Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Chez Trump - 245 jours, 28 000 miles dans cette Amérique que les médias ignorent

Référence : 114972
1 avis
Date de parution : 23 septembre 2020
EAN 13 : 9782810009848
Nb de pages : 336
20.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié aujourd'hui
Voir la disponibilité en magasin

Description
Lassé. A neuf mois de l'élection présidentielle américaine, j'étais lassé
par toutes ces analyses savantes écrites depuis un bureau à Paris, New
York ou San Francisco, expliquant que Trump était LA catastrophe de
l'Amérique. Il avait pourtant été élu, voulu, cet homme-là !
Pour comprendre ce qui allait se jouer en novembre 2020, le seul
moyen était donc de rencontrer ses électeurs, toujours conquis ou
déçus : ces Américains que l'establishment des grandes villes jugeait 
« déplorables », minables, racistes.
Alors je suis parti. J'ai acheté une vieille Cadillac et j'ai sillonné l'Amérique
de l'intérieur, dormi chez l'habitant ou dans des motels sordides, à
la rencontre de pêcheurs de crevettes en Louisiane, de militants proarmes
du Texas, d'un shérif de Virginie-Occidentale, d'une étudiante
strip-teaseuse du Nebraska, d'un candidat de l'Idaho qui veut virer les
Californiens libéraux, et de dizaines d'autres personnages qui sont les
Etats-Unis de 2020.
Je l'avoue : j'étais « trumpiste », séduit par la revanche de ces rednecks,
ces « sans-dents », sur les élites moralisatrices qui veulent enterrer la
grandeur de leur pays.
Mais en cours de route, la donne a changé. Un virus a tout renversé. Je
me suis retrouvé moi-même malade, aussi malade que ma Cadillac. J'ai
découvert une Amérique qui perdait les pédales, dirigée par un leader
incompréhensible, parfois ridicule. Une nation qui n'avait jamais été
aussi humiliée depuis le Vietnam.
Qui gagnera ? Peu importe. En quatre ou huit ans de mandat, Trump
aura laissé une marque indélébile dans le pays.
Plongée au coeur de l'élection la plus folle de l'histoire des Etats-Unis
TitreChez Trump - 245 jours, 28 000 miles dans cette Amérique que les médias ignorent
Auteur MENDEL (Alexandre)
ÉditeurARTILLEUR (EDITIONS)
Date de parution23 septembre 2020
Nb de pages336
EAN 139782810009848
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)29
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)220
Poids (en Kg)0.43
Les avis clients
Une Amérique au bord de l'implosion !
5/5 Boulevard Voltaire
.----. Alexandre Mendel est un journaliste de terrain. Et quand le semblant de campagne électorale américaine a commencé à vaguement intéresser les analystes français, quand il a vu et entendu la machine médiatique occidentale pro-Biden se mettre poussivement en branle, il est parti faire ce que bien peu de journalistes français ont fait : se coller à la réalité du terrain. 245 jours et 28.000 miles plus tard, Mendel nous livre un reportage passionnant, contrasté, haut en couleur, sur l'Amérique trumpienne. Parti trumpiste - il ne s'en cache guère, et cela ne discrédite en rien le travail titanesque d'information et d'analyse que constitue ce reportage hors normes -, Mendel est revenu de son périple assez désenchanté, un brin amer… Il n'en reste pas moins que, pour qui veut comprendre les enjeux de cette élection « la plus folle de l'histoire », cet ouvrage est indispensable. L'auteur nous entraîne dans l'Amérique profonde, celle-là même qu'en 2016 Trump, par une intuition géniale, a su séduire par un discours qui tranchait singulièrement avec celui de ses prédécesseurs : son MAGA, Make America Great Again, n'était rien moins que le constat d'une Amérique fragilisée, en perte de vitesse, embourbée dans des guerres extérieures que beaucoup d'Américains jugeaient inutiles, à laquelle il promettait de recréer un lien, une identité dans un contexte de faillite du multiculturalisme. Car, écrit Mendel, « il n'y a pas un trumpiste qui ne soit effrayé à l'idée de perdre son identité, qu'il rattache celle-ci à ses origines européennes, sa religion, ou aux immenses libertés que lui confère la Constitution. L'Amérique invincible n'existait pas, il fallait casser le mythe qui n'était que le cache-misère des fractures américaines, et reconstruire une Amérique puissante, ou au moins décente, avec un socle commun, et une économie florissante. » Il fallait donc permettre à cette Amérique de plus en plus fracturée, abaissée par la cancel culture, ensauvagée par une insécurité ravageuse - il rappelle judicieusement que les vingt villes les plus dangereuses des États-Unis, parmi lesquelles figurent Baltimore, Chicago ou encore San Francisco, la ville de Nancy Pelosi, sont toutes gouvernées par des maires démocrates -, de relever la tête. Cette Amérique où la moitié de la population ignore et méprise l'autre moitié, celle des ploucs, des rednecks, des déplorables de Hillary Clinton qui en sont pourtant la masse productive et qui constituent l'électorat de Trump. Et l'insolente réussite économique de la présidence Trump, le taux de chômage historiquement bas, les succès diplomatiques et l'abandon de la doctrine va-t-en-guerre des néo-cons régnant sur les présidences Clinton et Obama auraient dû assurer à Donald Trump sa réélection. Puis il y eut l'irruption du « virus chinois ». Et là, Mendel porte un jugement sévère sur la communication désastreuse de Trump, mais surtout sur ce rendez-vous manqué avec l'Histoire. Certes, la gestion de ce virus inconnu a permis fort opportunément à l'opposition démocrate de faire de Donald Trump le bouc émissaire de toutes les carences de l'Amérique. En toute mauvaise foi. « Donald Trump n'est pas le responsable unique de ce fiasco qui tient davantage à l'organisation politique du pays qu'aux provocations, à la naïveté ou aux dérapages verbaux » du président. En effet, « l'Amérique n'a pas réagi d'un seul bloc à l'apparition du virus. Et pour cause : il y a eu cinquante solutions différentes (soit le nombre d'États américains) multipliées par soixante autres solutions (le nombre moyen de comtés par État), multipliées par autant de villes que comptent ces comtés. » Une multiplicité de « stratégies » qui n'en étaient pas, dans un pays où la liberté de circulation et la liberté de travail priment évidemment sur le droit à la santé, une invention du progressisme qui n'a pas grand-chose à voir avec le self-made-man à l'américaine… Dans cet ouvrage paru à l'automne dernier, l'auteur explique que ce qui est en train de se passer - la contestation par Trump des résultats devant les cours suprêmes - était prévisible. Selon lui, l'épidémie du Covid-19 et la révolte des Black Lives Matter sur laquelle la gauche a surfé abondamment, cristallisant et creusant les divisions internes à la société américaine, laissent présager d'une Amérique encore plus fracturée, au bord de l'implosion. Quel que soit le vainqueur. <p align="right"> Marie d'Armagnac le 4 janvier 2021. <a href= https://www.bvoltaire.fr/ target=_blank>www.bvoltaire.fr/</a>