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Tir à vue - La répression selon Macron

Référence : 110653
3 avis
Date de parution : 15 octobre 2019
EAN 13 : 9782372711425
Nb de pages : 250
19.00
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Description
Samedi 8 décembre 2018. Paris, Champs-Élysées. Acte IV du mouvement des "Gilets jaunes".
Une barricade proche du drugstore est incendiée par des casseurs. Les forces de l'ordre, censées les réprimer, tirent une volée de grenades lacrymogènes sur des manifestants pacifiques regroupés de l'autre côté de l'avenue.
Soudain, touchée par un des projectiles, Fiorina s'écroule, le visage en sang. Transportée en urgence, elle est opérée le soir même : fractures du nez, du visage, traumatisme crânien. Le pronostic s'avère lourd, très lourd : l'oeil gauche de la jeune étudiante de 20 ans est définitivement perdu.
Aujourd'hui, faisant preuve d'une rare énergie, Fiorina témoigne : si elle est venue d'Amiens pour manifester au côté de son fiancé, c'est tout autant pour défendre la dignité des travailleurs de la France "périphérique" que pour s'opposer au Pacte mondial sur les migrations des Nations unies qu'Emmanuel Macron s'apprêtait à signer à Marrakech.
Face au silence des médias du système, à l'indifférence du gouvernement, à l'obstruction de la justice, la jeune étudiante en philosophie a décidé de ne pas baisser les bras. Elle livre ici une analyse sans concession des événements des derniers mois, au plus près de ce qu'elle a vécu.
Courageuse et lucide, elle invite la jeunesse de France à se lever pour défendre ses valeurs. 
Fiorina Lignier, 20 ans, étudiante en philosophie originaire d'Amiens, signe ici son premier essai.
TitreTir à vue - La répression selon Macron
Auteur LIGNIER (Fiorina)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution15 octobre 2019
Nb de pages250
EAN 139782372711425
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.30
Critique du libraire
  • Le témoignage bouleversant d'une jeune étudiante en philosophie éborgnée par la police de Castaner lors de la manifestation des Gilets jaunes du 8 décembre 2018 
  • La vie, les souffrances, les aspirations d'une jeune femme engagée auprès des plus pauvres 
  • Une déclaration d'amour pour la France, sa culture et ses racines 
  • Une voix nouvelle pour refonder la politique et l'économie sur une démocratie participative
  • Les avis clients
    Les gilets jaunes blessés n’ont pas eu le même traitement que Michel Zecler »
    5/5 https://www.bvoltaire.fr/
    .----. Fiorina Lignier, 22 ans, a été grièvement blessée et a perdu un œil, après un tir de LBD, en décembre 2018, au cours d’une manifestation de gilets jaunes. Boulevard Voltaire a pris de ses nouvelles, deux ans après les faits. La jeune femme déplore le deux poids deux mesures dans le traitement des dossiers. L’enquête n’avance pas auprès de l’IGPN alors que l’affaire Michel Zecler a été surmédiatisée et, selon elle, soutenue politiquement. Alors que le débat tourne autour des violences policières, avec notamment ce producteur de musique, Michel Zecler, nous avons voulu savoir où vous en étiez puisque que rappelons-le, vous avez été victime d’un tir de LBD à bout portant qui vous a ôté un œil. Où en est l’enquête ? Au niveau santé, j’attends toujours une prochaine opération puisque j’ai toujours très mal. Au niveau de l’enquête, c’est toujours au point mort. Cela fait presque deux ans qu’ils ont les noms de tous les policiers qui étaient présents, mais l’enquête n’avance pas. Et judiciairement, c’est également au point mort. Concernant votre opération, vous ne savez toujours pas quand la situation pourra s’améliorer. Hier, j’ai eu un scanner et j’ai appris que mon nez allait être lui aussi reconstruit, puisque j’ai un problème avec mes voies lacrymales. Pour le moment, aucune date d’opération n’est encore posée. Ressentez-vous de la douleur continuellement ? Au niveau de l’œil, le nerf a été touché. Par conséquent la douleur est toujours présente. On m’a vissé des plaques sur les os et je ne les supporte plus. On va donc me les retirer. Quasiment tous les jours, je souffre au niveau des os et à la tête. On ne s’est toujours pas quand l’enquête sera rendue publique. Vous n’avez aucune nouvelle de l’institution policière depuis le début. J’ai eu un dernier rendez-vous avec l’IGPN en avril 2020. C’était juste pour me dire que l’enquête n’avançait pas. Je devais également avoir un rendez-vous avec le juge, mais cela fait un an que j’attends. Êtes-vous en accord avec ces différentes prises de position par rapport au débat sur les violences policières ? Cela dépend. Dire que la police est violente de manière systémique, je n’y crois pas du tout. Certains policiers font des bavures et des choses qu’il ne faudrait pas faire, mais de là à dire que toute la police est violente, je ne crois pas. Macron ne voulait pas avouer que les violences concernant les Gilets jaunes étaient des violences policières. On voit très bien que pour les affaires comme celle de Michel Zecler, il faut l’appui politique et médiatique pour que les enquêtes avancent. En quelques jours, l’affaire de Michel Zecler est bouclée, alors que moi j’attends depuis deux ans et je ne suis pas la seule à attendre. Vous dénoncez le deux poids deux mesures. Selon vous, à quoi est dû ce deux poids deux mesures ? Ils sont opposés au pouvoir donc l’appui politique n’est pas là. Le système s’est totalement opposé aux Gilets jaunes. Pour eux, il est complètement normal de ne pas donner suite et de ne pas appuyer pour que les enquêtes aboutissent. Avez-vous pu reprendre des études ? J’ai essayé plusieurs fois, mais j’ai beaucoup trop mal. Aujourd’hui, j’ai peur de sortir. J’ai peur de la police en elle-même. Ne serait-ce que pour sortir toute seule, je n’y arrive plus. Il faut tout le temps que mon conjoint soit avec moi. Dans les universités, il y a énormément de monde, ce n’est pas possible. Pour vous, le confinement dur depuis deux ans… Je n’ai pas ressenti le confinement puisque je suis dans la même situation depuis deux ans. [ 10 Décembre 2020 ]
    La justice ? ? ?
    5/5 Le Parisien .
    .----. Elle est un symbole malgré elle. Fiorina, 21 ans, étudiante en philo à la fac d'Amiens (Somme) qui vient de sortir un livre (« Tir à vue : la répression selon Macron », Ed. Via Romana) a fait le tour des télévisions du monde entier le 8 décembre 2018 quand elle gisait à terre sur les Champs-Elysées le visage en sang, alors qu'à côté le Drugstore Publicis menaçait de flamber. « Un tir de grenade m'a touché en plein visage », raconte la jeune femme qui en mai dernier figurait sur une liste identitaire avec Renaud Camus aux européennes. « J'ai ressenti comme une décharge dans tout le corps, j'avalais mon sang. J'entendais les gens hurler, c'est la panique, je me vois mourir. » Pour elle et son compagnon, c'était leur première manifestation. « Je voyais tous ces Gilets jaunes sur les ronds-points, je me disais que c'était le moment de participer. Si on pouvait faire basculer Macron, c'était maintenant. Pas la République, j'y tiens, mais Macron. » Arrivée à l'hôpital Cochin, elle demande aux chirurgiens si elle reverra un jour de son œil blessé. « Non, jamais m'ont-ils répondu. On vit ça comme un deuil, la colère se mélange à la tristesse. Quand je voyais mes frères baisser les yeux, ma mère pleurer, c'était affreux. » La vie de Fiorina, depuis un an, est confinée dans son petit appartement, en dehors des opérations. « J'en ai eu quatre, restructuration de la face, sept plaques dans le visage, une grille en titane pour tenir l'œil… Je porte des lunettes noires tout le temps, je suis incapable de me laver seule, de faire à manger… » Elle a bien essayé de retourner à l'université, « mais c'est impossible, je ne tiens pas physiquement » même si elle rêve de « retrouver une vie normale ». Et puis il y a la morphine contre la douleur. « Je ne veux pas être dépendante. Quelquefois, j'essaie de m'en passer pendant plusieurs jours, mais c'est dur ». Son dossier a été transmis à la justice après l'enquête IGPN et une information judiciaire ouverte. Son procès, ou plutôt celui du tireur, elle l'attend avec impatience, même si elle sait que « cela pourra prendre des années ». Ce samedi, elle ne sera pas à Paris. « Mais le 8 décembre, je reviendrai là où j'ai perdu mon œil. C'est une démarche personnelle. » [ Site internet Le Parisien, 16 novembre 2019 ]
    Justice rapide ?
    5/5 Nous sommes partout
    .----. Fiorina Lignier : “La justice est rapide pour juger les Gilets Jaunes pas les policiers qui mutilent” Fiorina Lignier, 20 ans, étudiante en philosophie originaire d’Amiens a perdu un œil en participant en décembre 2018 à une manifestation de Gilets Jaunes, à Paris. Dans Tir à vue : la répression selon Macron, paru aux Editions Via Romana, elle livre ici une analyse sans concession des événements des derniers mois, au plus près de ce qu’elle a vécu. Courageuse et lucide, elle invite la jeunesse de France à se lever pour défendre ses valeurs. Le 8 décembre 2018, vous allez manifester avec les Gilets Jaunes (Acte IV) à Paris. C’est votre première manifestation, vous venez d’Amiens (Picardie), de cette France considérée à juste titre comme périphérique. Quelle était alors votre motivation profonde ? Fiorina Lignier : Je me devais de me joindre à ce grand mouvement populaire pour demander une baisse de l’imposition en France et une vraie reconnaissance de la valeur travail. Aussi il fallait faire entendre la voix de ceux que l’on entend jamais, dénoncer le pacte de Marrakech (qui allait être signé) et protester contre la politique menée par ce gouvernement en général (notamment contre les retraités). Le drame arrive, un tir irresponsable qui vous mutile alors que vous ne représentiez aucune menace. Vous avez déposé une plainte. Qu’en est-il à ce jour ? FL : Mon cas a été signalé dés le 10 décembre à l’IGPN, ma plainte enregistrée le 14 décembre. Un juge d’instruction a été saisi au mois d’août et j’espère enfin avoir accès à mon dossier ce-mois ci. Donc dans les faits, j’attends et il ne s’est rien passé pour le moment. Toujours pas de procès en vue. La justice est réactive pour faire condamner les Gilets Jaunes, mais pas pour condamner les policiers qui mutilent. Il y a le tir. Il y a la reconstruction, la reconstruction de votre visage. Où en êtes-vous par rapport aux soins et par rapport à la reconnaissance de la violence d’état dont vous avez été victime ? FL : J’ai subi 4 opérations. La première la suturation de mon œil, puis une seconde pour reconstruire ma face avec pas moins 7 plaques qui ont été vissées sur mon visage ainsi que la pose d’une grille en titane. Mais mon œil me faisait trop souffrir, il a fallu procéder à une énucléation (retirer mon œil) et la mise en place d’une prothèse. Une quatrième opération a du avoir lieu, car l’implantation de la prothèse n’avait pas réussi à 100%. J’attends maintenant une cinquième opération d’ici quelques semaines. Je souffre toujours, ça fait maintenant 10 mois que je suis sous morphine, qui n’a plus d’effet car mon corps s’est habitué. Je ne suis nullement aidée par l’Etat, je me sens comme oubliée de la puissance étatique. Vous avez subi le déferlement des médias contre vous avec l’inévitable reductio ad hitlerum pour le dessin d’une ado potache, dessin représentant une croix gammée et pris en photo sur une plage. Cela ne ressemble-t-il pas à un deuxième tir destiné à vous abattre psychologiquement et politiquement ? FL : Je me suis engagée aux européennes sur une liste contre le Grand Remplacement, le système ne peut accepter de telles idées. Les médias se sont déchaînés pour me faire taire et salir les Gilets Jaunes par la même occasion en tentant de les associer au nazisme. Accusation sans fondement évidement, et comme vous le dites avec le but de m’abattre politiquement. Mais au-delà, il faut bien se rendre compte que pour les médias, un dessin effacé par la marée en 5 minutes est plus important qu’une jeune fille innocente qui perd un œil. Tous les grands médias ont parlé de ce dessin, alors qu’ils se sont montrés bien silencieux pour la perte de mon œil, drôles de priorités… Vous étiez étudiante en philosophie. Comment gérez-vous maintenant vos études et votre vie quotidienne ? FL : Et bien depuis le 8 décembre 2018 je ne suis retournée que 3 fois à la fac. J’ai essayé, mais je suis incapable de poursuivre mes études pour le moment. Ma vie est comme sur pause. Bientôt un an après, je ne supporte ni le bruit, ni la lumière, ni la foule, autant vous dire que je ne suis pas prête de retourner à la fac. Avec la fatigue qui s’accumule, et les douleurs qui s’amplifient depuis plusieurs mois maintenant, je me retrouve comme au mois de janvier. Alitée le plus souvent, plongée dans le noir, demandant de l’aide pour cuisiner ou me doucher. Avez-vous été la cible des mouvements antifas d’Amiens qui, nous le savons, sont très actifs ? FL : J’ai reçu des menaces comme par exemple le fait qu’on allait “m’arracher l’autre œil”, mais je n’ai pas peur. Ils parlent avec l’anonymat d’internet , mais dans la vie réelle, pour le moment, ils n’ont rien fait. Parlons du politique. Vous allez sortir un livre le 14 novembre chez Via Romana “Tir à vue” (La répression selon Macron). Pourriez-vous nous dire un peu, sans tout dévoiler, la trame de cet ouvrage ? FL: Dans ce livre j’explique ce qu’il m’est arrivé, mon parcours, je reviens sur mes doutes et sur ce qui m’a poussé à ne pas baisser les bras. Mon Fiancé, Jacob Maxime, a écrit plusieurs chapitres où il livre une analyse sans concession du mouvement des Gilets Jaunes. Il revient sur la répression terrible qu’ils ont subie, le traitement médiatique, comment l’Etat a voulu “casser” le mouvement, mais aussi qui sont ces Gilets Jaunes et ce qu’ils ont apporté. Au delà de cet ouvrage, pensez-vous mener un combat politique ? FL: Je serai là où je pourrai me rendre utile, s’il faut s’engager je le ferais. Avez-vous reçu un soutien dans la famille nationaliste ? FL: Oui, j’ai été très soutenue par la grande famille de la droite nationale. De Daniel Conversano à Jean-Marie Le Pen, en passant par Le Gallou, Collard… et tant d’autres. Mais aussi des milliers d’anonymes, merci à tous ceux qui se sont mobilisés pour moi, vous m’avez permis de ne pas être oubliée, que mon cas soit connu de tous. { Publié le 6 novembre 2019 dans Arts & Lettres & Chansons ; signé : Klara Von Kustniz sur le site " Nous sommes partout " }