Rappelé à Dieu le 30 mars 2024, en la veille de la fête de Pâques, à l'âge de 97 ans, Étienne COUVERT était né le 30 juillet 1927, à Lyon. Professeur de Lettres classiques pendant plus de trente ans, il fut le cofondateur, avec Jean Vaquié, de la Société Augustin Barruel, dont les travaux sur la crise de l'Eglise sont remarquables. Étienne Couvert a consacré l’essentiel de son œuvre à l’étude et à la critique de la Gnose qui, selon ses propres termes, « se caractérise par un panthéisme généralisé » et « la prétention d’apprendre aux hommes à reconnaître leur propre divinité par une gnose, ou connaissance spécifique, acquise en plusieurs degrés d’initiation satanique ». Toutes ses études, ses recherches, n'ont pour but que de servir ces deux disciplines et ont donné naissance à six ouvrages, parfaitement documentés, accessibles à tous (et ce, malgré la complexité du thème abordé). Leur lecture est primordiale pour comprendre notre monde.
Voir plusN° 102 (nouvelle série), octobre 2019 : Mai 68 : Subversion dans l’enseignement - Le témoignage d´Étienne Couvert
Référence : 110959
Date de parution : 25 octobre 2019
Éditeur : DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 : 0000001109597
Nb de pages : 32
3.50 €
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Description
SOMMAIRE :
- Éditorial (par Jérôme Seguin) (p. 2 de couverture)
- La subversion dans un collège chrétien en Mai 68 : le témoignage d'Étienne Couvert (p. 1)
L'éducation chrétienne (p. 3) - La formation intellectuelle (p. 4) - L'éducation du caractère et de la volonté (p. 5) - Le domaine de la discipline (p. 6) - Une entreprise de destruction de l'éducation chrétienne (p. 6) - Conclusion : Ce projet est bien un complet renversement de l'éducation au collège (p. 7)
- Étienne Couvert et Jean Vaquié (p. 9)
- Les cadeaux de Tante Anne (la bibliothèque des petits Chouans) (p. 16)
Saint Vincent Ferrier, prédicateur des temps derniers (de Véronique Duchâteau) - Noël en Provence. Calendrier de l'Avent - J'apprends mieux à la maison ! Guide pour l'éveil et l'instruction en famille de 3 à 6 ans (de Carmen Daudet) - Noël en Alsace : rites, coutumes et croyances (de Gérard Leser) - Saint Paul, apôtre de Jésus-Christ (de l'abbé Gaston Courtois).
- Première condition de la civilisation (par René Bazin) (p. 18)
- Une statue de Marie, protectrice des prêtres (p. 19)
- Plaisir de Lire (revue) (p. 20)
- Nos éphémérides (par V. Chabrol) (p. 22)
- Courtes recensions et notes de lecture (par J. S.) (p. 24)
- Sous les feux de la rampe (livres reçus en service de presse) (par M. Savigny) (p. 27)
- Réponse à deux de nos lecteurs (p. 32)
- Éditorial (par Jérôme Seguin) (p. 2 de couverture)
- La subversion dans un collège chrétien en Mai 68 : le témoignage d'Étienne Couvert (p. 1)
L'éducation chrétienne (p. 3) - La formation intellectuelle (p. 4) - L'éducation du caractère et de la volonté (p. 5) - Le domaine de la discipline (p. 6) - Une entreprise de destruction de l'éducation chrétienne (p. 6) - Conclusion : Ce projet est bien un complet renversement de l'éducation au collège (p. 7)
- Étienne Couvert et Jean Vaquié (p. 9)
- Les cadeaux de Tante Anne (la bibliothèque des petits Chouans) (p. 16)
Saint Vincent Ferrier, prédicateur des temps derniers (de Véronique Duchâteau) - Noël en Provence. Calendrier de l'Avent - J'apprends mieux à la maison ! Guide pour l'éveil et l'instruction en famille de 3 à 6 ans (de Carmen Daudet) - Noël en Alsace : rites, coutumes et croyances (de Gérard Leser) - Saint Paul, apôtre de Jésus-Christ (de l'abbé Gaston Courtois).
- Première condition de la civilisation (par René Bazin) (p. 18)
- Une statue de Marie, protectrice des prêtres (p. 19)
- Plaisir de Lire (revue) (p. 20)
- Nos éphémérides (par V. Chabrol) (p. 22)
- Courtes recensions et notes de lecture (par J. S.) (p. 24)
- Sous les feux de la rampe (livres reçus en service de presse) (par M. Savigny) (p. 27)
- Réponse à deux de nos lecteurs (p. 32)
Biographie
Critique du libraire
ÉDITORIAL :
La publication, dans ce numéro, de la correspondance de Jean Vaquié avec Étienne Couvert (pages 9 à 15) nous donne l'occasion de nous arrêter quelques instants sur un phénomène étudié par Couvert : le romantisme, auquel il consacre un chapitre de son livre La Gnose contre la Foi. Ce prétendu mouvement littéraire majeur du XIXe siècle, d'apparence séduisante, n'était (et ne reste encore) qu'un des leviers de l'esprit révolutionnaire. Nous reproduisons, à ce propos, deux opinions qui le confirment :
« Les plus nobles sentiments sont menacés par leur ennemi intime : le romantisme. La fidélité véritable n'est pas une nostalgie. C'est une foi qui oblige. Ce n'est pas un rêve. C'est un combat. D'où cette sévérité qui a pu étonner quelques-uns de Maurras pour Chateaubriand. La fidélité n'attend rien. Elle porte en elle-même sa propre récompense. La fidélité n'attend rien parce qu'elle a tout reçu. Elle est vaine la fidélité qui n'est pas une exigence ».
Jean-Albert Boucher, extrait de « Le temps des conséquences », paru dans le Cahier de Chiré, no 2 (1).
« Il est certain que les écrivains romantiques (notamment Hugo, Lamartine, Michelet, que les progrès de l'imprimerie et de la lecture ont répandus sur tous les points de la planète), ont donné de la France une image libérale, anarchique et révolutionnaire »
Charles Maurras, Gazette de France, 3 juillet 1898 (2).
Afin de conforter ces prises de position, apparemment prononcées à l'emporte-pièce, mais pleines de bon sens, relisons le chapitre de Couvert qui le décrit dans les quelques propos suivants :
« Le romantisme provoqua, au XIXe siècle, une prodigieuse explosion de Gnose dans le monde intellectuel bouleversé par la Révolution française. Ce mouvement littéraire est parti des pays protestants, Angleterre et Allemagne, dans un milieu culturel dominé par les héritiers des humanistes de la Renaissance, les Rose-Croix et leurs successeurs, les Francs-Maçons. Le romantisme, en France, fut une importation étrangère venue d'Allemagne ».
1 - Jean-Albert Boucher (1927-1995), écrivain normand, a été l'alter ego d'André Boscher à la tête de l'association Présence de La Varende. Parmi ses très nombreux écrits figure le titre De la tradition (publié en 1984 par les Éditions de Chiré).
2 - Charles Maurras s'est longuement exprimé sur le sujet, en particulier dans ses livres Romantisme et révolution (1922), Barbarie et poésie (1925), Un débat sur le romantisme (1928), Les Amants de Venise : George Sand et Musset (1902), Le Romantisme féminin. Allégorie du sentiment désordonné (1926).
La publication, dans ce numéro, de la correspondance de Jean Vaquié avec Étienne Couvert (pages 9 à 15) nous donne l'occasion de nous arrêter quelques instants sur un phénomène étudié par Couvert : le romantisme, auquel il consacre un chapitre de son livre La Gnose contre la Foi. Ce prétendu mouvement littéraire majeur du XIXe siècle, d'apparence séduisante, n'était (et ne reste encore) qu'un des leviers de l'esprit révolutionnaire. Nous reproduisons, à ce propos, deux opinions qui le confirment :
« Les plus nobles sentiments sont menacés par leur ennemi intime : le romantisme. La fidélité véritable n'est pas une nostalgie. C'est une foi qui oblige. Ce n'est pas un rêve. C'est un combat. D'où cette sévérité qui a pu étonner quelques-uns de Maurras pour Chateaubriand. La fidélité n'attend rien. Elle porte en elle-même sa propre récompense. La fidélité n'attend rien parce qu'elle a tout reçu. Elle est vaine la fidélité qui n'est pas une exigence ».
Jean-Albert Boucher, extrait de « Le temps des conséquences », paru dans le Cahier de Chiré, no 2 (1).
« Il est certain que les écrivains romantiques (notamment Hugo, Lamartine, Michelet, que les progrès de l'imprimerie et de la lecture ont répandus sur tous les points de la planète), ont donné de la France une image libérale, anarchique et révolutionnaire »
Charles Maurras, Gazette de France, 3 juillet 1898 (2).
Afin de conforter ces prises de position, apparemment prononcées à l'emporte-pièce, mais pleines de bon sens, relisons le chapitre de Couvert qui le décrit dans les quelques propos suivants :
« Le romantisme provoqua, au XIXe siècle, une prodigieuse explosion de Gnose dans le monde intellectuel bouleversé par la Révolution française. Ce mouvement littéraire est parti des pays protestants, Angleterre et Allemagne, dans un milieu culturel dominé par les héritiers des humanistes de la Renaissance, les Rose-Croix et leurs successeurs, les Francs-Maçons. Le romantisme, en France, fut une importation étrangère venue d'Allemagne ».
Jérôme SEGUIN |
1 - Jean-Albert Boucher (1927-1995), écrivain normand, a été l'alter ego d'André Boscher à la tête de l'association Présence de La Varende. Parmi ses très nombreux écrits figure le titre De la tradition (publié en 1984 par les Éditions de Chiré).
2 - Charles Maurras s'est longuement exprimé sur le sujet, en particulier dans ses livres Romantisme et révolution (1922), Barbarie et poésie (1925), Un débat sur le romantisme (1928), Les Amants de Venise : George Sand et Musset (1902), Le Romantisme féminin. Allégorie du sentiment désordonné (1926).