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Vendée - Quatrevingt-Treize - Brutus, Sophie et Victor ou la légende de Victor Hugo

Référence : 114274
1 avis
Date de parution : 1 juin 2020
EAN 13 : 9782751603716
Nb de pages : 348
23.00
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Description
Victor Hugo a volontairement oublié qu'il était à moitié Breton par sa mère Sophie Trébuchet.
Peut-être craignait-il que l'on découvre que ses parents ne furent pas ce qu'il en écrivait. Que sa mère ne fut jamais vendéenne poursuivie par les soldats républicains, mais que sa famille maternelle fut proche de Jean-Baptiste Carrier lors de son séjour à Nantes et que son aïeul fut un des juges au tribunal révolutionnaire de Nantes, envoyant plus de deux cents personnes à la guillotine ?
Peut-être voulait-il oublier que son père le capitaine Brutus Hugo, ce héros au sourire si doux, fut membre actif des colonnes infernales du général Turreau dans la Vendée insurgée et que la rencontre entre son père et sa mère en terre bretonne, à Châteaubriant, le fut sur fond de meurtres de paysans bretons dans le village de ses ancêtres, du Petit-Auverné ?
Tel est l'étonnant voyage que nous propose l'auteur, en nous faisant découvrir la face cachée du passé de la famille de Victor Hugo et son influence sur son dernier roman "Quatrevingt-Treize" qu'il écrivit comme une absolution du passé paternel.
TitreVendée - Quatrevingt-Treize - Brutus, Sophie et Victor ou la légende de Victor Hugo
Auteur LEHIDEUX (Tanneguy)
ÉditeurPAYS ET TERROIRS (EDITIONS)
Date de parution1 juin 2020
Nb de pages348
EAN 139782751603716
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)30
Largeur (en mm)155
Hauteur (en mm)230
Poids (en Kg)0.54
Les avis clients
Un légendaire merveilleux ?
5/5 http://www.vendeensetchouans.com/
.----. Quand Victor Hugo s’inventait une généalogie vendéenne : En ce jour anniversaire de la naissance de Victor Hugo – c’était le 7 ventôse an X, soit le 26 février 1802, à Besançon – il n’est pas inutile de rappeler quelques vérités sur les origines réelles du grand écrivain, et non celles que son imagination fertile a réécrites en tordant le cou à l’Histoire. Victor Hugo Qui ne saurait s’émouvoir en lisant les derniers vers de ce poème des Feuilles d’automne (1831), où Victor Hugo rend hommage à ses parents : « … Aimant la liberté pour ses fruits, pour ses fleurs, Le trône pour son droit, le roi pour ses malheurs, Fidèle enfin au sang qu’ont versé dans ma veine Mon père vieux soldat, ma mère vendéenne. » Et qui n’a pas cru tenir en ses mains l’un des plus beaux ouvrages sur les Guerres de Vendée en parcourant son célèbre roman Quatrevingt-treize ? (1) Un conseil : oubliez tout, et soulevez le voile de ce légendaire merveilleux pour connaître la véritable histoire vendéenne des parents de Victor Hugo, sans oublier ce qui se cache derrière la trame de ce Quatrevingt-treize qui fit tant de mal à la Vendée, et plus encore à la Chouannerie. Pour cela je vous recommande un livre, celui dans lequel Tanneguy Lehideux a patiemment reconstitué la vie de Joseph-Léopold-Sigisbert, alias Brutus Hugo, « ce héros au sourire si doux » comme le décrit Victor dans son poème Après la bataille, un officier sans-culotte très actif dans l’armée commandée par le général Turreau en 1794, principalement dans le secteur du château d’Aux où les Bleus fusillaient les habitants des environs à tour de bras. On peut douter que Brutus ait inculqué à Victor le moindre culte du trône ou le respect du roi, comme le poème pourrait nous le suggérer. Tanneguy Lehideux a si bien exploré la carrière de ce personnage, et celle de son acolyte Muscar, que cette première partie volumineuse (plus de 160 pages) pourrait constituer à elle seule une histoire de cette région au sud de Nantes, sur cette ligne de front de l’insurrection à laquelle la plupart des auteurs prêtent généralement peu d’attention. La deuxième partie du livre s’intéresse à la mère de Victor Hugo, Sophie Trébuchet, une mère qui n’a été vendéenne que dans l’imagination de son fils et dont la propre famille, on ne peut plus révolutionnaire puisqu’elle se complaît dans l’environnement de Carrier à Nantes, a envoyé à la mort nombre de Vendéens. Le récit se poursuit avec la rencontre de Brutus et Sophie, puis leur séjour à Châteaubriant. Ils auront cette fois affaire aux Chouans, sans plus d’égards. Tanneguy Lehideux conclut son livre par une étude du Quatre-vingt-treize à l’aune des éléments historiques et biographiques qu’il a pu rassembler précédemment, ce qui offre enfin une lecture claire de ce qui se cache derrière le dernier roman de Victor Hugo, que celui-ci écrivit comme une absolution du passé de son père. À l’instar de Simone Loidreau (2), « nous ne pouvons que déplorer la faiblesse de ce géant de notre littérature qui, rougissant de ses origines modestes, se targua d’aïeux imaginaires, et se crut obligé de falsifier le passé des autres », en l’occurrence le passé des Vendéens et des Chouans. Notes: (1) On se souvient qu'à la fin de l'émission de Franck Ferrand, L'ombre d'un doute, consacrée à Robespierre et diffusée le 7 mars 2012 sur France 3, Quatre-vingt-treize d'Hugo fut le livre que Clémentine Portier-Kaltenbach recommandait plus que tout autre pour découvrir et comprendre les Guerres de Vendée. (2)Simone Loidreau, Les origines vendéennes de Victor Hugo : légende ou vérité ? Revue du Souvenir Vendéen, n°135 (juin 1981), pp. 14-44. [ Posté par : vendeenews le 26 février 2021 sur le blog " Vendéens & Chouans " ]