Le legs français - Algérie, 1830-1962
Référence : 114650
Date de parution : 1 février 2021
Éditeur : ARTILLEUR - BERNARD GIOVANANGELI
EAN 13 : 9782810010417
Nb de pages : 160
18.00 €
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Description
Lorsque les Français, en 1830, débarquent sur cette terre appelée "La Régence d'Alger", celle-ci ne ressemble ne rien à un état. Dans la mouvance turque elle se divise en beyliks quasi autonomes et moyenâgeux. Monde rural, elle vit sans infrastructures urbaines, portuaires, routières industrielles. Au départ de la France en juillet 1962, elle possède au nom "Algérie", et des frontières reconnues qui ont décuplé sa superficie d'état unifié et administré (2,4millions de km2. Contre moins de 200 000).
Des villes, des ports, des aérodromes ont été créés. Des voies de communications sillonnent le pays. L'industrie se développe. L'agriculture florissante exporte. Des écoles, des hôpitaux ont vu le jour, les épidémies sont enrayées. Le pétrole, le gaz assurent des finances saines. La population s'est multipliée au moins par trois. Un demi-siècle après la rupture du lien entre la France et l'Algérie, alors que l'horizon s'assombrit entre deux civilisations, le legs de 1962 reste matière à controverse.
Et pourtant ! Ferhat Abbas, le premier chef de l'Etat de la République algérienne, écrivait : "La colonisation était morte, ce qu'elle avait abandonné dans notre pays représentait un actif considérable. Comment allions-nous le préserver, l'enrichir et le conserver au profit de nos masses ?"
Des villes, des ports, des aérodromes ont été créés. Des voies de communications sillonnent le pays. L'industrie se développe. L'agriculture florissante exporte. Des écoles, des hôpitaux ont vu le jour, les épidémies sont enrayées. Le pétrole, le gaz assurent des finances saines. La population s'est multipliée au moins par trois. Un demi-siècle après la rupture du lien entre la France et l'Algérie, alors que l'horizon s'assombrit entre deux civilisations, le legs de 1962 reste matière à controverse.
Et pourtant ! Ferhat Abbas, le premier chef de l'Etat de la République algérienne, écrivait : "La colonisation était morte, ce qu'elle avait abandonné dans notre pays représentait un actif considérable. Comment allions-nous le préserver, l'enrichir et le conserver au profit de nos masses ?"
| Titre | Le legs français - Algérie, 1830-1962 |
| Auteur | MONTAGNON (Pierre) |
| Éditeur | ARTILLEUR - BERNARD GIOVANANGELI |
| Date de parution | 1 février 2021 |
| Nb de pages | 160 |
| EAN 13 | 9782810010417 |
| Présentation | Broché |
| Épaisseur (en mm) | 14 |
| Largeur (en mm) | 149 |
| Hauteur (en mm) | 210 |
| Poids (en Kg) | 0.23 |
Biographie
Pierre MONTAGNON (1931 - ) Saint Cyrien, Pierre Montagnon après un bref mais bien rempli parcours sous les armes... Voir plus
Critique du libraire
« Le 60e anniversaire des accords d'Évian et de ce que furent leurs conséquences vient nous rappeler qu'il est toujours d'actualité de remettre les pendules à l'heure.
« Bien connu pour être un des meilleurs historiens et un des connaisseurs les plus compétents, pour ce qui concerne, tant l'armée que l'ancienne Afrique Française du Nord (AFN), Pierre Montagnon entend, dans ce nouvel ouvrage, tordre le cou aux déclarations délibérément erronées, falsifiées et d'une mauvaise foi éhontée de Macron affirmant que la présence française en Algérie pendant 132 ans fut un «contre l'humanité»Il est indigne qu'un président qui conduit la France dans le marasme depuis cinq ans puisse se permettre de proférer une telle insanité. Il est ignare en histoire, et se comporte comme un vulgaire perroquet répétant le tissu de désinformations qui encombrent les media et combien de livres mensongers depuis plus de soixante ans.
« En reprenant les entreprises et modernisations apportées par la France, nous allons lui rafraîchir la mémoire. En 1830 ce qui ne portait pas à l'époque le nom d'Algérie était appelé Régence d'Alger sous la domination turque. Cette contrée n'était qu'un territoire rural, composé de quelques petites villes (Alger comptait à peine 30habitants) tandis que les villages n'étaient que des gourbis. En quelques années furent bâties et édifiées des cités équipées de toute une infrastructure nécessaire à la vie des populations. Puis fut entreprise la mise en valeur du pays, avec des ressources agricoles et alimentaires parfois florissantes (vignobles, vergers, céréales, produits maraîchers, etc.). Constructions de barrages pour permettre l'irrigation indispensable à ces cultures. Aménagements de ports de commerce et de voyageurs, permettant l'exportation des ressources du sous-sol, créations de routes, lignes de chemin de fer, aéroports. Ensuite tout le reste s'enchaîna tout naturellement : hygiène sanitaire, médecine, établissements scolaires, lycées, universités, hôpitaux, cliniques, commerces.
« Si Macron considère que tout cet ensemble n'est qu'une accumulation de «contre l'humanité», nous lui conseillons instamment de réviser son jugement afin de fustiger son arrogance, sa fatuité, sa prétention et sa suffisance. Qu'il lise cet excellent livre de Pierre Montagnon, qui lui montrera qu'il n'est pas le seul à prétendre détenir la vérité... »
« Bien connu pour être un des meilleurs historiens et un des connaisseurs les plus compétents, pour ce qui concerne, tant l'armée que l'ancienne Afrique Française du Nord (AFN), Pierre Montagnon entend, dans ce nouvel ouvrage, tordre le cou aux déclarations délibérément erronées, falsifiées et d'une mauvaise foi éhontée de Macron affirmant que la présence française en Algérie pendant 132 ans fut un «contre l'humanité»Il est indigne qu'un président qui conduit la France dans le marasme depuis cinq ans puisse se permettre de proférer une telle insanité. Il est ignare en histoire, et se comporte comme un vulgaire perroquet répétant le tissu de désinformations qui encombrent les media et combien de livres mensongers depuis plus de soixante ans.
« En reprenant les entreprises et modernisations apportées par la France, nous allons lui rafraîchir la mémoire. En 1830 ce qui ne portait pas à l'époque le nom d'Algérie était appelé Régence d'Alger sous la domination turque. Cette contrée n'était qu'un territoire rural, composé de quelques petites villes (Alger comptait à peine 30habitants) tandis que les villages n'étaient que des gourbis. En quelques années furent bâties et édifiées des cités équipées de toute une infrastructure nécessaire à la vie des populations. Puis fut entreprise la mise en valeur du pays, avec des ressources agricoles et alimentaires parfois florissantes (vignobles, vergers, céréales, produits maraîchers, etc.). Constructions de barrages pour permettre l'irrigation indispensable à ces cultures. Aménagements de ports de commerce et de voyageurs, permettant l'exportation des ressources du sous-sol, créations de routes, lignes de chemin de fer, aéroports. Ensuite tout le reste s'enchaîna tout naturellement : hygiène sanitaire, médecine, établissements scolaires, lycées, universités, hôpitaux, cliniques, commerces.
« Si Macron considère que tout cet ensemble n'est qu'une accumulation de «contre l'humanité», nous lui conseillons instamment de réviser son jugement afin de fustiger son arrogance, sa fatuité, sa prétention et sa suffisance. Qu'il lise cet excellent livre de Pierre Montagnon, qui lui montrera qu'il n'est pas le seul à prétendre détenir la vérité... »
Jérôme Seguin, dans Lectures Françaises n° 780 (avril 2022)