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Les dissensions ecclésiales, un défi pour l´Église catholique

Référence : 109310
2 avis
Date de parution : 27 juin 2019
Éditeur : CERF (EDITIONS DU)
EAN 13 : 9782204132626
Nb de pages : 918
45.00
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Description
Depuis l'origine du christianisme, l'unité de l'Eglise fondée sur la foi, le culte et la communion hiérarchique avec le successeur de Pierre se trouve confrontée à des dissensions doctrinales ou disciplinaires. Tantôt ces crises prennent la forme de controverses internes à l'Eglise romaine. Tantôt elles aboutissent à de véritables dissidences impliquant des ruptures institutionnelles.
Aujourd'hui, les catholiques peinent à parler d'une seule voix sur des thèmes essentiels, tandis que le dialogue oecuménique tarde à restaurer l'unité parfaite entre baptisés. Ces deux problématiques méritent d'être abordées conjointement, car l'unité entre catholiques est le prélude indispensable à toute réconciliation entre chrétiens.
L'histoire est maîtresse de vie. C'est pourquoi à travers un long parcours chronologique qui mène le lecteur de l'Antiquité à l'époque contemporaine, cette étude évoque les solutions doctrinales, canoniques et pastorales mises en oeuvre au fil des siècles pour résoudre les crises qui ont surgi dans l'Eglise, puis répond à trois questions en lien avec l'actualité. Que faire pour éviter de nouvelles ruptures dans l'Eglise ? Comment réagir face aux conflits ? Quel chemin emprunter pour réconcilier les chrétiens ?
Résolument ancrée dans la Révélation chrétienne et la tradition catholique, cette étude interdisciplinaire propose une série de réflexions stimulantes sur l'unité, afin d'aider tous les disciples du Christ à affronter courageusement leurs divergences. 
Ordonné prêtre pour la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X en 2009, l'abbé Pierre-Marie Berthe est archiviste paléographe (2004), docteur en histoire de l'université Paris-Sorbonne (2008) et docteur en droit canonique de l'université de Strasbourg (2018).
TitreLes dissensions ecclésiales, un défi pour l´Église catholique
Auteur BERTHE (Abbé Pierre-Marie)
ÉditeurCERF (EDITIONS DU)
Date de parution27 juin 2019
Nb de pages918
EAN 139782204132626
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)45
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)230
Poids (en Kg)1.23
Biographie
Abbé Pierre-Marie BERTHE (1979 - )
Abbé Pierre-Marie BERTHE (1979 - ) L'abbé Pierre-Marie Berthe est né à Nancy le 27 avril 1979 et a été ordonné prêtre au sein de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, le 29 juin 2009. Voir plus
Les avis clients
Réponse de la Tradition au naufrage conciliaire
5/5 MEDIAS-PRESSE.INFO
.----. Dans la Simandre de novembre-décembre 2019, la Fraternité de la Transfiguration disait NON au livre-thèse de l’abbé Pierre-Marie BERTHE qui semblait accréditer l’idée que le combat de Mgr Lefebvre n’était pas tellement doctrinal mais qu’il avait des raisons surtout d’ordre psychologique. Et la Transfiguration d’interpeler le dit-abbé en écrivant : « Le combat pour la messe de toujours et contre la nouvelle messe est doctrinal. J’ose espérer que vous en êtes convaincu. Mgr Lefebvre déclarait ce nouvel Ordo « équivoque » et « dangereux pour la foi ». Le combat contre les erreurs de Vatican II est doctrinal. Là aussi j’ose espérer que vous en êtes convaincu. » Dans son édition de janvier-février 2020, la Simandre revient sur le livre-thèse « litigieux » et aborde avec force et netteté le problème de l’œcuménisme mal compris par M. l’abbé Pierre-Marie Berthe ou, plutôt, « digéré » par son auteur avec un esprit propre à ne pas se mettre à mal avec l’Eglise dite « conciliaire » … Pour notre part, nous préférons en rester à ce que déclarait Don Davide Pagliarani, l’actuel Supérieur Général de la FSSPX à laquelle appartient toujours M. l’abbé Pierre-Marie Berthe, dans la conférence qu’il a donnée le 18 janvier dernier « La réponse de la Tradition au naufrage conciliaire » et que l’on peut écouter sur La Porte Latine , le site du District de France. Christian LASSALE [ Le 2ème texte de La Simandre figure ci-dessus ]
Œcuménisme : La Fraternité de la Transfiguration dit une seconde fois NON.
5/5 La Simandre
.----. « En cette période de l’année durant laquelle l’Église nous demande de prier, du 18 au 25 janvier, pour le retour à l’unité catholique des chrétiens séparés, nous lisons dans le livre ci-dessus mentionné, écrit récemment, (p. 800) sous le chapitre ni : « Comment préparer des réconciliations futures » (p. 794) et au paragraphe C : « Des lois qui manifestent et suscitent le désir de l’unité entre chrétiens », les propos suivants : «… Pour que le désir d’unité entre chrétiens ait une forme concrète, il revient au législateur de prévoir rencontres, échanges, prières… Lorsque catholiques et chrétiens non catholiques adressent ensemble des prières, ils doivent demander la grâce de parvenir à dépasser leurs divergences pour être unis dans la foi et la charité autour du successeur de Pierre… De plus, ces prières communes de supplication doivent se faire loin de l’autel pour rappeler la distance qui reste à parcourir, avant d’envisager une réconciliation formelle ». Ces lignes sont quand même surprenantes lorsqu’elles émanent d’un prêtre de Tradition, car jusqu’à la révolution conciliaire, il était demandé aux catholiques de ne pas s’associer à des chrétiens non catholiques, et à plus forte raison de ne pas prier avec eux. L’encyclique « Mortalium animos » de Pie XI précise, à l’opposé, de ce qui est écrit ci-dessus : « On comprend donc, Vénérables frères, pourquoi ce Siège apostolique n ‘a jamais autorisé les fidèles à prendre part aux congrès des non-catholiques : il ‘n’est pas permis en effet, de procurer la réunion des chrétiens autrement qu’en poussant au retour des dissidents à la seule véritable Eglise du Christ… ». Mais alors, puisqu’il y a contradiction entre les propos de notre auteur et ceux du Pape Pie XI – qui est pourtant l’expression du magistère pérenne de l’Église – on est en droit de se poser la question : où notre auteur a-t-il trouvé l’inspiration de ce qu’il écrit ? La réponse ne se trouverait-elle pas dans deux documents : Dans « Unitatis Redintegratio » du 21 novembre 1964 (texte du Concile Vatican II) : § 8 : « En certaines circonstances particulières, par exemple lors des prières prévues « pour l’unité » et lors des réunions œcuméniques, il est permis, bien plus il est souhaitable, que les catholiques s’associent pour prier avec les frères séparés. De telles supplications communes sont assurément un moyen efficace de demander la grâce de l’unité… ». Dans l’encyclique de Jean-Paul II « Ut unum sint » du 25 mai 1995, sous le titre : la priorité de la prière : § 21 : « Cet amour trouve son expression la plus accomplie dans la prière commune. Quand les frères qui ne sont plus dans une parfaite communion se réunissent pour prier, le Concile Vatican II définit leur prière comme l’âme de tout le mouvement œcuménique ». D’ailleurs notre auteur propose aussi le dialogue comme moyen de résoudre les dissensions (p. 781 -782-783-784). Or c’est justement ce même dialogue que propose, avant lui, le Pape Jean-Paul II dans « Ut unum sint » sous le titre « Le dialogue pour résoudre les divergences ». (§ 36 à 39). << Remarquons que « dissensions », « divergences » ou d’autres termes semblables sont des expressions utilisées pour ne pas heurter les chrétiens non catholiques, précise notre auteur, contrairement à schismes ou hérésies (p. 13-14, 25). Rappelons que l’œcuménisme actuel, prôné officiellement depuis Vatican n jusqu’à aujourd’hui, est un faux œcuménisme qui est en rupture avec l’attitude qu’a toujours tenu l’Église. Il rejette le principe du retour à l’Église catholique. Il est par conséquent extrêmement surprenant de découvrir sous la plume d’un auteur, qui est censé refuser le dernier concile atypique et son côté novateur, des propositions qui sembleraient issues de Vatican II et de ses développements. » (1) Les dissensions ecclésiales, un défi pour l’Église catholique, Ed. du Cerf 2019, p. 711. [ La Simandre de janvier-février 2020 ; Fraternité de la Transfiguration. Maison Saint-Joseph. “Le Bois”. 36220 – Mérigny ]