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Emile Keller (1828-1909). Le député du Syllabus

Référence : 95039
6 avis
Date de parution : 18 août 2020
Éditeur : SEL (EDITIONS DU)
EAN 13 : 9782361430764
Nb de pages : 226
19.00
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Description
Libéralisme ou socialisme ? Ni l'un, ni l'autre ! Dès 1864, le Syllabus du pape Pie IX dénonçait ces deux systèmes complices. Mais Napoléon III voulut censurer le document papal. Le jeune député catholique Émile Keller brava la police pour le diffuser. Il publia ensuite un commentaire du Syllabus qui éveilla à la doctrine sociale de l'Église ses futurs champions : Albert de Mun et La Tour du Pin.  

Élu six fois député, Émile Keller dénonça le double langage de Napoléon III (qui en vint à le considérer comme son ennemi personnel). Il obtint le vote du voeu national pour la basilique du Sacré-Coeur à Montmartre. Soucieux des pauvres et des orphelins, il encouragea Léon XIII à publier des encycliques sociales exposant la doctrine économique de l'Église. Mais lorsque ce pape le sollicita pour diriger le ralliement à la République, il se récusa, prévoyant avec lucidité l'échec de cette politique. 

Dans la famille contre-révolutionnaire française, Émile Keller reste un modèle de penseur, d'orateur, d'homme d'action, mais aussi de père de famille : son union avec son épouse, Mathilde, fut exemplaire, ainsi que l'éducation de leurs quatorze enfants. 

Aux jeunes générations, il fournira des principes clairs et un exemple enthousiasmant 

Philippe Girard a été rappelé à Dieu en 2014. Il est également l'auteur, aux Éditions du Sel, de Dollfuss, le chancelier de Dieu (2014) et de Mgr Tiso (1887-1947). Pour Dieu et la nation slovaque (2017) et a apporté plusieurs contributions à la revue Le Sel de la Terre.
TitreEmile Keller (1828-1909). Le député du Syllabus
Auteur GIRARD (Philippe)
ÉditeurSEL (EDITIONS DU)
Date de parution18 août 2020
Nb de pages226
EAN 139782361430764
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)12
Largeur (en mm)148
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.30
Biographie
Philippe GIRARD (1951-2014)
Philippe GIRARD (1951-2014) Né en 1951, Philippe Girard est mort en 2014. Il fut pendant neuf ans professeur de littérature, de grammaire française et d'histoire au Foyer Saint-Thomas-d'Aquin... Voir plus
Critique du libraire
Libéralisme ou socialisme ? Ni l'un, ni l'autre ! Dès 1864, le Syllabus du pape Pie IX dénonçait ces deux systèmes complices. Mais Napoléon III voulut censurer le document papal. Le jeune député catholique Émile Keller brava la police pour le diffuser. Il publia ensuite un commentaire du Syllabus qui éveilla à la doctrine sociale de l'Église ses futurs champions : Albert de Mun et La Tour du Pin.
Les avis clients
Du plus haut intérêt !
5/5 Renaissance Catholique .
.----. Face aux offensives laïques, en particulier dans le domaine scolaire, de la République des Jules (Simon, Favre, Ferry), Keller mène un inlassable combat, à la Chambre et dans le pays, pour la défense de la liberté de l'Eglise et des familles. . La fin de sa vie est assombrie par son impossibilité morale de cautionner le Ralliement à la République qu'impose alors en 1882, avec le succès que chacun a pu observer depuis, le pape Léon XIII aux catholiques français. Il aurait dû être le chef du Ralliement, il devient un paria. Keller est meurtri mais serein ! Ce témoignage est du plus haut intérêt. Le récit est complété par de très nombreux documents abondamment cités. Emile Keller fut un homme de foi et de fidélité, un penseur et un homme d'action, un orateur hors pair mais aussi un père de famille et un époux exemplaire. Cela nous change des Delors, Michelet et autres Schuman. Cela fait du bien. [ Signé Yves Amossé dans le numéro 156 - mars/avril 2019 de Renaissance Catholique . ]
Un bel et exaltant exemple !
5/5 Renaissance Catholique .
.----. Voici un bel et exaltant exemple de catholique engagé en politique. Emile Keller est tout d'abord un catholique, a priori fidèle aux lois du mariage chrétien, puisque, tertiaire dominicain, comme son épouse Mathilde, il sera l'heureux père de quatorze enfants dont quatre filles devinrent religieuses. La correspondance de Mathilde à son mari est un hymne vibrant à l'amour conjugal, même si les épreuves ne lui furent pas épargnées. Ainsi à l'occasion de la maladie d'une de leurs filles, Marie : " Dieu peut faire un miracle (...) dès maintenant acceptons toute sa volonté et croyons que dans la croix, il y a toujours une sève divine qui sanctifie ". La famille Keller occupe alors une place de premier plan dans la vie sociale alsacienne. Elu député de Belfort comme " candidat officiel " en 1858, Emile Keller devient rapidement l'" ennemi personnel " de l'Empereur. En effet, il s'oppose vigoureusement à la politique italienne de Napoléon III qui, soutenant Cavour, s'attache à détruire, par la violence et l'insurrection, la puissance temporelle de l'Eglise en Italie. Réélu plusieurs fois député de Belfort, Keller est à la fois un intellectuel très au fait, en particulier des questions sociales et un homme d'action ayant diffusé en France, en 1864, le Syllabus de Pie IX, dont l'Empereur avait interdit la promulgation. Il fut également un des hommes clés du Vœu national en 1873 et de l'érection de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. ( suite ... )
Un portrait peu commun
5/5 AFS n° 259 d'octobre 2018
Le livre que publient les éditions du Sel est la reprise de quatre articles précédemment parus dans la revue trimestrielle du Sel de la Terre[1], enrichis par l’auteur de nombreuses annexes d’un grand intérêt. C’est un portrait peu commun d’homme politique de l’époque contemporaine que dresse l’auteur. L’attachement à l’Alsace, sa petite patrie, anime son patriotisme français et son catholicisme, deux réalités charnelles, qui lui collent à la peau. Le désir de comprendre le présent l’incite à étudier le passé qui le conduit à œuvrer à la restauration des libertés confisquées par la législation révolutionnaire de 1789. Député du Syllabus, pourquoi ce qualificatif ? Keller, député catholique, ne pouvait se désintéresser du Syllabus, qui traite des relations du temporel et spirituel, « code du bon sens et de la vérité, non seulement religieuse, mais politique et sociale. » Devant l’interdiction de sa diffusion, fulminée par Napoléon III, Keller en organisa la dissémination sur l’ensemble de la France auprès des autorités religieuses ; de plus, son courage éloquent à l’Assemblée dans la défense de l’Église sur la question romaine lui mérite le qualificatif de "député du pape". Ces actes ainsi que ses critiques du césarisme révolutionnaire lui valurent l’animosité chronique du Prince-Président, qui en fit son ennemi personnel ! Contre le laïcisme triomphant de la fin du XIXe, il dispense ses talents à défendre la liberté d’enseignement. Sa réflexion et son intérêt se portent sur l’organisation du travail et la question sociale, mises à mal par les textes révolutionnaires liberticides du décret d’Allarde et de la loi Le Chapelier. Ce qui le conduit à renvoyer dos à dos socialisme et libéralisme philosophique, bien sûr, mais aussi économique. Ainsi l’article destiné à un journal sur le libre-échange[2] est d’une actualité qui ne peut étonner que si l’on ignore que toutes ses réflexions inspirées par l’observation des faits étaient éclairées par les principes catholiques. Son travail n’est pas étranger à la publication de l’encyclique Rerum Novarum, en 1891. Il sera l’inspirateur de tout le courant du catholicisme social. Six fois élu député, il manifeste une indépendance – essentiellement due à son intransigeance doctrinale – à l’égard de toutes les coteries ; indépendance et rigueur doctrinale qui se manifestent de la même manière dans ses relations avec la hiérarchie ecclésiastique : son refus argumenté d’être le chef de file de la politique de Ralliement de Léon XIII, malgré l’insistance du cardinal Lavigerie, en est un exemple manifeste. Pour lui, accepter l’étiquette républicaine est utopie de la part de l’Église, leurre de la part de l’État ; car la franc-maçonnerie ne fait qu’un avec la République : si la franc-maçonnerie n’est pas détruite, le catholicisme disparaîtra. Ce qui le conduisit peu à peu (Keller n’est pas un idéologue) à la conviction que la seule manière de restaurer la France est donc de changer de régime pour se défaire de la franc-maçonnerie, alors même qu’il n’avait aucun préjugé sur le régime politique. Plus d’un siècle après, on mesure l’intelligence de la situation dont faisait preuve Keller ! C’est un homme du réel, animé par une foi, solidement appuyée sur la doctrine catholique. L’étude de P. Girard, et les annexes indispensables, mettent en évidence que, pour Keller, servir l’Église et la France nécessitait un engagement dans la lutte entre les deux cités, entre la foi catholique romaine et française, et la foi révolutionnaire. Tant sa vie familiale que son engagement politique en témoignent. YLC Nb : Les éditions Édilys viennent de rééditer en 2017 l’Histoire de France T1 : De la Gaule à St Louis d’Émile Keller (163 p.) <p align="right">AFS N° 259 Octobre 2018 <a href= http://afs.viabloga.com/accueil.shtml target=_blank>afs.viabloga.com/accueil.shtml</a>/
Une synthèse passionnante
5/5 L'Homme Nouveau n° 1669 du 1er sept 2018
.----. Emile Keller ! Ce nom est aujourd’hui oublié ! Il fut pourtant à l’origine de la vocation sociale des pères du catholicisme social français. Alsacien, fervent catholique, marié et père de quatorze enfants, dont quatre filles religieuses, Émile Keller (1828-1909) s’illustra dans la défense du catholicisme à partir du Troisième Empire. Délivré de toute tentation libérale grâce au Syllabus de Pie IX, Keller devint un ardent défenseur de droits de la papauté, s’opposant vivement à Napoléon III à ce sujet. Il organisa la distribution secrète du texte pontifical à tous les évêques français, permettant à la parole papale de contourner la censure impériale. Champion de l’école catholique, ardent apôtre d’une réforme sociale, défenseur de son Alsace natale, Émile Keller fut sur tous les fronts et de tous les combats dès qu’il s’agissait de défendre l’Église et la France. Ayant d’abord accepté la République, il comprit très vite sa nature idéologique et s’opposa au Ralliement. Quand il rendit son âme à Dieu, plusieurs évêques et une foule de fidèles lui rendirent un dernier hommage. Dans cette synthèse passionnante sur la vie privée et publique de Keller, l’auteur a eu la bonne idée d’accompagner son récit de très nombreuses annexes éclairantes. <p align="right">Stéphen Vallet <a href= http://www.hommenouveau.fr/ target=_blank>www.hommenouveau.fr</a>
Précision .
5/5 " Chiré " .
Le numéro 109 - septembre-octobre 1984 de notre revue " Lecture et Tradition " est titré sur Pie IX ( 1792-1878 ) et publie : Une conférence de Jacques Ploncard d'Assac sur le Syllabus ; une histoire du Syllabus par Jean Riviere ; Quanta Cura et le Syllabus et quelques petits textes .
Anti-libéral ! Un modèle .
5/5 Medias-Presse.info .
.----. En fait, il n’y a que deux camps, disait, à la fin de sa vie Mgr Lefebvre : celui du Syllabus et celui de l’anti-Syllabus. Il y a cinquante ans, tout le monde connaissait, au moins de nom, le Syllabus : cette liste des erreurs modernes que le pape Pie IX publia en 1864 pour condamner solennellement, d’un seul coup, tout un ensemble d’idées fausses qu’il avait auparavant dénoncées de façon dispersée. Pour les ennemis de l’Église, le Syllabus était le symbole de l’obscurantisme catholique. Le pape avait osé touché aux idoles du monde moderne ! La Liberté, le Progrès, la Science… Dans l’Église elle-même, le Syllabus avait fini par tracer une ligne de démarcation : il y avait d’un côté ceux qui l’approuvaient entièrement : les catholiques intégraux ou intransigeants. Et, de l’autre, ceux qui regrettaient cette condamnation trop franche : les catholiques libéraux, ancêtres des progressistes. 1864 : Napoléon III veut censurer le Syllabus A la fois libéral et autoritaire, Napoléon III voulut interdire en France la publication du Syllabus. Un député de 36 ans se leva : Émile Keller. Trompant la vigilance de la police impériale, il organisa secrètement la diffusion du document pontifical. Puis, dès que le Syllabus fut attaqué par la presse maçonnique, il organisa la contre-offensive. Il publia un commentaire du Syllabus qui en montrait toute la valeur. La liberté, notait-il, ne peut être un absolu. Une certaine liberté est bonne et souhaitable, mais le culte idolâtrique d’une Liberté sans limites finit précisément par détruire toutes les libertés concrètes. L’homme n’est pas Dieu. S’il se prend pour Dieu, s’il refuse de se soumettre au vrai Dieu, il se détruit lui-même, tout en croyant poursuivre la Liberté, le Progrès, la Science… Ce travail fut fructueux. Grâce au Syllabus, mais aussi à Keller, de nombreux catholiques comprirent les calamités que produisent le libéralisme et son frère jumeau : le socialisme. Une école se forma, le catholicisme social, qui dénonça, combattit et freina les conséquences économiques et sociales de ces erreurs. Les deux plus connus des « catholiques sociaux » français, Albert de Mun et La Tour du Pin ont tous les deux témoigné qu’ils devaient leur « vocation sociale » à la lecture d’Émile Keller. Émile Keller mena ce combat jusqu’à la mort. Lorsqu’elle le frappa, le 20 février 1909, il était à son bureau, précisément devant ce commentaire du Syllabus, qu’il travaillait encore à réviser pour une réédition qui sera posthume [1]. Le député du Sacré-Cœur Entre temps, Keller avait appartenu à six assemblées parlementaires, de 1859 à 1889. Son courage à défendre les États pontificaux face à la trahison de Napoléon III lui avait valu d’être considéré par celui-ci comme son ennemi personnel. Son action militaire sur le terrain, lors de la guerre de 1870, puis son action parlementaire à la Chambre avaient empêché le territoire de Belfort d’être annexé par l’Allemagne après le désastre de Sedan. Son intervention à l’Assemblée nationale avait obtenu, en 1871, le vote du vœu national pour la construction de la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre. Sa notoriété lui avait valu d’être pressenti en 1890 par Léon XIII pour diriger en France la politique de ralliement à la République, mais sa clairvoyance lui avait fait refuser cette responsabilité, en deux lettres qui méritent d’être lues intégralement car elles se sont révélées prophétiques (voir p. 181 et 186). Grand combattant anti-libéral, Émile Keller fut aussi un homme libre, indépendant de toutes les coteries et tous les partis, cherchant uniquement la gloire de Dieu et le bien commun de son pays, au mépris de toute ambition personnelle. Émile Keller : un modèle complet Dans la famille contre-révolutionnaire française, Keller reste un modèle de penseur, d’orateur, d’homme d’action, mais aussi de père de famille : son union avec son épouse, Mathilde, fut exemplaire, ainsi que l’éducation de leurs quatorze enfants. Tertiaires dominicains tous les deux, Émile et Mathilde Keller surent nourrir leur foi d’une solide doctrine et d’une fervente piété. Comment ces figures lumineuses ont-elles pu tomber dans l’oubli ? Le ressentiment des catholiques libéraux explique sans doute cet effacement. Émile Keller n’était pas de leur paroisse. Mais à l’heure où la stérilité du progressisme apparaît aux yeux de tous, les jeunes générations doivent redécouvrir ce champion du Syllabus. Il leur fournira des principes clairs et un exemple enthousiasmant pour le combat d’aujourd’hui. [1] — Des passages de ce commentaire du Syllabus ont été reproduits dans Le Sel de la terre 90, sous le titre : « Le Syllabus vengé par l’histoire » (p. 27-55). [ Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit ]
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