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Lettres de captivité de Thomas More - Commentaires de Jacques Mulliez et Xavier de Bengy

Référence : 99978
2 avis
Date de parution : 20 septembre 2018
Collection : SPIRITUALITES
EAN 13 : 9782375820339
Nb de pages : 184
17.00
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Description
Après avoir été interné à la Tour de Londres pendant seize mois, Thomas More, chancelier de Henry VIII, sera décapité le 6 juillet 1536. Il nous reste de cette captivité sa magnifique correspondance notamment avec sa fille Meg : "En toute bonne foi, Meg, j'espère que sa tendre pitié gardera ma pauvre âme sauve et me fera louer sa miséricorde. C'est pourquoi, ma très chère fille, que ton esprit ne se trouble de rien de ce qui pourrait m'arriver en ce monde.
Rien ne peut arriver que par la volonté de Dieu." A travers cet ouvrage, Jacques Mulliez nous livre la sensibilité profonde de Thomas More. Il nous permet de s'imprégner de sa spiritualité et sa confiance en Dieu, et en Christ, l'exemple parfait et son modèle, non seulement pour lui, mais pour les siens. Une figure capable d'aider véritablement chacun à donner un sens à sa vie et une éthique à ses actes, à travers une vie en conscience. 
Jacques Mulliez, décédé en 2018, ex-dirigeant d'entreprise, ancien Président des EDC (Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens) d'Ile de France était un passionné de Thomas More. Il est notamment l'auteur de "Thomas More, Au risque de la conscience" et d'une autobiographie intitulée "Passeur de joie".  
Directeur industriel, marié, Xavier de Bengy a trouvé avec saint Thomas More, homme complet et plein d'humour, un exemple et une intimité spirituelle qu'il approfondit jour après jour et souhaite partager.
TitreLettres de captivité de Thomas More - Commentaires de Jacques Mulliez et Xavier de Bengy
Auteur THOMAS MORE (Saint)
ÉditeurNOUVELLE CITE (EDITIONS)
Date de parution20 septembre 2018
Nb de pages184
CollectionSPIRITUALITES
EAN 139782375820339
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)16
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)219
Poids (en Kg)0.27
Critique du libraire
" Cette correspondance met en lumière l'affrontement entre la puissance destructrice d'Henri VIII, roi absolu aliéné par ses passions, et l'absolu détachement de Thomas More, résistant irréductible, fidèle à Dieu qui ne peut ni Se tromper, ni le tromper Cette correspondance met en lumière l'affrontement entre la puissance destructrice d'Henri VIII, roi absolu aliéné par ses passions, et l'absolu détachement de Thomas More, résistant irréductible, fidèle à Dieu qui ne peut ni Se tromper, ni le tromper. "
Les avis clients
Les méditations d'un prisonnier .
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Note rédigée après lecture de : " Ecrits de Prison " par T. More, (Seuil 1981) et " Saint thomas More " par A. Merlaud, (SOS éditions 1973) publiée dans le numéro 91 , Mars 1992 de " Plaisir de Lire " . L'on se gardera bien de se livrer à une étude stylistique de cette page, toute analyse n'étant pertinente que dans la langue originale . De même, on ne paraphrasera pas ce texte admirable de concision . Cependant, nous mettons en relief deux traits caractéristiques du document : la charité fraternelle et la paix intérieure . Ce texte, ainsi que les autres écrits réunis par la maison Seuil, ont été rédigés en prison, à la Tour de Londres ; certains ont même été tracés au charbon . Comment imaginer à la lecture de cet hymne à l'amour du prochain que l'auteur a été déchu de ses fonctions de chancelier du royaume et qu'il attend l'heure de l'exécution capitale pour avoir refusé d'abjurer la foi catholique ? Quel est son forfait ? Il refuse tout bonnement à un vil homme, le roi Henri VIII d'Angleterre, dont il a été le plus proche collaborateur et le confident, de se remarier avec Ann Boleyn et de devenir le chef d'une Eglise nationale, donc schismatique . De même, quelle sérénité dans ces lignes ! Qui songerait que le prisonnier n'a plus que quelques jours à vivre ? L'âme est assurée quand elle préfère Dieu aux hommes... Paix et magnanimité : ces deux vertus chrétiennes, More les pratiquera " usque et in finem " sur l'échafaud : avant de s'immoler il dit aux témoins qu'il meurt en loyal serviteur de Dieu et du roi mais de Dieu d'abord . Dans le secret de son âme il a offert le sacrifice de sa vie pour la conversion de son royal persécuteur . L'amour du prochain est indissociable de celui de Dieu ; tous deux sont gages de paix intérieure . " Garde-toi de toute inimitié et mauvais vouloir envers tout homme vivant . Car ou bien un homme est bon, ou bien il est méchant . S'il est bon et si je le hais, c'est moi qui suis méchant." " S'il est méchant, ou bien il s'amendera, aura une bonne mort et ira à Dieu ; ou bien il demeurera méchant, aura une mauvaise mort et ira au démon . Et souviens-toi que, s'il vient à être sauvé, il ne manquera pas (si je suis sauvé aussi,comme j'en ai l'espérance) de m'aimer très cordialement, et je l'aimerai alors de même ." " Pourquoi donc haïrais-je à présent pour un temps un homme qui m'aimera ensuite pour toujours ; et pourquoi serais-je à présent l'ennemi d'un homme auquel, le temps venu, je serai conjoint en amitié éternelle ? Et d'autre part, s'il continue à être méchant et vient à être damné, il connaîtra éternellement des peines si effroyables que je puis bien me tenir pour un misérable mortellement cruel si je ne prends pas à présent son malheur en pitié plutôt que de porter mauvais vouloir à sa personne ..." (Saint Thomas More )
Fidèle à Dieu !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Ces quelques lettres échangées en 1534-1535 entre Thomas More, prisonnier, sa fille et quelques autres correspondants illustrent la question de l'obligation de conscience. Mais de quelle conscience ! C'est que la foi du prisonnier, fondée sur une longue étude sincère, a pénétré vraiment sa conscience et assuré une absolue confiance en la réalité de l'amour du Christ, sans aucune sentimentalité. Nous sommes loin des " objecteurs de conscience " actuels dont il est aujourd'hui le patron... Si la préface indique l'opposition entre la bonté de Thomas More et la raideur de son intransigeance, celle-ci s'explique uniquement par cette foi. Cette correspondance met en lumière l'affrontement entre la puissance destructrice d'Henri VIII, roi absolu aliéné par ses passions, et l'absolu détachement de Thomas More, résistant irréductible, fidèle à Dieu qui ne peut ni Se tromper, ni le tromper. POUR QUI CE LIVRE ? Tous dès 15 ans.[ Chronique " Adultes et adolescents " dans " Plaisir de Lire ", numéro 187 - mars 2019 .Cette petite revue trimestrielle est sous-titrée : "Littérature et vie chrétienne " , elle parait depuis 1966 et est dirigée par Marie de l'Aubier . Vous pouvez demander une documentation de la part de Chiré à l'adresse : " Plaisir de Lire " 57 route Nationale - 80160 - Flers-sur-Noye ]