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Journal d´un curé de campagne

Référence : 110155
4 avis
Date de parution : 14 mai 2019
Collection : LE SAVOIR
EAN 13 : 9791095550068
Nb de pages : 304
16.00
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Description
"J'ai décidé ce matin de ne pas prolonger l'expérience au-delà des douze mois qui vont suivre. Au 25 novembre prochain, je mettrai ces feuilles au feu, je tâcherai de les oublier. Cette résolution prise après la messe ne m'a rassuré qu'un moment".  
Georges Bernanos, né le 20 février 1888 à Paris et mort le 5 juillet 1948 à Neuilly-sur-Seine, auteur notamment de "Sous le soleil de Satan", et de "Nouvelles histoires de Mouchettes", adaptés au cinéma par Maurice Pialat et Robert Bresson, figure parmi les plies grands écrivains de la première moitié du XXe siècle.
TitreJournal d´un curé de campagne
Auteur BERNANOS (Georges)
ÉditeurCONSPIRATION (EDITIONS)
Date de parution14 mai 2019
Nb de pages304
CollectionLE SAVOIR
EAN 139791095550068
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)130
Hauteur (en mm)190
Poids (en Kg)0.32
Critique du libraire
" On pourra saisir dès 19 ans l'âpre beauté de cet ouvrage, mais il ne plaira pas à tout le monde. C'est une tranche de vie, celle d'un prêtre malade. C'est dire que le ton n'est pas joyeux. " 

Itinéraire spirituel d'un prêtre dont la vocation était de participer à la Passion du Christ .
Les avis clients
Table Ronde .
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Les différents types de prêtres, depuis le saint jusqu'au malheureux défroqué . A travers eux, toute l'importance du sacerdoce . Le personnage principal est ici "le Prêtre" , incarné en des hommes très divers . Tous en définitive témoignent de la grandeur de leur mission . C'est au cours de la discussion que les jeunes ont compris cela . Seuls ils avaient trouvé le livre difficile . Après la Table Ronde ils étaient conscients d'avoir beaucoup appris et lu un très beau livre . Les filles avaient mieux compris car leur maturité était nettement supérieure . [ " Plaisir de Lire " , numéro 20 , automne 1972 ]
Magnifique, riche ...
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Mais lui, le petit curé de campagne malade, on ne lui donne pas de nom. Il est "le Prêtre", dans toute son humilité, son oblation, sa lutte farouche contre le mal . Il est pauvre, mais pour lui c'est tout naturel . Il souffre de sa maladie, de sa solitude, des racontars stupides sur lui, mais il trouve cela parfaitement logique tant il se juge indigne . Humilité totale ! Et dire que lorsqu'il écrit pour mieux mettre ses pensées au clair, pour en somme ne plus être seul, mais face à cet ami qu'est son journal, il a peur d'être orgueilleux ! C'est qu'il se bat contre l'orgueil des autres, la haine qui est en eux, leurs mensonges (pensons aux châtelains) ou leurs refus (pensons au Docteur Delbende) . Alors là, toujours tout naturellement, il devient terrible . Comme il le dit lui-même "Qu'ont-ils donc à regarder ainsi ma pauvre figure ?" - Il les ébranle, il leur fait peur en les plaçant devant leur problème dans toute sa gravité . Les calomnies , la solitude morale qui s'ensuivent, les épreuves qu'il subit après chacune de ses victoires, dessinent sous nos yeux, peu à peu, la figure d'un saint . Un Saint qui a une vocation très spéciale - et ici nous retrouvons un thème cher à Bernanos - il est choisi pour assister le Christ dans la douleur et l'abandon total du jardin des Oliviers . Une conversation avec le curé de Torcy lui révèle cela . Il en est si bouleversé qu'il a du mal à cacher ses larmes . Ce curé sans nom est-il triste ? Son enfance miséreuse, sa maladie, cette vocation d'oblation pourraient le faire croire . Pourtant il a été un élève brillant . Il est jeune et pourrait être gai . Cette folle course en moto avec son seul ami à peine entrevu est la preuve qu'il n'est pas un être morbide . Il n'est pas triste, il est malade . Chacune de ses démarches débusque le démon qu'il prend sur lui : "Âme pour âme" dit-il à la jeune Chantal . Et sa sérénité finale, après son acceptation de la mort, s'épanouit dans cette phrase : "Tout est grâce". POUR QUI CE LIVRE ? : Ce livre magnifique est si riche qu'i ne peut être compris avant 18 ans . Cependant en table ronde, avec des animateurs bien formés, il peut, dès 16 ans, permettre d'étudier les problèmes du sacerdoce, si brûlants à l'heure actuelle . [ " Plaisir de Lire " , numéro 19 , grandes vacances 1972 ]
Une oeuvre qui ennoblit la profession d'écrivain !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Qu'un père de famille nombreuse plein de force, plongé dans la vie des cités, puisse écrire le journal intime d'un petit curé de campagne malade et qu'il le fasse avec cette profondeur, cette élévation, cette vérité, cette simplicité, voilà qui est prodigieux. Voilà qui classe un auteur . C'est ici du plus grand Bernanos et une œuvre comme celle-ci ennoblit la profession d'écrivain qui souffre tant par ailleurs. Qui est ce Curé de campagne ? On ne le sait pas . On ignore son nom... On connait les noms de châtelains, de quelques paroissiens, d'une fillette malicieuse sinon maline . On connait trois autres curés, celui de Blangernon, le doyen, un peu administratif mais bon prêtre, soucieux des plus jeunes et de chaque paroisse ; le curé de Torcy, vigoureux flamand qui dut remporter sur lui-même bien des victoires, résister à l'idée de "faire du social" , bâti comme il le dit, "pour la guerre d'usure" contre le mal chez ses paroissiens et lourd de bon sens et d'expérience chèrement acquise : le défroqué aussi, véritable épave qui se leurre lui-même autant qu'il voudrait leurrer les autres . ( suite ... )
Rien de pire qu’un prêtre médiocre !
5/5 Une citation.
.----. Une citation de : bibliothequedecombat : "Il n’est rien de pire que le prêtre médiocre, tant le contraste est saisissant entre la sublimité du mystère qu’il prêche et l’effrayante vilenie de ses actions." Georges BERNANOS (1888 - 1948)