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Demeure - Pour échapper à l´ère du mouvement perpétuel

Référence : 98551
1 avis
Date de parution : 3 octobre 2018
Éditeur : GRASSET (EDITIONS)
Collection : ESSAI FRANCAIS
EAN 13 : 9782246815587
Nb de pages : 288
19.00
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Description
Derrière l'accélération partout constatée de nos vies individuelles et de notre existence sociale, il est un phénomène plus essentiel encore, qui est devenu l'horizon absolu de la conscience occidentale : le changement était, à l'âge classique, une transition entre deux moments de stabilité. Mais notre civilisation semble entrée, avec la modernité, dans une nouvelle ère, qui fait du mouvement la loi universelle. Si la vie est évolution, si l'économie est croissance, si la politique est progrès, tout ce qui ne se transforme pas doit disparaître. S'adapter, se réformer, rester dynamique, voilà nos vertus cardinales ; la mode remplace tous nos critères, le flux prend la place de l'être, et le chiffre de la lettre.
Alors que la crise contemporaine qui touche le monde occidental porte le symptôme d'une forme d'épuisement intérieur, et alors que notre rapport à l'accélération actuelle des innovations technologiques sera le grand défi politique des années à venir, il importe d'interroger, de façon à la fois approfondie et concrète, le déséquilibre créé par cette incapacité au repos, par cet oubli des stabilités les plus nécessaires à nos vies. Afin de redécouvrir ce que notre fascination pour le mouvement nous avait fait oublier : l'essentiel de nos existences se trouve peut-être bien plus dans ce qui est reçu et transmis, que dans ce qui est transformé. Il n'est pas de création spontanée qui s'épanouisse sans racines, pas de voyage vers l'ailleurs qui ne suppose un domaine familier, pas de société qui s'améliore sans chercher le bien dans ce qu'il a d'éternel. Ce qui rend possible le mouvement de toute vie, et ce qui lui donne un sens, c'est toujours ce qui demeure.
Cet ouvrage, dense et écrit de façon limpide, brasse ainsi, et aussi bien, des querelles métaphysiques fondamentales (Héraclite contre Parménide) et des activités d'apparence dérisoire (le jogging), des figures illustres (Péguy, Pascal, Rousseau...) et des politiques contemporains, etc.
Ce texte pourrait bien devenir, si le mot n'était pas discrédité, le bréviaire d'un nouveau "conservatisme éclairé". 
François-Xavier Bellamy est normalien et agrégé de philosophie. Enseignant dans le secondaire, il est par ailleurs élu (sans étiquette) à Versailles, et intervient régulièrement dans le débat public. Il a créé les Soirées de la Philo, un cycle de philosophie pour le grand public, qui se développe à Paris et dans une dizaine de villes. Il poursuit avec cet ouvrage une réflexion commencée avec Les Déshérités (Plon, 2014), un premier ouvrage dans lequel il se penchait sur la rupture de la transmission caractérisant la crise éducative actuelle, et sur la nécessité de retrouver dans la culture comme héritage la source de toute liberté.
Cet essai avait connu, lors de sa parution, un vif succès critique et commercial
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TitreDemeure - Pour échapper à l´ère du mouvement perpétuel
Auteur BELLAMY (François-Xavier)
ÉditeurGRASSET (EDITIONS)
Date de parution3 octobre 2018
Nb de pages288
CollectionESSAI FRANCAIS
EAN 139782246815587
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)18
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)204
Poids (en Kg)0.27
Les avis clients
Enfermer les débats dans un camp ?
5/5 belgicatho .
.----. François-Xavier Bellamy: "notre monde est une très belle occasion d'espérance" ( Emission sur RCF présentée par Stéphanie Gallet ) Le philosophe François-Xavier Bellamy vient de publier un essai remarqué, "Demeure : Pour échapper à l'ère du développement perpétuel" (éd. Grasset). "LA PERTE DU MONDE ET DE LA RÉALITÉ DE NOS VIES" La politique française (mais pas seulement elle) est dans tous ses états. Dans ce chaos médiatique et politique, quelque chose pourtant demeure. C’est la conviction de François-Xavier Bellamy. Echapper à l’ère du mouvement perpétuel. C’est la conviction forte qui ressort du dernier ouvrage de François-Xavier Bellamy. « Demeure » (éd. Grasset) propose au lecteur de déconstruire sa fascination pour le mouvement, pour le changement. François-Xavier Bellamy, philosophe, engagé en politique, plaide pour un véritable enracinement en naviguant entre les différents courants philosophiques. Son ouvrage qui débute sur Saint-Exupéry. Ce qui n’est pas une évidence lorsqu’il s’agit de démonter la vitesse. "C’était une évidence car ce texte a précédé dans le travail de l’écriture l’importance que j’avais de cette question sur notre passion du mouvement. C’est un texte assez peu connu, c’est une lettre. Il y raconte cette passion pour la vitesse. Et il se demande si cette passion n’a pas été une sorte de perte du monde et de la réalité du monde qui l’entourait. Nous pouvons nous aussi avoir le sentiment de perdre la réalité de ce monde, de perdre la réalité de nos vies" explique-t-il. "RIEN DE PLUS STÉRILE QUE L'INDIGNATION" Quand on regarde l’actualité de notre monde, précise François-Xavier Bellamy, "il y a une forme de révolte nécessaire. Cette formule s’éclaire avec la crise écologique que nous traversons. Le désert grandit, sur le plan matériel, et dans notre vie intérieure. J’aime le monde dans lequel nous vivons, mais nous vivons une époque inquiétante à bien des aspects. Et je ne voudrai pas me résigner à ce que cette époque a d’asséchant. Il faut distinguer la passion que nous pouvons avoir pour le cœur de l’homme de tous les travers de cette époque" ajoute-t-il. François-Xavier Bellamy ne veut pour autant pas passer pour un indigné. "Il n’y a rien de plus stérile que l’indignation. Ce qui compte c’est de faire de tous les maux que traverse notre monde un engagement, et une espérance. Ce n’est pas une sorte d’optimisme béat. C’est quand les choses semblent aller mal que l’on peut faire une occasion d’espérance. De ce point de vue là, notre monde est une très belle occasion d’espérance" lance encore le philosophe. "Plus que jamais, nous avons besoin du sens des mots, du sens d’une parole qui se partage" ajoute-t-il. "NE PAS ENFERMER LES DÉBATS DANS UN CAMP" Certains disent de François-Xavier Bellamy a du mal à choisir entre la philosophie et l’engagement politique. "Je n’ai pas de mal à choisir en ce sens que l’un et l’autre vont de paire. L’engagement politique, ce n’est pas forcément le fait de devenir élu un jour. Il y a beaucoup de formes d’engagement politique. Nous sommes tous engagés en politique car nous sommes citoyens. Il n’y a pas de séparation à faire. Ce qui compte, c’est de vivre dans une véritable unité personnelle" précise-t-il. Il conclut en expliquant que "ce qui compte, c’est moins de renouveler la pensée à droite que de tenter de partager ensemble des constats. On peut avoir voté à droite ou à gauche, et construire des diagnostics communs. C’est très stérile d’enfermer les débats dans un camp". [ belgicatho le 13 octobre 2018 ]