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Chrétiens, juifs et musulmans dans al-Andalus - Mythes et réalités de l´Espagne islamique

Référence : 98728
4 avis
Date de parution : 17 septembre 2020
Collection : LITTERATURE GEN
EAN 13 : 9782865533107
Nb de pages : 368
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Description
Universitaires, journalistes et hommes politiques, tous nous présentent "Al-Andalus", l'Espagne sous domination musulmane, comme un paradis multiculturel où chrétiens, juifs et musulmans vivaient en harmonie. Ce conte de fées est un mythe. Dans Chrétiens, juifs et musulmans dans al-Andalus, un ouvrage érudit mais décapant, l'historien Darío Fernández-Morera révèle la réalité de l'"Espagne arabo-musulmane", à partir de sources volontairement ignorées et de récentes découvertes archéologiques.
Ce prétendu paradis de la coexistence heureuse a commencé avec la conquête de l'Espagne par le califat islamique. Les armées de l'islam, composées de Berbères incultes, détruisirent un Royaume Wisigoth qui avait conservé l'héritage de la culture classique après la chute de l'Empire romain d'occident, et dont le niveau de civilisation était largement supérieur. Loin d'être un espace de tolérance, l'"Espagne musulmane" fut le lieu d'une régression culturelle dans tous les domaines de la vie.
Chrétiens et juifs y furent marginalisés et opprimés par des autocrates religieux. Considérés comme subalternes dans une société hiérarchisée, ils furent réduits au rang de dhimmis, et eurent le choix que les gangsters donnent à leurs victimes : payer pour être protégés, ou disparaître. Tandis que politiciens et idéologues continuent de célébrer l'"Espagne musulmane" pour son "multiculturalisme" et sa "diversité", Darío Fernández-Morera montre que cette construction politiquement utile est une falsification de l'histoire. 
Darío Fernández-Morera est professeur au département d'espagnol et de portugais de l'Université Nortwestern (Illinois). Docteur de l'Université Harvard, ancien membre du Conseil national des Etats-Unis pour le développement des humanités, il est l'auteur de nombreux articles et de livres érudits sur l'"Espagne musulmane", le Siècle d'or, la rencontre de l'Europe et des amérindiens et l'oeuvre des grandes figures de la littérature classique espagnole.
Connu pour ses travaux académiques, il a été découvert par le grand public américain à l'occasion du succès retentissant de la version anglaise de ce livre :
The Myth of the Andalusian Paradise. Muslims, Christians, and Jews under Islamic Rule in Medieval Spain (2016).
TitreChrétiens, juifs et musulmans dans al-Andalus - Mythes et réalités de l´Espagne islamique
Auteur FERNANDEZ-MORERA (Dario)
ÉditeurGODEFROY JEAN-CYRILLE (EDITIONS)
Date de parution17 septembre 2020
Nb de pages368
CollectionLITTERATURE GEN
EAN 139782865533107
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)25
Largeur (en mm)155
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.58
Critique du libraire
Préface de Rémi Brague. Traduit de l'anglais.
Les avis clients
Une falsification de l'histoire !
5/5 Lecture et Tradition .
.----. Les " classes dominantes ", bien mises en vue, soutenues et encouragées par les media, présentent " al-Andalus ", l'Espagne sous domination musulmane, comme un paradis multiculturel où chrétiens, juifs et musulmans vivaient en harmonie . Il s'agit, là encore, d'une fable destinée à tromper le monde contemporain, au bénéfice de l'islam, tellement " à la mode " aujourd'hui . Ce n'est ni plus ni moins qu'un conte de fées et un mythe qui doivent être déboulonnés, ce à quoi s'est attaché le professeur Dario Fernandez-Morera, dans son livre érudit qui révèle la réalité à partir de sources volontairement dissimulées et de récentes recherches archéologiques . Ce prétendu paradis de la coexistence heureuse, résume le texte de présentation figurant au dos de l'ouvrage, a commencé avec la conquête de l'Espagne par le califat islamique . Les armées de l'islam, composées de Berbères incultes, détruisirent un Royaume Wisigoth qui avait conservé l'héritage de la culture classique après la chute de l'Empire romain d'Occident et dont le niveau de civilisation était largement supérieur .Loin d'être un espace de tolérance, l' "Espagne musulmane" fut le lieu d'une régression culturelle dans tous les domaines . Chrétiens et juifs y furent marginalisés et opprimés par les autocrates religieux . Considérés comme subalternes dans une société hiérarchisée, ils furent réduits au rang de dhimmis et eurent le choix que les gangsters donnent à leurs victimes : payer pour être protégés ou disparaître . Tandis que politiciens et idéologues continuent de célébrer l'Espagne musulmane " pour son " multiculturalisme " et sa " diversité ", l'auteur montre que cette construction "politiquement utile" est une falsification de l'histoire . [ " Courtes recensions et notes de lecture " par Jérôme Seguin dans " Lecture et Tradition " , bulletin littéraire contrerévolutionnaire , numéro 107 , mars 2020 .Notre revue parait depuis 1966 ( plus de 50 ans ) ; tous les numéros sont présentés sur ce site et le plus souvent sont encore disponibles ]
Le mensonge d’al-Andalus
5/5 breizh-info.bzh
.----. Dario Fernandez-Morero dénonce le mensonge d’al-Andalus Al-Andalus est généralement présenté comme un paradis perdu, une société multiculturelle idéale, empreinte de raffinement et de tolérance dont l’éclat contrastait avec les supposés « âges sombres européens », marqués par la barbarie et l’obscurantisme médiéval. Cette vision toute manichéenne, érigée en dogme par « l’Histoire officielle », est peu à peu remise en cause par des historiens courageux. Après le livre de Sérafin Fanjul Al-Andalus, l’invention d’un mythe (Editions du Toucan), la récente publication du livre de Dario Fernandez-Morero, professeur au département d’espagnol et de portugais de l’Université Nortwestern (Illinois), Chrétiens, juifs et musulmans dans al-Andalus, mythes et réalités (éditions Jean-Cyrille Godefroy) remet lui aussi l’histoire à l’endroit en dénonçant la falsification d’al-Andalus. Clair et passionnant, largement accessible aux non-spécialistes, cet ouvrage a l’immense mérite de replacer l’occupation musulmane de l’Espagne dans le long conflit civilisationnel opposant l’islam à l’Europe. Une terrible régression culturelle Le mensonge d’al-AndalusL’Espagne à la veille de l’invasion musulmane de 711 était une terre de haute et ancienne culture. Province romaine depuis les Guerres puniques, elle a fourni nombre d’écrivains latins et d’empereurs romains. Les Wisigoths, latinisés, installés depuis trois siècles, se considéraient comme les héritiers de plein droit de Rome. Pour Dario Fernandez-Morero, « la culture hispano-wisigothique existait déjà en Espagne lorsque l’islam naquit en Arabie parmi les tentes, les moutons et les chameaux bédouins ». De fait, au VIIIe siècle, le niveau de civilisation était bien plus élevé que celui des envahisseurs musulmans. Les chroniques musulmanes décriront d’ailleurs l’Espagne comme « un pays rempli de trésors de toute sorte » qui stupéfia les bédouins arabo-berbères incultes. L’Hispanie wisigothique bénéficiait également de l’influence culturelle directe de l’Empire chrétien gréco-romain, que l’expansion musulmane interrompit brutalement. Reprenant la thèse d’Henri Pirenne, Dario Fernandez-Morero considère en effet qu’en s’interposant à travers la Méditerranée, l’islam aurait ralenti la transmission culturelle entre les Grecs et l’Occident. Il fait d’ailleurs sienne la thèse de Sylvain Gouguenhein qui dénonçait la fable d’une prétendue transmission du savoir antique à l’Occident par les Arabes (Aristote au Mont Saint-Michel, Seuil, 2008). Selon l’auteur, les musulmans n’ont jamais assimilé les civilisations précédentes : ils ont su en tirer profit et procéder à leur remplacement. Ainsi l’éclat du califat de Cordoue, si souvent vanté, se nourrissait de la romanitas et de l’islamisation d’une partie des élites wisigothiques, réemployant les techniques romaines, comme l’arc outrepassé ou l’alternance de brique et pierre. La musique, qui représentait une science quasi-inconnue des Arabes avant leurs conquêtes, fut proscrite de « l’éclairée al-Andalus ». « S’il n’y avait pas eu de bataille de Poitiers, pas de Reconquista, et pas de bataille de las Navas de Tolosa, (…) il n’y aurait peut-être pas eu de chants grégoriens, pas de polyphonie, pas d’orgues, pas de messes chantées ou instrumentales, pas de Bach, Mozart ou Beethoven. Les symphonies, les opéras, les grands compositeurs et le jazz n’auraient jamais existé », estime ainsi Dario Fernandez-Morero. L’horizon des femmes d’al-Andalus : voilées ou esclaves sexuelles La place de la femme dans la société cristallise la différence entre l’islam et l’Europe. Le livre de Dario Fernandez-Morero consacre d’importants développements à ce sujet. Le sort des femmes d’al-Andalus ne fut pas différent des autres pays musulmans : l’excision était généralisée et la lapidation pour adultère de règle. L’horizon des femmes musulmanes se limitait à la sphère domestique et nulle place ne leur était accordée dans la vie publique. Situation peu enviable au regard du statut accordé aux femmes dès l’époque wisigothique dans l’Europe chrétienne, grecque ou romaine, avec les exemples d’Anna Comnène à Constantinople, Christine de Pisan ou Marie de France en Europe occidentale. Quant aux poétesses d’al-Andalus, présentées comme une preuve d’émancipation féminine, elles ne pouvaient pratiquer leur art que dans le confinement, éloignées du regard des hommes. De surcroît, l’abondante poésie amoureuse d’al-Andalus évoquait des concubines, c’est-à-dire des esclaves sexuelles, jamais des femmes musulmanes. La question de l’esclavage représente un aspect central d’al-Andalus, important centre de commerce d’esclaves alimentant ses trafics tant en Afrique qu’en Europe. Dario Fernandez-Morero souligne que les musulmans ont été les pionniers de la mise en esclavage des Noirs africains, considérés comme des êtres inférieurs, mais aussi des Européens, dont on estime que plus d’un million furent réduits en esclavage au profit du monde musulman à l’époque moderne (alors qu’al-Andalus n’existait plus). Les princes musulmans disposaient d’immenses harems motivant un très important esclavage sexuel, de femmes et d’enfants de race blanche, les femmes blondes ou rousses étant les plus recherchées. Sur cet aspect, Dario Fernandez-Morero nous enseigne que de nombreuses mères de dirigeants omeyyades étaient des esclaves sexuelles de souche franque ou galicienne, donnant une ascendance et un type physique caucasien à de nombreux princes musulmans espagnols. D’al-Andalus à l’Etat islamique, une même terreur… Loin d’une installation pacifique, l’invasion du royaume wisigoth a été conduite au nom du jihad, qui s’inscrivait dans le cadre historique de la grande poussée musulmane contre l’Europe, stoppée à Poitiers quelques années plus tard. C’est par la guerre et la terreur que l’islam s’imposera en Espagne. Bibliothèques livrées aux flammes des autodafés, destructions de monuments et d’églises (Dario Fernandez-Morero souligne qu’il n’existe plus aucune église antérieure à la Reconquista en Espagne), villes passées au fil de l’épée, mise en esclavage, arabisation systématique des noms de lieux… La conquête de l’Espagne procédera ainsi à l’anéantissement complet de la prometteuse civilisation hispano-wisigothique. Sitôt les conquérants installés, la sharia devient la loi commune dans l’Hispanie occupée et sera rigoureusement appliquée par les ulémas, juges religieux disposant des pouvoirs politiques, juridiques et administratifs, légiférant sur les aspects les plus insignifiants de la vie humaine. Contrairement à la légende de la « conviviencia », symbole d’une cohabitation heureuse, Dario Fernandez-Morero considère plutôt que les non-musulmans subirent une « coexistence précaire ». Soumis à la dhimma, ils n’avaient d’autre choix que d’acheter leur protection par un impôt spécial (que l’auteur assimile à un véritable racket), toute présence visible leur étant interdite dans l’espace public, chacun étant confiné dans un strict apartheid ethnico-religieux établi par une société très hiérarchisée dominée par les élites arabes, puis les masses berbères. Les mulédas (convertis) se retrouvaient au bas de l’échelle sociale, juste au-dessus des dhimmis. La pseudo-tolérance d’al-Andalus fonctionne tellement bien qu’au XIIe siècle, il n’existe plus de communautés chrétiennes dans l’Espagne musulmane… La dynastie des Omeyyades, souvent présentée par les historiens occidentaux comme un exemple de convivienca et de tolérance, fait l’objet d’un chapitre édifiant, qui rappelle que les persécutions politiques et religieuses se multiplièrent avec force empalements, crucifixions, décapitations. D’après Dario Fernandez-Morero, le caractère multiculturel d’al-Andalus motivait cette politique de terreur, seule capable de maintenir une société menacée en permanence de désintégration. Des destructions d’édifices pré-islamiques à l’esclavage sexuel, de l’établissement de la sharia aux décapitations, al-Andalus n’est pas sans rappeler les exactions de l’Etat islamique en Irak et au Levant. Et pourtant le califat islamique espagnol continue à nous être présenté comme un modèle d’islam éclairé. Comme l’écrit Rémi Brague dans sa préface, « l’évocation d’al-Andalus doit démontrer la possibilité d’une renaissance dans le futur de ce qui est censé avoir eu lieu dans le passé ». Autrement dit, cette falsification historique est une arme idéologique que nous vendent des universitaires complices ou complaisants, afin d’inciter les Européens à accepter l’immigration et l’islamisation, mais aussi pour les culpabiliser d’avoir brisé un modèle de civilisation multiculturelle qui était censé leur être supérieur. Dario Fernandez-Morero cite dans son épilogue l’historien médiéviste Enrique Ruiz-Doménec, qui écrivait que « selon certains spécialistes, la frontière entre l’Espagne et le Maroc est la frontière dans le monde où existe la différence la plus visible entre deux mondes. » Cette citation édifiante n’est pas sans rappeler la formule de René Marchand, reprise par Dominique Venner, qui considérait que « les grandes civilisations ne sont pas des régions différentes sur une même planète, ce sont des planètes différentes ». Au-delà de la dénonciation du mythe d’al-Andalus, ce livre nous permet de juger de l’importance des frontières civilisationnelles entre l’islam et l’Europe. Et, au-delà, entre Nous et les Autres. [ Signé : BCT Via Iliade sur breizh-info.bzh le 20 octobre 2018 ]
Corriger une lecture de l’histoire
5/5 MEDIAS-PRESSE.INFO
.----. Dario Fernandez-Morera est professeur d’histoire médiévale à l’université de Cadiz. Membre de l’Académie royale hispano-américaine des sciences, des arts et des lettres, dont il a été le directeur, il est aussi directeur de la Catedra Alfonso X el Sabio. Considéré comme l’un des meilleurs spécialistes de la frontière entre maures et chrétiens dans l’Espagne médiévale, il est également l’auteur d’une douzaine d’ouvrages sur ce sujet. Avec ce nouvel ouvrage consacré à Al-Andalus et la persécution des chrétiens, il souhaite corriger une lecture de l’histoire contaminée par le politiquement correct, avec sa légende du paradis perdu ou de l’âge d’or du vivre ensemble. L’auteur montre toute la dureté du régime de protection (ou dhimma) auquel ont été soumis les chrétiens d’Hispanie après l’invasion musulmane et de quelle manière s’est installée une discrimination durable, c’est-à-dire un système de ségrégation et de hiérarchies qui a anéanti toute possibilité d’expansion de la foi chrétienne ou d’accès au pouvoir, aux responsabilités sociales ou aux privilèges fiscaux. Dans le même temps, l’Eglise a perdu son organisation hiérarchique et commune qui était la sienne à l’époque wisigothique. Dans le cadre de ce panorama de “dislocation” irréversible, l’on remarque le pouvoir croissant de larges structures familiales arabes (et également berbères), qui ont pu intégrer un grand nombre de personnes et contrôler les femmes au sein d’un système patrilinéaire et polygame destiné à maintenir et même à accroître l’étendue du pouvoir acquis, aussi bien en matière sociale que territoriale. De la même façon, l’on note un inexorable processus d’arabisation linguistique et d’orientalisation culturelle ; le second processus ayant toujours précédé le premier et ayant toujours été plus large car ceux qui ont été “arabisés” sont non seulement les habitants de l’Hispanie convertis à l’Islam (les muladis) mais aussi, de façon progressive, ceux qui sont restés chrétiens (les mozarabes), même s’ils ont gardé la mémoire de leurs racines latines. Le mouvement des martyrs, qui a touché une partie des mozarabes de Cordoue, est étudié minutieusement par l’auteur. [ Publié le 11 février 2019 par MEDIAS-PRESSE.INFO .] ]
Document fondamental !
4/5 Les 4 Vérités Hebdo .
.----. Le politiquement correct nous rebat régulièrement les oreilles du merveilleux climat de tolérance qui aurait régné en Andalousie, sous la domination musulmane (et, souvent, les bien-pensants ajoutent, par contraste, un tableau sur l'intolérance chrétienne). L'universitaire Dario Fernandez-Morera, spécialiste de l'histoire de l'Espagne, a fait justice de cette mythologie dans un livre paru en 2016 aux Etats-Unis - qui a suscité un large débat de l'autre-côté de l'Atlantique. Ce livre vient d'être traduit en français et c'est un document fondamental pour connaître la condition de dhimmitude qui attend les Européens s'ils ne se réveillent pas rapidement. [Numéro 1171 du vendredi 30 novembre 2018 de " Les 4 Vérités Hebdo " ]