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Libéralisme et socialisme - Du XVIIIe siècle à nos jours

Référence : 114037
7 avis
Date de parution : 20 septembre 2020
Auteur : SALLERON (Louis)
EAN 13 : 9782851902733
Nb de pages : 272
25.00
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Description
Avec l'effondrement du bloc soviétique, on avait cru au dépassement définitif du socialisme et au triomphe non moins définitif du libéralisme coïncidant avec la « fin de l'Histoire ». 

Or les prodromes d'une grave crise économique, corrélative aux décisions prises par les décideurs politiques face à la pandémie covidesque, viennent dissiper pareille illusion et paraissent valider les vieilles prophéties de Marx. Allons-nous assister au triomphe du communisme sur les ruines du capitalisme ? 

Pour pouvoir demain répondre à pareille question, sortir à terme du dilemme entre les deux pôles magnétiques de la pensée économique dominante, et donc avant cela comprendre l'histoire des idées qui nous ont menés où nous sommes, la lecture et l'étude du présent ouvrage de Louis Salleron, aujourd'hui réédité, sont indispensables. 

Louis Salleron (1905-1992), docteur en économie et professeur d'économie politique à l'Institut catholique de Paris de 1937 à 1957. Contempteur du libéralisme et du socialisme, il est, en France, avant-guerre et sous Vichy, l'un des principaux théoriciens du corporatisme. Cofondateur en 1954 du Centre d'études politiques et civiques (CEPEC), il défend tout à la fois, contre le libéralisme, l'autorité de l'État dans ses compétences régaliennes, et, contre l'étatisme socialiste, les libertés économiques. Catholique et royaliste militant, il collabora, entre autres, aux revues Carrefour, La Nation française et Itinéraires

Sommaire de l'ouvrage : 

Note liminaire
I. Libéralisme en général et libéralisme économique ; Le capitalisme
II. Les lois de l'économie libérale
III. L'école française du libéralisme : Quesnay ; Les physiocrates
IV. L'école anglaise du libéralisme : A. Smith ; Malthus
V. L'école anglaise du libéralisme : B. Ricardo ; Stuart Mill
VI. Le néo-libéralisme du XXe siècle
VII. Socialisme éternel et socialisme économique
VIII. Le socialisme du XVIIIe au XIXe siècle
IX. Le socialisme français du XIXe siècle
X. Le marxisme A- La théorie économique
XI. Le marxisme B- La philosophie révolutionnaire
XII. Le socialisme au XXe siècle
XIII. La double interrogation de Schumpeter : Le capitalisme peut-il survivre?? ; Le socialisme peut-il fonctionner ?
Bibliographie
Index des noms cités
TitreLibéralisme et socialisme - Du XVIIIe siècle à nos jours
Auteur SALLERON (Louis)
ÉditeurCHIRE (EDITIONS DE)
Date de parution20 septembre 2020
Nb de pages272
EAN 139782851902733
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.33
Critique du libraire

Libéralisme ou socialisme. Tel est le dilemme dans lequel on a voulu nous enfermer. Louis Salleron, qui fut professeur d’économie politique à l’Institut catholique de Paris, revisite les grandes étapes de la pensée économique depuis le XVIIIe siècle et nous explique pourquoi et comment ce faux dilemme doit être dépassé. Un livre indispensable. Notamment pour les jeunes qui abordent les études supérieures.

Bien connu de nos lecteurs pour sa collaboration à la revue Itinéraires, Louis Salleron (1905-1992) a été un des grands pionniers de la restauration post-conciliaire. De 1968 à 1974, il va tenir des chroniques sur cette période troublée et troublante, et son analyse percutante mérite toute notre attention.

Nouvelle édition augmentée d'un index des noms cités.

Les avis clients
Un essai d'histoire de la pensée économique
5/5 Tu es Petrus
.----. Cet essai d’histoire de la pensée économique voulait à l’heure de la crise des années 1970 placer ensemble sous un regard philosophique auteurs libéraux et socialistes. Il entendait ainsi redonner sa place au politique au-dessus d’une économie devenue folle. Aujourd’hui, l’effacement de la figure du politique se manifeste par les convergences notables entre l’esprit de Davos et celui de Pékin, entre matérialismes supposés divergents. Une certaine élite, libérale ou sociale, est animée de la volonté d’en finir avec l’espèce humaine trop peu disciplinée, trop polluante, trop nombreuse, trop complexe surtout. En ce contexte, la réédition par Chiré de l’essai classique de Louis Salleron contribuera certainement à nourrir la réflexion de ceux qui s’intéressent encore à l’action politique, c’est-à-dire qui ne sont pas assez dégoûtés de la vie et de l’humanité pour se laisser noyer dans le monde orwellien de monsieur Schwab. <p align="right">N. T. <a href= https://www.fssp.fr/nous-decouvrir/publications/tu-es-petrus/ target=_blank>www.fssp.fr/nous-decouvrir/publications/tu-es-petrus</a>
Comprendre ces « ismes » au-delà des clichés
5/5 Voxnr
..----. Le XXème siècle, profondément idéologique, fut dominé par l’affrontement entre le capitalisme et le socialisme, d’essence communiste ou nationaliste/fasciste. Ces termes sont généralement bien compris de la plupart, mais lorsqu’on gratte un peu, on réalise que la compréhension de ces termes varie grandement selon l’interlocuteur : peu de personnes offriraient des réponses semblables quand vient le temps de définir le socialisme. Question de s’y retrouver un peu et de réellement comprendre ce que ces doctrines sont et d’où elles proviennent, les Éditions de Chiré viennent de rééditer Libéralisme et socialisme de Louis Salleron, cours donné à la Faculté libre de philosophie comparée sur l’évolution de ces deux phénomènes, depuis leur genèse au siècle des Lumières. L’auteur est professeur et cela se sent dès le début : il n’emploie ni jargon hermétique, ni ne perd son public, qu’il guide sans le prendre de haut, dans un voyage à travers le temps pour comprendre les origines, puis l’évolution de ces idéologies économiques au fil des siècles, en fonction des grands évènements. Un ouvrage remarquable par sa clarté et son objecticvité. Le libéralisme est d’abord et avant tout l’idéologie de la « libération de l’individu »; la libération face à l’État. Selon des lois dites naturelles, tout finirait par rentrer dans l’ordre; l’économie dérégulée étant en fait régulée par des forces invisibles qui seraient non pas des suppositions, mais de véritables lois. L’intervention étatique ne serait pas que superflue; elle serait nuisible, puisqu’elle viendrait se heurter aux lois naturelles qui se mettraient en action par elles-mêmes. Basée sur les principes de « liberté », de « propriété » et d’« ordre naturel » cette idéologie, parfois considérée, comme une science passa avec des modifications de fond de l’École française à l’École anglaise, avec les bien connus Adam Smith, Malthus, Ricardo et Stuart Mill, avant de se transformer en néo-libéralisme, sous l’impulsion de Keynes. À l’opposé, se développa une « aspiration vague et confuse vers un monde meilleur », le socialisme. Basé sur un certain esprit de communauté, ce mouvement aussi large que mal défini refléta diverses tendances au fil de son histoire, de Proudhon à Marx, puis avec les socialistes de troisième voie comme les nationaux-socialistes, puis les socialistes réformistes encore fort populaires en France. Salleron, qui écrivait il y a une cinquantaine d’années, notait un recul du libéralisme et même un renversement de la situation : après avoir dominé, le libéralisme aurait été remplacé par un certain socialisme. Sur ce point, on ne peut donner raison à l’auteur, probablement encore trop près des évènements de 1968 pour avoir la perspective nécessaire à de tels pronostics. Il est peut-être vrai qu’en mots, moins de personnes se réclament d’un libéralisme économique que d’une certaine forme de socialisme, car cette idéologie est devenue une étiquette de vertu et d’altruisme, alors que le néolibéralisme résonne comme égoïsme. Toutefois, ce n’est qu’apparence : les socialistes actuels ne remettent plus en question le système prévalant; ils tentent simplement de minimiser ses abus les plus criants à l’aide de minimes réformes. Peu de politiciens, même ceux à l’extrême gauche de l’échiquier politique, proposent une alternative réelle au système néolibéral actuel : tous se contentent du statu quo et ont fini par assimiler l’idée qu’il s’agissait d’un ordre naturel. On constate donc au contraire une victoire du libéralisme. Mais, cela va même au-delà de ça : le capitalisme des années 70 n’a plus rien à voir avec le capitalisme actuel qui tend vers des monopoles mondiaux par les géantes multinationales et des consortiums dont on ne pouvait envisager l’ampleur à cette époque. Il y a en outre une financiarisation de l’économie qui fait en sorte que non seulement le monde est devenu un marché, mais que les pays, socialistes ou non, n’ont quasiment plus de marge de manœuvre dans ce système. La domination du politique par l’économie a atteint des sommets qu’on ne pouvait envisager il y a quelques décennies encore. Toutefois, si le constat économique de Salleron ne semble pas s’être concrétisé, ses réflexions, qui datent de 1975 et 1976, permettent de comprendre la post-modernité actuelle. Le libéralisme, après avoir été une doctrine principalement économique est devenu une doctrine identitaire : on souhaitait « s’émanciper » de la communauté; aujourd’hui on veut s’émanciper de tout, même de sa nature. Ainsi on va plus loin qu’une simple « émancipation sociale », on recherche notamment avec la théorie du genre à se recréer une nature souhaitée, en porte-à-faux avec la nature elle-même. Le libéralisme en est arrivé à ce point dans les esprits, la « libération de l’individu » jusqu’à sa libération… de lui-même! <p align="right">Rémi Tremblay <a href= https://voxnr.com/51588/liberalisme-et-socialisme/ target=_blank>voxnr.com/51588/liberalisme-et-socialisme/</a>
Un corporatisme chrétien ,
5/5 Présent.
.----. Louis Salleron (1905-1992) était un collaborateur régulier de la revue Itinéraires, que dirigeait Jean Madiran. Docteur en économie, il avait enseigné cette matière à l’Institut catholique de Paris, et avait exposé à ses élèves, pendant 20 ans, les limites des « deux pôles magnétiques de la pensée économique dominante », le socialisme et le libéralisme. Il leur opposait un corporatisme chrétien, un retour à « une juste doctrine de l’homme et de la société », puisée dans le catholicisme. Il s’était fait le chantre de cette théorie économique de la troisième voie, en particulier sous Vichy, en zone libre. Les treize chapitres de ce livre correspondent à treize cours qu’il avait donné bien plus tard, en 1975-1976, à l’IPC, l’Institut de Philosophie Comparée, fondé par Marcel Clément. Louis Salleron avait un frère, dont le nom de plume était Paul Sérant, que j’ai eu la chance de connaître grâce à Jean Mabire, qui écrivit quelques essais et quelques livres importants pour l’histoire des idées, des livres plutôt difficiles à trouver. En fait, dans des domaines très différents, les deux frères ont laissé une œuvre qui compte. La crise sanitaire mondiale que nous vivons va rebattre les cartes, car elle sera suivie d’une crise économique inédite par son ampleur. « Allons-nous assister au triomphe du communisme sur les ruines du capitalisme ? » s’interroge l’éditeur, qui republie cet ouvrage, qui date certes d’une cinquantaine d’années, mais qui donne une bonne synthèse des deux théories économiques. "Bien connu de nos lecteurs pour sa collaboration à la revue Itinéraires, Louis Salleron (1905-1992) a été un des grands pionniers de la restauration post-conciliaire. De 1968 à 1974, il va tenir des chroniques sur cette période troublée et troublante, et son analyse percutante mérite toute notre attention. " [ Signé Francis Bergeron dans Présent ]
Actualité manifeste !
5/5 Action Familiale et Scolaire (AFS).
.----. L'actualité des réflexions de L. Salleron est manifeste quand on se réfère à la "Grande Réinitialisation" (3) de notre planète, imaginée et mise en oeuvre par l'élite du World Economic Forum (Davos), club très fermé des puissants du monde des affaires, de la politique politicienne, des gouvernements, des médias et de la société civile. Comme le fait remarquer Tamàs Fricz, politologue hongrois, on nous " ramène en force le communisme mondial rêvé par Marx et Engels, sous la domination d'une sorte de gouvernance mondiale transnationale " (4). Ainsi, du néo-libéralisme, s'achemine-t-on vers un... néo-communisme ? Ce livre peut être un excellent support de travail en cercle d'études, en se rappelant qu'il est la reprise de leçons dispensées à des étudiants de la Faculté Libre de Philosophie Comparée. Ce qui nécessite alors de s'attarder au fond des réflexions plus qu'aux diverses théories et aux auteurs abondamment évoqués. Utile réédition qui permet de mieux comprendre les tenants et aboutissants de notre époque. (3) Voir l'étude sur le sujet parue dans l'AFS numéro 273 (p. 36) (4) in le Magyar Nemzet (https://visegradpost.coom/fr/2021/02/28/un-neocommunisme-made-in-davos/) [ Signé Yves Tillard dans le numéro 274 - avril 2021 de l'AFS . ]
Beaucoup de points de rencontre ?
5/5 Action Familiale et Scolaire (AFS)
.----. L'analyse philosophique et politique que livre l'auteur conduit à observer qu'il existe beaucoup de points de rencontre entre les deux idéologies, bien que partant de postulats opposés. En privilégiant l'idée de liberté absolue, en tout, toujours, partout sur celle de solidarité, de cohésion et de protection sociale, le libéralisme a en fait généralement adopté la même conception matérialiste, quantitative, productiviste, rationaliste de l'homme et de la société que le socialisme. Pour caricaturer, on pourrait dire que si l'un a donné le " taylorisme et l'homme oscillant du travail à la chaine " (1), l'autre a engendré le "stakhanoviste". L'erreur du libéralisme n'est pas de considérer " que l'activité économique est normalement liée à la liberté - l'autorité politique devant de son côté, régler cette liberté pour qu'elle n'aille pas contre les fins supérieures de l'homme et de la société " mais " de vouloir étendre le libéralisme à la société tout entière " (p.241). Cette simple observation met en relief que la question est d'abord philosophique, avec ses conséquences dans le domaine politique - organisation et diffusion des pouvoirs dans la cité - et économique. Cette conception erronée de la liberté sans frein, tous azimuts, source du libéralisme économique a entraîné un " déboisement social ", une concentration capitaliste qui rend plus aisé le passage au socialisme. C'est ce qu'analysait fort justement Jacques Attali, confirmant les propos tant de Lénine que de Marx : " Le socialisme n'a aucun intérêt à ce que le capitalisme (ie. libéralisme économique) soit freiné ou bloqué. Il n'en est que le point d'aboutissement ( (2). En d'autres termes, loin d'être un antidote au socialisme, il lui prépare la voie. ( suite ... ). (1) A. de Saint-Exupéry - Lettre au Général X (2) J. Attali, à l'époque membre du comité directeur du PS (Le Monde, 14.01.1978)
Maître-livre !
5/5 Action Familiale et Scolaire (AFS)
.----. Ce maître-livre, publié pour la première fois en 1977 par le Club du Livre Civique, mérite la plus grande attention. Les éditions de Chiré livrent heureusement une réédition, en tout point conforme à l'édition originale, et, nouveauté, assortie d'un index des noms évoqués par l'auteur. L'image de couverture pourrait induire en erreur qui ne connaît pas Louis Salleron. La relation établie entre la reproduction du tableau célèbre de Quentin Metsys (Le prêteur et sa femme) et le titre, Libéralisme et socialisme, pourrait laisser penser que l'ouvrage porte sur la seule facette économique et financière des deux idéologies qui mènent notre monde contemporain. Ce serait grossière méprise. Le socialisme est parfois présenté comme l'opposé du libéralisme. Le libéralisme économique - et son incarnation, le capitalisme libéral - ne serait-il pas le remède au socialisme ? ( suite ... )
Merci particulièrement .
5/5 http://petrus-angel.over-blog.com/
Le site Petrus Angel a publié ce jour 4 mars 2021 la note sur Louis Salleron suivie du sommaire et illustrée par une belle reproduction de la couverture en couleur . Nous tenons a lui dire notre gratitude particulière pour avoir renvoyé à notre site pour l'achat du livre en précisant : "On peut le commander chez l'éditeur Chiré ICI plutôt que chez Amazon "