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67 - Tempête sur Nampilly

Référence : 94604
1 avis
Date de parution : 1 juin 1978
Éditeur : ALSATIA (EDITIONS)
EAN 13 : 0000000946049
Nb de pages : 224
60% 14.00 5.60
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Description
Un collège étranger, un pensionnaire stupéfiant - à coup sûr peu faits l'un pour l'autre. Et là-bas, la Sologne, bien réelle, où les tracteurs n'attendent qu'un signe pour barrer les routes, les fermiers un dernier affront pour envahir le château...
Fidèles, les enfants des bois se sont jetés dans la mêlée. Ils ne craignent ni les pièges à loup ni les chevaux, ni les armes. Ni les gardes, mercenaires du nouveau Maître, l'inquiétant Danvers.
Nampilly ! Terre sauvage et fascinante, pure comme un brouillard de givre sur les saules des étangs! Michel parviendra-t-il à sauver sa Forêt de la pire des tempêtes, celle des âmes et des coeurs ? Car les uns se croient méprisés, les autres détestés. Et déjà la poudre a parlé.
Mais Gérard et Michel n'ont pas quinze ans.
Si l'Amitié, enfin, était plus forte que l'argent...
Titre67 - Tempête sur Nampilly
Auteur SAINT-HILL (Bruno)
ÉditeurALSATIA (EDITIONS)
Date de parution1 juin 1978
Nb de pages224
EAN 130000000946049
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)17
Largeur (en mm)132
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.35
Critique du libraire
Portrait d'un jeune garçon héritier du domaine paternel. Il sera le seul à comprendre "ses" paysans révoltés contre le nouveau Maître. Fidélité à la terre, fidélité aux hommes, fidélité à un passé sont ses vertus.
Les avis clients
Nos petites patries !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Aidé de quelques amis Michel fait le mur du collège où il est pensionnaire pour retrouver la Sologne et là, son domaine dont il a la nostalgie . Michel y a toujours vécu et cette terre fait partie de lui-même . A la mort de son père, ruiné, il faut vendre bois, terres et châteaux . Michel en souffre mais ce ne sera pas comparable à ce qu'il ressentira lorsqu'il apprendra que le nouveau maître veut morceler le domaine . C'est comme si c'était lui-même qu'on écartelait . Revenu sur place en plein cœur de l'hiver, Michel tombe au milieu de la tempête . Tempête des cœurs et des âmes . Les paysans sont révoltés contre le nouveau maître qui ne les comprend pas, interdit leur droit de chasse, d'usage des chemins, refuse les anciennes traditions, fait régner sur la région une main de fer, et surtout fait venir d'ailleurs des gardes mercenaires . Et ceux-ci n'hésitent pas à se servir de leurs armes... Le retour de Michel risque de faire sauter cette poudrière . Les esprits sont chauffés à blanc, on n'attendait plus que lui pour lancer l'assaut . Et le garçon qui revenait simplement en pèlerinage se trouve pris dans les remous puis au cœur même de l'ouragan . Comprenant ses hommes jusqu'au fond du cœur il va essayer de les calmer . Les événements ne l'aideront guère, les hommes auront du mal à l'écouter . Pourtant grâce à quelques voisins amis la situation s'éclaircira, le calme reviendra et chacun retournera à ses occupations . Michel pourra reprendre en main son domaine et ses hommes . Le directeur du collège est mis au courant par une voisine de Michel de tout ce qui se passe à Nampilly . Il peut donc suivre de loin toutes les péripéties du garçon . Michel est entouré d'autres adultes qui suivent avec attention les événements . Cependant Michel ignore tout cela et agit comme s'il était le seul capable de reprendre la situation en main . Qu'en penser ? Fierté, sens de l'honneur, orgueil, qu'est-ce qui l'emporte pour finir ? Ne serait-ce pas plutôt la fidélité . Fidélité à une terre, fidélité à des hommes, fidélité à un passé qui a créé des devoirs envers ces hommes qui reconnaissent en Michel "le petit baron", leur maître et leur défenseur . Celui qui est à eux comme ils sont à lui et dont les intérêts concordent souvent avec les leurs . Pour faire découvrir l'amour de nos petites patries . Peut être lu dès 12 ans mais enthousiasme encore les aînés . POUR QUI CE LIVRE ? : livre très riche pour une table ronde . . ****************. ***********. "Rien ne fera de moi un déraciné, je ne vivrais pas cinq minutes les racines en l'air... Tant que je vivrai, je tiendrai au pays comme à l'enfance"... . *********************. ******. [ " Plaisir de Lire " , numéro 22 , Pâques 1973 ]