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La Révolution nationale

Référence : 110662
2 avis
Date de parution : 1 septembre 2019
Auteur : VALOIS (Georges)
EAN 13 : 9782491446017
Nb de pages : 196
9.90
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Description
S'il faut lire Valois, ce n'est pas pour en tirer quelque philosophie abstraite, mais pour se gonfler de l'énergie du combattant. Que le lecteur s'y prépare : il ne tient pas là un ouvrage qui se lit avec la tête, mais avec le coeur. Qu'il vide son esprit de toutes les abstractions que la modernité libérale y a ancrées, qu'il décolonise son imaginaire du matérialisme bourgeois, des droits de l'homme et des mentions légales de son contrat de téléphonie. Contre ce qui est calculable, Valois exalte ce qui n'a pas de prix : la grandeur et l'héroïsme. Valois parle aux hommes des grandes nations. Valois écrit pour une nouvelle élite de combattants.  

Georges Valois (1878-1945), issu d'une lignée paysanne et ouvrière, fut l'une des grandes figures intellectuelles de la première moitié du XXe siècle. Un esprit inclassable qui oscilla entre l'anarchisme, le syndicalisme, le monarchisme et le fascisme, fidèle à sa volonté de dépasser les clivages sociaux, dans une vision organique et corporatiste de la nation.
TitreLa Révolution nationale
Auteur VALOIS (Georges)
ÉditeurLA NOUVELLE LIBRAIRIE (EDITIONS)
Date de parution1 septembre 2019
Nb de pages196
EAN 139782491446017
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)16
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)190
Poids (en Kg)0.20
Critique du libraire

" Avec La Révolution nationale, les Gilets jaunes ont trouvé leur doctrine. Reste à l'accomplir ! "
Les avis clients
Manuel du combattant ?
5/5 Lecture et Tradition .
.----. Réédition du texte de 1924, Georges Valois avait fondé le premier parti fasciste français pour s'opposer à Maurras qu'il considérait trop attentiste . Son ouvrage est, en quelque sorte, le manuel du combattant selon Valois . [ " Sous les feux de la rampe...par Mickael Savigny dans " Lecture et Tradition " , numéro 105 , nouvelle série - janvier 2020 . Notre revue parait depuis plus de 50 ans (1966) et tous les numéros sont présentés sur ce site en étant très souvent encore disponibles ]
En terminer avec la médiocrité structurelle
5/5 Boulevard Voltaire .
.----. Les Gilets jaunes représenteraient-ils la troisième voie attendue, celle qui tourne ostensiblement le dos aux échecs du libéralisme progressiste comme aux aberrations du sociétalisme libertaire, tous deux avatars du socialisme gauchiste mitterrandien et du capitalisme macronien de la séduction ? Telle est l’hypothèse que pourrait suggérer la lecture ébouriffante de La Révolution nationale publiée par Georges Valois en 1924. Personnalité atypique que ce condensé idéologique d’histoire des idées politiques depuis longtemps tombé dans un regrettable oubli. Pensez, celui qui mourra en déportation le 18 février 1945, sera passé par toutes les aventures intellectuelles de son époque. Né républicain, il évoluera vers l’antisémitisme, le royalisme maurrassien, le socialisme proudhonien, le syndicalisme révolutionnaire sorélien, le fascisme mussolinien, le corporatisme… Les connaisseurs retiendront surtout du fondateur de La Nouvelle Librairie nationale – alors située rue Médicis, soit au siège de l’actuelle Nouvelle Librairie créée et dirigée par François Bousquet auquel l’on doit précisément la réimpression de La Révolution nationale – son adhésion puis sa rupture avec l’Action française (AF) et sa tentative quasi-avortée de création d’un parti fasciste à la française, Le Faisceau (1925-1928). S’agissant de son compagnonnage avec le mouvement maurrassien, relevons qu’après avoir publié, son Enquête sur la monarchie et la classe ouvrière (1907) dans laquelle il concluait que « le régime républicain parlementaire est incompatible avec l’organisation syndicale, et que la République est essentiellement hostile aux classes ouvrières », il lancera en mars 1911, avec Henri Lagrange le Cercle Proudhon, tentative de réunion des monarchistes et des syndicalistes qui fera long feu lorsque la guerre éclatera. Homme d’action, Valois expérimentera le corporatisme avant de comprendre que les institutions ne se transformeront guère par la base. Cette disposition à l’activisme sera une des causes de son départ de l’AF (1925) à laquelle il fera grief de son intellectualisme. Dans La Révolution nationale, Valois se consterne de voir qu’entre les élites et les peuples, le malheur proviendra toujours de ce que les premières s’approprieront les victoires remportées par les seconds et, pis, les travestiront sous les masques des valeurs bourgeoises et mercantiles. On ne peut comprendre Valois si l’on méconnaît son abnégation au feu, lui qui, de simple soldat finira sous-lieutenant après s’être porté volontaire dans les opérations les plus périlleuses (blessé au combat en 1916, il sera décoré de la Croix de guerre et de la Légion d’honneur). De ce fait, il ne s’est absolument pas résolu à ce que les sacrifices des poilus des tranchées fussent réduits aux funèbres et contemplatives veillées commémoratives devant les monuments aux morts. La figure du Combattant, antithèse du Bourgeois, est déterminante dans cet essai aux accents squadristes. C’est dire que Valois récuse l’esprit libéral, c’est-à-dire, bourgeois et marchand, qui présidait au XIXe siècle pour fonder une nouvelle hiérarchie des valeurs jaillies des fondrières sanglantes de 14-18. Sans bannir le bourgeois, il convient de lui ôter définitivement le pouvoir politique en le ramenant exclusivement à fonction économique. Pour ce faire, il faut conduire une authentique révolution guidée et tournée vers les valeurs de courage, d’honneur, d’héroïsme et de grandeur, cette nécessaire « philosophie politique totale » qui subordonne le « capital matériel » et « visible » aux valeurs « immatérielles », « invisibles », « spirituelles et morales ». Il faut en terminer avec la médiocrité structurelle qu’engendre l’esprit démocratique, libéral, ploutocratique, parlementaire, consumériste et bourgeois pour lui privilégier, par-delà droite et gauche, la supériorité naturelle du Combattant exemplaire et vertical qui s’appuierait sur la seule vraie élite de la nation, « gentilshommes, bourgeois, ouvriers et paysans ». Le Peuple. Avec La Révolution nationale, les Gilets jaunes ont trouvé leur doctrine. Reste à l’accomplir ! [ Aristide Leucate Docteur en droit, journaliste et essayiste , publié le 27 novembre 2019 ]