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Gringoire 1928 - 1944

Référence : 107114
2 avis
Date de parution : 4 décembre 2018
Auteur : DUPONT (Georges)
EAN 13 : 9782851623041
Nb de pages : 252
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Description
"Gringoire" est un hebdomadaire social, politique et littéraire qui remporta la plus forte vente de presse en France entre les deux Grandes Guerres. Ses campagnes marquèrent les principaux événements de cette époque.
Fondé en 1928 par Horace de Carbuccia, assisté de Joseph Kessel et Georges Suarez, les plus grands auteurs et dessinateurs de l'époque qui y participèrent sont répertoriés avec la liste de leurs écrits et des éléments biographiques. Il fut le premier journal à dénoncer ce qui se préparait dans l'Allemagne d'Hitler, en envoyant sur place Xavier de Hauteclocque, finançant et publiant ses reportages.
Fait notable dans l'histoire de la presse française, "Gringoire" ne dépendit d'aucun groupe financier ou commercial, ni d'un parti politique, mais de son seul patron directeur-général, Horace de Carbuccia, animé par les leçons de la Grande Guerre, auteur de "Le Massacre de la Victoire" paru aux Editions de Paris.
TitreGringoire 1928 - 1944
Auteur DUPONT (Georges)
ÉditeurPARIS CONSEP (EDITIONS DE)
Date de parution4 décembre 2018
Nb de pages252
EAN 139782851623041
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)16
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.43
Critique du libraire
« En 1928, l'éditeur Horace de Carbuccia créa l'hebdomadaire Gringoire qui allait devenir rapidement, en quelques années, le plus fort tirage de la presse française. Dans un livre passionnant, Georges Dupont raconte l'histoire de ce qu'il faut bien appeler une aventure exceptionnelle.  

« Horace de Carbuccia est né à Paris en 1891, issu d'une ancienne et illustre famille corse. Après sa mobilisation pour la Grande Guerre (au cours de laquelle il fut blessé et décoré de la Médaille militaire et de la Légion d'honneur), il fonda, en 1921, La Revue de France (obtenant pour sa rédaction, la collaboration de 22 écrivains, membres de l'Académie française), puis, en 1924, il lança Les Éditions de France « qui feront paraître une douzaine de volumes chaque mois » obtenant de très forts tirages et, parfois, d'immenses succès avec des livres d'Henri Béraud, Somerset Maugham, Paul Chack ou Joseph Kessel (entre autres). C'est pour soutenir ces éditions qu'il prit la décision de créer un Journal hebdomadaire, social, politique et littéraire, aidé par J. Kessel et Georges Suarez, qui reçut le titre de Gringoire et connut une ascension fulgurante avec un tirage de plus de 200 000 exemplaires dès janvier 1929, pour atteindre le chiffre de 975 000 exemplaires en 1936 ! Un succès sans précédent dans l'histoire du journalisme français politique et littéraire, dû principalement à la personnalité, au talent et au sens commercial de l'exceptionnel patron de presse que fut Carbuccia, ce qui lui valut, évidemment, d'être critiqué par nombre d'adversaires, envieux et jaloux, puisqu'il était parvenu à obtenir « l' éblouissante collaboration des meilleurs romanciers de son temps » (P. Morand, P. Benoît, Colette, Carco, Bernanos, Maurois, Simenon...).  

« Pour le domaine politique, il s'attacha les talents des plumes d'une importante notoriété, tout en « dirigeant lui-même, avec fermeté la ligne éditoriale du journal, n'admettant pas de dérive par rapport à la ligne politique qu'il s'était fixée » (cette position intransigeante fut la raison du départ de quelques-uns de ses principaux rédacteurs, tels G. Suarez en 1930 et, plus tard, Henri Béraud en 1943).  

« Comme pour nombre de journaux de l'époque la période de la Deuxième Guerre lui fut fatale en raison des engagements qu'il était impossible de passer sous silence. Dans les premières années, il soutint le maréchal Pétain, puis, dans les dernières semaines de 1942, après l'occupation de la zone libre, il « a progressivement modifié la ligne du journal et bientôt cessé de soutenir le gouvernement de Vichy et développé la partie littéraire au détriment de la partie politique », ce qui entraîna le départ de forts caractères, tels Béraud ou Philippe Henriot. Au terme du conflit, il fut victime de l'épuration : le journal et les Éditions de France disparurent en 1944 et, lui-même, quelque temps inquiété, ne fut victime d'aucune condamnation. Lorsque son fils Jean-Luc a souhaité fonder à son tour une maison d'édition, il lui fut interdit de reprendre le nom de celle de son père (Éditions de France) et l'appela Éditions de Paris.  

« Horace de Carbuccia est mort en 1975 et a laissé pour la postérité un livre de souvenirs qui donne bien des précisions et anecdotes savoureuses sur son époque et son incomparable aventure : Le Massacre de la victoire (Éd. de Paris, 2015).  

« Quelques mots encore sur le contenu du livre de Georges Dupont. C'est une mine d'informations, exposant le tableau général des divers aspects de la palette du journal, avec des précisions, des noms des chiffres qui apportent la preuve que cet hebdomadaire était réellement très anticonformiste et totalement indépendant. Les différents chapitres abordent les diverses formes du contenu de la rédaction (éditoriaux, chroniques, romans, récits et nouvelles, reportages, dessins, etc.) avec, en annexes, la mention des noms de tous les collaborateurs répertoriés et dessinateurs sélectionnés et les listes des textes publiés, par genres avec pour chacun les noms des auteurs ! Nous donnons une mention spéciale au chapitre « La littérature maritime », dont la rédaction a été confiée à notre ami de longue date, l'écrivain de la mer, René Moniot-Beaumont (fidèlement présent aux Journées Chouannes de Chiré depuis pratiquement les origines, dans les années 70 !).  


« L'ouvrage a été publié par Jean-Luc de Carbuccia, pour rendre ainsi hommage à son père, aux Éditions de Paris. » 

Jérôme Seguin, dans Lectures Françaises n° 743 (mars 2019)
Les avis clients
Nous servions librement !
5/5 Lectures Françaises .
.----. Dans son livre, H. de Carbuccia écrit : " Jamais nous n'avons perçu d'argent à une caisse occulte française ou étrangère. Aucun mécène, aucun groupe financier, aucun gouvernement ne nous a subventionnés. Gringoire ne se vendait qu'à ses lecteurs. Nul ne pouvait prétendre à imposer ses lois ou même sa copie (...). Après la défaite de 1940, j'ai refusé la plus honorable des subventions : celle du gouvernement du maréchal Pétain qui versait deux cent mille, parfois trois cent mille francs, par mois, à chaque journal replié en zone libre. A l'exemple de Charles Maurras, directeur de l'Action Française, nous servions librement ". [ Note publiée par Lectures Française à la suite d'une présentation du livre de Georges Dupont " Gringoire - 1928-1944 " .Vous trouverez la majorité des numéros de notre revue en vente sur ce site ]
Souvenirs .
5/5 Jean Auguy .
J'ai beaucoup apprécié Jean-Luc de Carbuccia ( fils du directeur de Gringoire ) avec lequel j'ai eu des relations commerciales très régulières . C'est chez lui que j'ai déjeuné avec Jean Ferré que j'avais déjà rencontré à Madrid ; c'était une réunion de travail pour préparer la première fête du livre de Radio Courtoisie . C'est donc dire que je découvre ce livre avec plaisir, il sera lu, c'est certain, dans les semaines qui viennent ; j'aime beaucoup lire des livres dans la mouvance d' auteurs ou d' évènements que j'ai connus ! .