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Droit, conscience et sentiments

Référence : 115183
2 avis
Date de parution : 1 novembre 2020
Auteur : DELCROIX (Eric)
EAN 13 : 9782913612747
Nb de pages : 128
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Description
 Les droits de l'homme permettent désormais tout, y compris et d'abord la répression de la pensée et la censure, au nom d'une morale abstraite qui dénature et supplante le droit au nom du Bien. Les droits de l'homme, dans leur logique de subversion, ont fait passer l'individu de l'état de sujet de droit privé à celui d'acteur de droit public ayant des droits constitutionnels, dits " fondamentaux ", qui corrodent l'impératif de l'intérêt général censé être garanti par l'État. L'exemple vient d'Amérique; il mêle l'acte fondateur de la Convention universelle des droits de l'homme de 1948 et le mythe de l'État de droit, fondé sur un concept étranger qui s'est répandu depuis insidieusement chez nous. Pour Maître Delcroix, les libertés de conscience, de pensée et d'expression ne relèvent pas des droits de l'homme, mais de la liberté de l'esprit intrinsèque à la civilisation européenne. Elle est aujourd'hui menacée, spécialement à l'heure où un nouvel ordre moral nous enserre dans ses rets et nous assomme de ses prêches incessants. Pour les droits de l'homme contemporains, la liberté de conscience est réduite à la liberté religieuse, alors qu'ils la bafouent en interpellant le sujet de droit dans son for intérieur pour en extirper le péché capital de discrimination! 
Éric Delcroix a déjà développé ses idées dans des plaidoiries, des conférences et des livres. Le présent ouvrage en est un résumé actualisé saisissant, accessible aux non-juristes. Il s'agit d'une mise en garde et d'un signal d'alarme contre une société totalitaire rampante et une justice devenue structurellement partiale. [ Rédaction Jeune Nation le 29 décembre 2020 ]  
TitreDroit, conscience et sentiments
Auteur DELCROIX (Eric)
ÉditeurAKRIBEIA (EDITIONS)
Date de parution1 novembre 2020
Nb de pages128
EAN 139782913612747
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)11
Largeur (en mm)133
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.11
Les avis clients
L’antiracisme, ruine de l’âme
5/5 https://www.polemia.com/
.----. Par Eric Delcroix, juriste, essayiste et écrivain, auteur de Droit, conscience et sentiments ? Du prétoire au confessionnal. Il est un phénomène cardinal qui détermine toute la vie sociale et politique du monde occidental, phénomène que personne ne semble voir, alors même qu’il est nouveau et fondamentalement subversif. Il s’agit du triomphe de la morale anti-discriminatoire, née dans sa forme achevée bien sûr aux États-Unis, dans les années cinquante du siècle dernier, notamment sous la plume d’un économiste, Gary Becker[1] (1930-2014). Pour celui-ci, les discriminations, jusqu’alors tenues comme des affects naturels et mode de sélection sociale, étaient au bout du compte contre-productives pour les affaires (business), qui, avec l’effervescence moralisatrice, procèdent de l’essence du régime américain. Mais qui comprend de quoi il retourne ? Analysons les conséquences du mythe de l’antiracisme, derrière celui fondateur de l’antifascisme (ce trait d’union immarcescible et génial entre communistes et partis bourgeois, forgé par Staline en 1935, avec la politique dite des « Fronts populaires », jamais effacé) qui fonde de façon homogène l’idéologie occidentale (et russe) commune, occultant tout bon sens. Retour de l’inquisition des consciences Malheureusement, en rupture avec notre tradition juridique, nos législateurs ont adopté, par le biais, le principe de statuts communautaires privilégiés, à travers des lois qui, à partir de 1972, importèrent en France le nouvel ordre moral anti-discriminatoire, en application plus que zélée, de la convention de New-York de 1965-1966, dite contre les discriminations raciales. La loi Pleven du 1er juillet 1972, a été une révolution pour notre système juridique. À vrai dire il s’agissait formellement plutôt d’une contre-révolution, car en rupture régressive particulièrement avec notre droit pénal, marqué par la rationalité des Lumières. Jean Raspail, qui pourtant n’était pas juriste, en avait compris immédiatement le caractère subversif, qu’il dénonça, dès début 1973, dans son magistral Camps des Saints[2]. Cette loi, entrée insidieusement dans les mœurs, fut suivie par d’autres, qui en généralisèrent l’objet, savoir les lois Lellouche (2003) et Perben 2 (2004). Aux termes de ces lois, et au-delà des délits d’opinion innomés qu’elles rétablissent, notre droit en ressort totalement assujetti à la morale anti-discriminatoire et, dès lors, à l’éthique de l’intention. Ceci s’est produit par l’intégration subreptice du mobile dans la constitution ou aggravation des infractions, la question du juge n’étant plus : le sujet de droit a-t-il voulu l’acte répréhensible (for externe), en soi impartial, mais : pourquoi l’a-t-il voulu (for interne) ? C’est le retour à l’inquisition des consciences, symbolisée par la question du juge Beaupère à Jeanne d’Arc : « êtes-vous en état de grâce ? ». Aussi désormais, un seul et même acte licite en soi, peut devenir crime ou délit selon l’intention subjective que l’on y met ! Il en ira selon les dispositions du cœur du justiciable, interprétées par le juge confesseur. Pourtant, pour qui ne veut pas mourir, il est égal d’être tué pour l’appât du lucre, par idéalisme ou racisme ! Précédemment, le mobile, utile pour la recherche du coupable, ne pouvait ouvrir que sur l’éventuelle indulgence du juge, la morale étant subordonnée au droit, donc subsidiaire pour le juge. Sur la base de ce que j’ai appelé des crimes et délits peccamineux[3], le juge interpelle désormais le justiciable sur ses pensées, ses arrières pensées, ses fantasmes, bref sur son arbitraire intime. Jusqu’en 1972, le justiciable n’était pas tenu, sans compromettre sa défense, de livrer son mobile au juge. Structure et contenu de la nouvelle inquisition Nonobstant leurs erreurs, telle l’illusion progressiste, les Lumières ravirent l’arbitraire au juge et le rendirent au justiciable. L’antiracisme rend l’arbitraire au juge et en prive le justiciable. Les lois précitées, condamnent ce que l’on appelle, au sens large, le racisme. Dans le langage vulgaire répandu par les groupes de pression, il s’agit, au-delà d’un racisme (non défini), par exemple, du sexisme, antisémitisme, islamophobie, homophobie, transphobie, crétinophobie (la débilité étant un « handicap » protégé), grossophobie et autres sottises, qui devraient plutôt ressortir de la civilité puérile et honnête que des foudres de la loi et de la justice… Comme au temps heureux des licences intellectuelles et morales, comme avant 1972, cette espèce de Mai 68 du droit. Notons l’emploi du suffixe phobie renvoyant à des pathologie psychiatriques… Pour conforter ce système qui interpelle le sujet de droit sur son arbitraire intime, ces lois prétendent punir dans la foulée ce qui n’est qu’un sentiment, la « haine ». C’est là encore l’illustration de l’éviction du droit par la morale, symptomatique de la nouvelle inquisition, avec la prétention à servir le bien métaphysique, le Bien. Cette notion judiciaire de haine, prodrome de l’esprit woke, nous vient là encore et inévitablement des États-Unis… Cette nouvelle inquisition sert des minorités, là où, depuis 1789, le droit français ne reconnaissait pas de communautés, à l’inverse de la société américaine. La conséquence en sera, d’une part l’assujettissement, petit à petit, de la majorité des Français à la dictature insidieuse de ces minorités privilégiées, mises à l’abri de libres critiques proclamées contraires aux bonnes mœurs. Innovation redoutable, le nouveau droit contre-révolutionnaire permet à des associations délatrices de représenter en justice telle ou telle minorité. Elles sont autant de procureurs privés et sauvages, chassant volontiers le justiciable en meute. Prend-on la mesure des choses ? Guère. Ainsi l’écrivain Renaud Camus, connu pour avoir lancé l’heureuse formule du « Grand remplacement », est un cas typique de sidération commune. Poursuivi et condamné (Paris, 2014 ; Auch, 2020[4]) sous le visa de la loi Pleven, il s’est défendu comme un beau diable et pourtant, chose confondante, il ne réfute pas le principe même du délit d’opinion et de sentiment, puisqu’il écrit de façon paradoxale : « Que l’expression de la haine soit attaquée et poursuivie, rien de plus légitime (…) que soit châtié l’appel à la violence contre … un groupe donné, nul ne saurait s’en lamenter.[5] » Sauf que l’expression de la haine ou l’appel à la violence contre les écrivains n’est pas délictuelle et que les gens de plume ne s’en portent pas plus mal ; sauf qu’avant 1972, avant la dictature de la bien-pensance antiraciste, nul ne s’en portait plus mal non plus. Conséquence politique et sociale du système Ordinairement on croit que l’ancienne morale prescrivait des règles individuelles de comportement alors que la nouvelle veut moraliser la société elle-même, sans imposer de règles aux individus. Or, la morale anti-discriminatoire relève d’un ordre moral qui s’impose non seulement aux institutions publiques mais plus encore aux individus, forlancés jusque dans leur for intérieur, tenus d’être, sans répit ni pardon, « en état de grâce » antiraciste ! Il n’y a eu, en réalité, qu’un glissement, en tapinois, de la morale sexuelle vers la morale dite antiraciste, un changement non pas de système mais de polarité. (Mais la morale sexuelle réapparaît inévitablement dans les byzantinismes féministes ou LGBTQ, comme toujours dans les scories du puritanisme). Et cette morale a investi l’empire du droit en quelques décennies, puisque le juge revêt la soutane du confesseur… La prise en main de la moralité intime du sujet de droit donne à l’idéologie occidentale décadente une imprégnation totalitaire qui n’a eu de précédent qu’au profit des Églises, mais c’était pour le salut de l’âme dans l’au-delà. Aujourd’hui, l’économie de l’antiracisme permet une imprégnation des êtres comme jamais dans une optique temporelle, donc dans l’en-deça. La puissance donnée par cet empire sur les des âmes requiert une « morale d’unanimité et d’orthodoxie », comme le définissait l’historien Muchembled au sujet des procès en sorcellerie[6]. George Orwell l’avait bien compris dans son roman 1984 et en a tiré la conséquence qu’un vrai despotisme, même matérialiste et temporel, ne pouvait effectivement pas faire l’impasse sur la possession des âmes (conditionnement intime de l’être, par le crimestop). Combien sommes-nous à ne pas être possédés et inhibés par introspection ? Ainsi, installé dans sa toute puissance au fil de quelques cinquante années, l’antiracisme est devenu l’impératif catégorique promouvant le métissage des peuples blancs et imposant dans toute l’Europe, ainsi rendue suicidaire, le chaos ethnique. Voilà ce qu’il faut savoir pour combattre, s’il en est encore temps ! [Signé : Éric Delcroix le 11/01/2023 sur polemia ] [i] The Economics of Discrimination, par Gary Becker, University of Chicago Press, 1957. [2] Le camp des Saints, par Jean Raspail, Robert Laffont, 1973, pages 403 et 404. [3] Voyez, Droit, conscience et sentiments, par Eric Delcroix, Akibeia, 2020. [4] Cf. sa notice sur Wikipedia. [5] La Dépossession, ou du grand remplacisme global, par Renaud Camus, page 223. [6] Les derniers bûchers, par Robert Muchembled, Editions Ramsay, 1981. PS : Pourquoi Polémia ? Parce que dans un monde en proie au chaos et de plus en plus dominé par le choc des civilisations, il faut avoir le courage de déceler les nouvelles lignes de fracture et de discerner les conflits à venir pour mieux les prévenir.
Le capitalisme cosmopolite a détruit le droit et la famille !:
5/5 Présent .
Une question posée par Camille Gallic : Eric Delcroix, vous publiez Droit, conscience et sentiments 18 ans après Le Théâtre de Satan, réquisitoire contre une justice livrée à la " partialité des juges " et malade d'une telle " décadence du droit " qu'après 38 ans d'exercice, vous décidiez d'abandonner le barreau, l'ordre des avocats refusant alors, décision rarissime, de vous accorder l'honorariat. Près de deux décennies plus tard, où en est le ' théâtre de Satan " ? La décadence du droit se poursuit inexorablement sous l'empire de l'idéologie mondialiste et de sa morale puritaine antidiscriminatoire. La loi Përben (2004) a généralisé, en droit pénal, le principe des cas d'aggravation des délits en vertu du mobile, ce qui conduit à la subjectivité (passage de la question intentionnelle de : le sujet a-t-il voulu l'acte prohibé à pourquoi l'a-t-il voulu ?). Avant la loi Pleven (1972), ces cas étaient toujours matériellement objectivables, et cela depuis Napoléon. Subjectifs, ils deviennent partiaux, passant de l'acte à l'esprit de l'acte. L'arbitraire intime du sujet de droit s'efface au profit de l'arbitraire du juge devenu confesseur et rééducateur (voyez le juge Beaupre demandant à Jeanne d'Arc si elle était " en état de grâce "!). Regardez l'article 24 du projet de loi " Sécurité globale " : il est violemment critiqué, mais pas pour la bonne raison.Ce qui est inacceptable c'est l'interdiction de faire et de diffuser la photo de policiers ou de gendarmes dans une " intention malveillante", ce qui ne peut évidemment pas être objectivé. Aussi pourrait-on juger que le cliché fait par un Gilet jaune est malveillant, alors que celui fait par un gros bras de la CGT ne l'est pas. Une chose est permise ou interdite ; elle ne peut être permise aux gentils ("républicains") et défendue aux méchants ("fascistes"). La République peut-elle exiger que nous soyons en " état de grâce" pour faire une photo ? Une norme objective serait de flouter les visages, que l'on voit malveillant ou bienveillant (l'Enfer étant pavé de bonnes intentions, dit-on). [ suite ... ).