’il faut passer au niveau européen, en défendant le besoin vital d’enracinement, ainsi que le retour à la foi. Cela passe par l’abandon d’un libre-échange contre-nature, par un retour à un "localisme" et à une petite propriété défendus par Chesterton, véritables antidotes au déracinement. Pour l’islam, il faut regarder la réalité en face ; il a toujours été contre les chrétiens. Le discours de réconciliation avec les musulmans est du marxisme culturel. L’Européen doit se réveiller. Nous devons annoncer l’Évangile, mais aussi reconquérir notre pays par la remigration. Elle est possible et, pour nous en montrer l’urgence, Julien Langella décrit ainsi de façon bouleversante l’assassinat actuel des « Français cloîtrés dans les cités, martyrs de la drogue, de la violence sauvage et de l’islam conquérant », « condamnés à vivre toute leur vie avec leurs bourreaux ». Tout nous indique qu’une nouvelle guerre d’Algérie nous guette. Comme le montre l’histoire du peuple hébreu, le chemin sera long, fait de chute et de reconquête. Cette histoire nous dit tout des problèmes actuels : le gigantisme, ennemi de la liberté ; les conséquences de l’abandon de Dieu. La terrible prophétie de Jérémie, du VIe siècle avant notre ère résonne à nos oreilles de façon étonnamment actuelle : « Des esclaves dominent sur nous et personne pour nous soustraire à leurs mains » ; « on a déshonoré les femmes dans Sion, les jeunes filles dans les villes de Juda ». Nos lacunes et nos peurs nous apparaissent plus clairement. Les faits, toute notre histoire, montrent que le seul remède est dans le retour à Dieu. Il ne s’agit pas d’une clause de style dictée par notre passé de chrétien, mais d’une urgence vitale ; les Cristeros et Salazar nous en ont donné l’exemple. Julien Langella est très clair et très convaincant sur ce thème. Il nous invite à ne pas avoir peur d’employer les mots justes, de mener le combat incertain, d’oser aller jusqu’au bout de notre amour pour la France. Ce livre est salutaire, il arrive à point nommé pour nous secouer de notre torpeur. Il met notre génération dans les pas de leurs ancêtres croisés, non par romantisme de mauvais aloi, mais parce qu’à leur exemple nous devons aimer Dieu et notre patrie avec un cœur brûlant. MPD <p align="right">AFS N° 256 Avril 2018 <a href= http://afs.viabloga.com/accueil.shtml target=_blank>afs.viabloga.com/accueil.shtml</a>/
L’amour viscéral de notre peuple et de la diversité de la Création
5/5 Présent n°9019 du 30 décembre 2017
Entretien avec Julien Langella Ancien cadre identitaire, Julien Langella est militant catholique ainsi que l'un des principaux animateurs de l'université d'été Academia Christiana. Solidement enraciné dans sa Provence natale, il vient de publier aux éditions Dominique Martin Morin un vigoureux essai, Catholiques et identitaires. Deux termes contradictoires ? - Votre titre claque comme un étendard. Un pied de nez à ceux qui voient dans l'identitarisme le " mauvais génie du christianisme " ? - Mon livre est le fruit d'une longue maturation in-tellectuelle et d'une conversion au catholicisme entre 2012 et 2013. Ce n'est donc pas une défense mais un manifeste positif, cri d'amour sérieux et passionné pour la vraie Foi et nos patries charnelles. " L'identitarisme " n'existe pas, c'est un mot créé de toutes pièces pour culpabiliser les Français légiti-mement décidés à rester maîtres chez eux. - Qu'est-ce alors qu'être identitaire ? Le terme est assez attrape-tout ! - Être identitaire, en référence à la revue Identité dans les années 90 (rassemblant des païens comme Pierre Vial ou des catholiques comme Bernard Antony), à des élus de terrain comme Jacques Bompard ou aux Identitaires, fondés en 2002, c'est défendre une triple identité charnelle : la province, la nation et la civilisation (l'Europe) contre le mondialisme et l'immigration-invasion. C'est prendre conscience que la préservation de notre identité est l'enjeu politique numéro un car les sociétés multiculturelles sont conflictuelles par nature et qu'il n'y a pas de bien commun sans homogénéité. Le combat identitaire est une marche pour la vie, celle des peuples aimés de Dieu, et le mondialisme est une culture de mort, celle du rouleau compresseur consumériste qui avance avec le sourire de Ronald McDonald. Le sens de notre combat, c'est l'amour viscéral de notre peuple et de la diversité de la Création. - Le combat identitaire est-il vraiment compatible avec l'Evangile ? " Il n'y a plus ni Juif ni Grec ", nous dit saint Paul. - Lisons-le jusqu'au bout. Saint Paul ajoute : " Il n'y a plus ni femmes ni hommes. " Faut-il en conclure qu'il était partisan de la théorie du genre ? Et plus loin : " Car tous sont un en Jésus-Christ ". L'universalité chrétienne, c'est l'unité spirituelle par la prière, les sacrements et la charité concrète (suivant un ordre de priorité à l'égard des nôtres, selon le 4e commandement, saint Augustin, saint Thomas et tout l'enseignement de l'Eglise). L'universalisme moderne est démoniaque : c'est un rêve prométhéen déjà châtié par notre Dieu au temps de la tour de Babel. Christ lui-même est un Juif enraciné dans une terre, une race, un métier d'artisan et une patrie. C'est ce que Jean-Paul II appelait " la théologie de la nation ". - Vous prônez notamment la remigration N'êtes-vous pas à mille lieues du pape François ? - Son discours contredit la doctrine sociale de l'Eglise sur le droit des nations à défendre leurs frontières. Puisque l'assimilation de dix millions d'extra-européens musulmans est un rêve, il faut dé-fendre la remigration au nom d'une écologie des civilisations : la patrie est l'écosystème des peuples. L'immigration de masse détruit la France par le grand remplacement - un habitant sur cinq est d'origine étrangère contre un Barbare sur 240 Gallo-Romains au temps des Grandes Invasions - et pille les pays pauvres en les privant des bras et des esprits nécessaires à leur existence. La remigration est pos-sible techniquement (les Saoudiens ont renvoyé un million de Yéménites chez eux en 2013), juridiquement (la majorité des Afro-musulmans de France ont conservé la nationalité du bled) et souhaitable moralement (l'émigration est un drame et un aveu d'échec des pays d'origine, pas une solution à leurs problèmes). - Vous appelez à la Reconquête (sous le signe de saint Jacques) et au réenracinement : concrètement, qu'est-ce que cela peut signifier pour un jeune de vingt ans aujourd'hui ? - Il faut se réapproprier notre mémoire en reconstruisant un univers culturel indépendant du marché par la redécouverte des mythes et récits populaires, des traditions artistiques et culturelles de nos patries. Plutôt que d'aller voir le dernier Pixar, lire des contes héroïques à nos enfants ; plutôt que de manger des oranges cueillies par des immigrés clandestins dans le sud de l'Italie, soutenir les paysans locaux cultivant sans produits toxiques ; apprendre des rudiments de langue régionale, étoffer son vocabulaire avec des expressions et des tournures de phrases qui en sont issues ; connaître les grandes figures de notre histoire pour se mettre à leur école... Bref, sortir de la massification industrielle et se réenraciner en toutes choses. Sur le plan politique, il faut prendre tous les pouvoirs à l'échelon local, du comité de quartier jusqu'à la mairie, et ne rien lâcher : défense des crèches de Noël, opposition à Linky, aux lignes à grande vitesse qui défigurent nos paysages, etc. Penser global, agir local, ici et maintenant ! <p align="right">Propos recueillis par Tugdual Fréhels <a href= http://www.present.fr/ target=_blank>www.present.fr</a>
Une contre-offensive... doit voir le jour !
5/5 MEDIAS-PRESSE-INFO
.----. Julien Langella, ancien militant de l’Action française, fut co-fondateur de Génération Identitaire en 2011 et a rejoint en 2013 l’association Academia Christiana dont il est devenu le vice-président. Son livre Catholiques et Identitaires part d’un constat. Une nation disparaît purement et simplement si le peuple qui l’incarne cesse d’exister, emporté par la haine de son Dieu et progressivement remplacé par une population étrangère. Face à la menace de voir notre identité chrétienne, intrinsèque substance de la France, submergée par ce grand remplacement, une contre-offensive catholique et enracinée doit voir le jour. Ce livre a l’ambition de convaincre les hommes de bonne volonté que charité chrétienne et combat identitaire ne s’opposent en rien. Défendre son identité, c’est d’abord et avant tout aimer son peuple, c’est-à-dire sa famille élargie. Préserver son identité, c’est préférer la diversité authentique, garantie par des frontières mutuellement respectées, plutôt que l’uniformité imposée par la mondialisation et le consumérisme. Julien Langella insiste sur le fait que les catholiques qui combattent à juste titre la théorie du genre doivent prendre conscience que la religion du métissage est une variante de la théorie du genre et doit également être combattue. Il met aussi en garde contre l’utilisation du mot « migrant », un mot piégé et à bannir. Car un clandestin, on le reconduit à la frontière, tandis qu’un « migrant », on considère qu’il faut l’accueillir. L’auteur prône aussi le rétablissement d’un ordre social corporatif comme antidote à l’émigration et rappelle que l’enracinement passe par le localisme. Et pour éviter la guerre civile, il conclut naturellement que la solution passe par la remigration. Ce livre accumule des réflexions de bon sens. Son principal défaut est de ne pas prendre en compte que l’Eglise conciliaire est en rupture complète avec le catholicisme bi-millénaire. Julien Langella tente de s’accrocher à quelques phrases tirées ici ou là d’un propos du Pape François pour y voir un soupçon d’encouragement à l’enracinement. C’est se leurrer. Celui qui est en ce moment assis sur le trône pontifical se révèle un promoteur du mondialisme, du syncrétisme religieux et d’un suicide de l’Europe par l’accueil inconditionnel d’une immigration de remplacement. Le vrai catholicisme est bel et bien identitaire mais il n’a pas grand chose en commun avec la version frelatée qui nous est présentée par les modernistes. S’il veut être conséquent, Julien Langella, incontestablement de bonne volonté, finira par comprendre que le retour au catholicisme traditionnel, antérieur au Concile Vatican II, est un passage obligé et indispensable. [ Signé EX LIBRIS le 16/12/2017 sur MEDIAS-PRESSE.INFO ]
soyons courageux !
5/5 Salon Beige .
.----. Julien Langella, 30 ans, militant à l'Action Française puis aux Jeunesses Identitaires, co-fondateur de Génération Identitaire et vice-président de l'association Academia Christiana, vient de publier un ouvrage qui va faire grincer des dents, Catholiques et identitaires - De la Manif pour tous à la reconquête, préfacé par l'abbé Guillaume de Tanoüarn. Voici ce qu'en dit Minute : Il y a dans le christianisme, outre son origine juive, une dimension d’incarnation, qui en fait la richesse. Langella cite le cardinal Ratzinger, qui ose parler à l’Europe et aux Européens de leur survie : « L’Europe semble devenue intérieurement vide, comme paralysée d’une certaine manière par une crise de son système circulatoire. On cherche à y pallier par des transplantations de population qui ne peuvent finalement qu’abolir son identité. A cette diminution de ses forces spirituelles fondamentales correspond le fait que sur le plan ethnique, l’Europe semble en voie de disparition », expliquait-il dans L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain (éd. Saint-Augustin, 2005). BR> L’identité ethnique de la France n’est d’ailleurs pas celle d’une race. Langella cite ici Jacques Bainville : « Le peuple français est un composé. Mieux qu’une race [Bainville pense ici à la race allemande], c’est une nation. » Face à cette défense de l’identité, il y a bien sûr l’idéologie multiculturaliste, qui en appelle au métissage en jouant sur une ambiguïté fondamentale. En intention, le multiculturalisme prétend défendre la « diversité » (c’est un mot que l’on emploie aujourd’hui à toutes les sauces). Mais le métissage, comme leitmotiv politico-culturel, ce n’est pas la diversité réelle des cultures, c’est le nivellement et l’indifférenciation culturelle garantie sur l’ensemble de la planète. Ce que l’on nous propose ? L’entrée garantie dans un monde nouveau dans lequel les cultures, indéfiniment mixées les unes aux autres, auront simplement disparu au profit d’un gloubi-boulga consumériste dans lequel personne ne sera plus capable de retrouver ses petits ; au nom de la diversité, il y aura, il y a partout la même nourriture, les mêmes fringues, les mêmes divertissements et la même indifférence spirituelle. Cette unification culturelle de la planète est déjà largement entamée. Elle ne va pas sans un appauvrissement considérable de toutes les cultures, qui perdent leur spécificité, leur profondeur, leur richesse dans le grand mélange qui emporte tout et règle désormais nos comportements et nos croyances ou, surtout, notre absence de croyance. Je voudrais insister sur le dernier chapitre de Langella, qui est une invitation à l’engagement politique des chrétiens, ces « grands muets » depuis deux siècles en France. S’en prenant aux chrétiens muets, Langella n’hésite pas à écrire : « Ils disent : il faut attendre le moment propice. Par propice, ils imaginent des temps où la vérité pourra être proclamée sans risque. Cela n’a jamais existé, à part peut-être sous saint Louis dans le beau treizième siècle, et encore... Mais nous en sommes loin et nous ne pouvons plus attendre. Soyons courageux, le courage est contagieux. » C’est l’un des attraits de ce livre riche de réflexions et de références : la volonté de parler clair pour marcher droit ; le goût du courage, malgré ce que Soljenitsyne a appelé son déclin." [ Salon Beige le 24/11/2017 ]