Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Napoléon et Dieu

Référence : 116966
3 avis
Date de parution : 28 février 2021
EAN 13 : 9782372711777
Nb de pages : 180
19.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié aujourd'hui
Voir la disponibilité en magasin

Description
"La question "Napoléon était-il chrétien ?" est un sujet qui peut difficilement être traité par un universitaire.
"Ce sujet paraît tranché et moi-même, ayant lu le général Bertrand, j'ai longtemps cru que Napoléon était mort théiste, muni des derniers sacrements pour complaire à l'opinion catholique, pour sacrifier à une religion nécessaire à la société et sans laquelle reprendrait inévitablement cette guerre de chacun contre tous, décrite par Thomas Hobbes.
"Il était temps de reprendre le dossier avec un oeil neuf, et je m'efforce de poser ici sur la foi de l'Empereur un regard global, replaçant les pensées et les actes dans leur contexte, accordant plus de prix aux actions qu'aux écrits et aux écrits qu'aux paroles, sans oublier qu'on n'est pas le même enfant, adolescent, adulte agonisant. Napoléon en personne connut le doute et les préjugés de son temps sans jamais renier son baptême catholique." Philippe Bornet 
Historien, Philippe Bornet est un spécialiste reconnu de Napoléon Bonaparte pendant la Révolution. Il a déjà publié La Furia : Bonaparte en Italie (France Empire, 2002), Sultan Bonaparte chez E.dite en 2008 et Who wants to kill Bonaparte ? (Amazon USA, 2018).
TitreNapoléon et Dieu
Auteur BORNET (Philippe)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution28 février 2021
Nb de pages180
EAN 139782372711777
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.22
Critique du libraire
La première étude approfondie sur la foi de Napoléon Bonaparte depuis 1920 
Émissions avec Jean des Cars sur Europe 1 "Au coeur de l'histoire" et Franck Ferrand sur Radio Classique
Préface de Jean Tulard, de l'Institut.  

Pour info. complémentaire sur " Je suis Français " du 4 avril 2021 : " Le Monde " en folie décidé à déboulonner Napoléon, les Invalides et toute la suite. L'affaire est à la une. Mais c'est le mythe de la Révolution qu'il faut déboulonner ! 
Que l'on se rassure : Le Monde ne nous rendra pas bonapartistes. Et ce, malgré ses folies et la prose de tels ou tels historiens militants, du courant déconstructiviste en opération. Une critique contre-révolutionnaire de Napoléon a déjà été dressée par Jacques Bainville au siècle dernier. Elle ne dénie à l'Empereur ni la Gloire, ni l'Art. Gloire et Art militaires sans doute, mais aussi en d'autres domaines où a pu s'exercer son génie. S'ils peuvent servir la gloire et le prestige de la France, il ne convient pas de les lui refuser. La critique de fond que l'on peut adresser à ce grand personnage est, selon nous, tout à l'inverse de celle que professent les historiens mobilisés par Le Monde. Ce n'est pas, du moins pas directement, Napoléon qui a mis l'Europe à feu et à sang, mais la Révolution elle-même, dont il fut le prisonnier consentant et le continuateur. Dont il a partagé l'idéologie, l'hubris, la démesure, qui conduisent en assez peu d'années à Waterloo.
Cela dit, en tous domaines - la langue, le genre, l'Histoire, l'écriture, le sentiment populaire, l'héritage national - Le Monde a choisi son camp. Celui du déconstructivisme tous azimuts. Celui des derniers et des plus extrêmes autoproclamés progressistes. Souhaitons-lui de tenir le choc, car le vent ne souffle plus dans ce sens. Le Monde a choisi un combat d'arrière-garde, retardataire, comme, jadis, disaient les marxistes, sur lequel semble toujours s'étendre l'ombre d'Edwy Plenel dont on sait qu'il a ruiné, naguère, en peu de temps l'aura ancienne du grand quotidien du soir. Et divisé par presque deux le nombre de ses lecteurs. Le bloc de 70% de Français qui disent désormais préférer la France historique, traditionnelle, à celle des déconstructivistes et progressistes des diverses obédiences, devrait accélérer ce déclin. D'où sans-doute, le déploiement actuel de leur rage défensive.
Quant à la refonte des Invalides - construits par Louis XIV pour servir d'hôpital à ses soldats blessés au combat - nous serions assez favorables à l'ouverture d'un Musée de l'histoire des horreurs de la Révolution non loin du mausolée de l'Empereur, que, décidément, on laisserait sagement reposer en paix. Celle-là même qui lui a manqué. [ Signé : G.P. sur " Je suis Français " ]  
Les avis clients
Catholique, Bonaparte ?
4/5 L'homme nouveau .
.----. [...] Pour terminer cette présentation, voici le livre de Philippe Bornet, Napoléon et Dieu, qui ne peut que, par son thème, intéresser les lecteurs de L'Homme Nouveau. En dix chapitres, l'auteur esquisse les rapports de l'Empereur avec Dieu et la religion, relation tumultueuse s'il en est. Napoléon déclare dans son testament «?(mourir) dans la religion apostolique et romaine, dans le sein de laquelle (il est) né il y a plus de cinquante ans?». Catholique, Bonaparte ? C'est Dieu qui sonde les reins et les coeurs mais pour ce qui concerne le for externe, tout un chacun peut juger que Napoléon ne fut pas un catholique convaincu ni un souverain "très chrétien". Homme des Lumières, voltairien, robespierriste, la religion est pour lui un moyen efficace d'encadrer la société. «?On peut se passer de Dieu mais pas de religion?», aurait-il affirmé. Restaurateur de la religion en France par le Concordat de 1801, il considère le catholicisme comme «?la religion de la majorité des Français?» et non comme la seule arche du Salut. Les articles organiques voient la victoire du gallicanisme. Divorcé, volage, suicidaire, excommunié, longtemps éloigné des sacrements, Napoléon est aussi le persécuteur des papes Pie?VI et Pie?VII. Philippe Bornet éclaire nombre de ces questions dans ce livre. À l'annonce de la mort de Napoléon, Pie?VII, qui avait tant souffert par la France et avait bien prié et pardonné à son tourmenteur, permit qu'un service funèbre fût chanté à Rome pour lui par son oncle, le cardinal Fesch. [ L'Homme Nouveau, n°1738 du 19 juin 2021 ]
Théiste et/ou matérialiste ?
4/5 Dynastie.
.----. On va finir par célébrer le bicentenaire de la mort du « martyr de Longwood » mais ce ne sera sans doute pas pour évoquer la manière dont l’ancien empereur affronta dignement la persécution maniaque de ses geôliers anglais, la maladie et la mort à seulement 51 ans. C’est pourtant une question aussi intéressante que tant d’autres qui font actuellement polémique. Surtout quand elle est traitée avec la finesse de Philippe Bornet, qui sait discrètement mettre beaucoup de lui-même dans un essai court, par dossiers successifs. Napoléon, adepte des Lumières et admirateur de Robespierre, était-il théiste et/ou matérialiste ? Sans doute. Mais ce serait négliger « l’empreinte ineffaçable » que laissa en lui une enfance catholique (premier dossier), celle d’un Corse d’origine toscane, qui annexait à sa généalogie un moine canonisable selon la légende familiale (le capucin Bonaventure Bonaparte, de San Miniato). Restaurateur de l’Église et instituant un nouveau Concordat, Napoléon croyait non seulement que la religion est indispensable aux peuples, mais qu’elle est aussi très utile à chaque homme. Même s’il eut à ce propos des mots contradictoires. Napoléon ne s'embarrassa certes pas du droit de l'Église pour parvenir à ses fins, que ce soit lors de la messe du sacre à Notre-Dame ou quand il divorça de Joséphine pour épouser Marie-Louise (second dossier). Devait-il communier en ces occasions ? Il expliquera qu'il croyait assez en la présence réelle pour ne pas vouloir commettre un blasphème… Par ailleurs, il donnait souvent raison à Mgr Jean-Baptiste Duvoisin, évêque de Nantes et confesseur de l'impératrice, dans des discussions à caractère théologique : « J'étais extrêmement content de l'évêque de Nantes [...] Il m'eût converti et me ramenait toujours vers la religion au lieu que le cardinal Fesch (ndlr : son oncle) m'en éloignait. » Un troisième dossier – « Napoléon et la mort »* – affine l'analyse psychologique d'un homme hautement conscient d'avoir un destin providentiel. Mais l'Empereur avait d'autres soucis que de se convertir alors qu'il était en conflit ouvert avec le pape Pie VII (quatrième dossier) dont il confisquait les États avant de le faire prisonnier à Savone pour répliquer à une excommunication en 1809, ce qui déclenchait la cinquième coalition contre la France, début de la fin… Tout semble dit à ce moment du livre sur ce qu'on peut savoir des opinions de Napoléon sur Dieu. Vient pourtant un cinquième dossier sur la franc-maçonnerie, aux accents très actuels, s'inspirant du livre du père Michel Viot (Ces francs-maçons qui croient en Dieu, Le Rocher, 1995) et qui permet probablement de faire comprendre un peu mieux à nos contemporains, toutes proportions gardées, la démarche religieuse de l'Empereur. Le sixième dossier est un petit dossier extrêmement fouillé et convainquant sur ce dont Napoléon est mort. C'est un détour où l'auteur, qui est médecin de première formation, excelle et qui, selon lui, va nous permettre de mieux cerner les variations des inquiétudes métaphysiques exprimées par l'exilé, selon qu'il se croie en bonne santé, qu'il se sente malade, où qu'il se sache agonisant (les trois derniers chapitres). À Sainte-Hélène, dans les derniers temps, on assiste à la messe tous les dimanche et on a beaucoup de lectures et de discussions religieuses. Si Napoléon croyait vraiment que le Bon Dieu allait l'accueillir dans son paradis (dont il se fait une curieuse représentation de rassemblement d'anciens combattants réconciliés), on ne le saura pas totalement. Jamais il ne se repentit semble-t-il pour l'assassinat du duc d'Enghien auquel il pensait souvent… Mais une chose est sûre, il n'aurait pas voulu qu'on puisse penser qu'il n'était pas mort en catholique. Et ce n'était pas seulement par calcul politique ou attachement filial, mais pas convictions profonde. Ce Napoléon humilié mérite plus de miséricorde que le triomphateur brouillon qu'on nous sert habituellement. Puisse-t-il trouver sa place dans les célébrations que notre président actuel va nous improviser. [ Signé : Frédéric Aimard ; Dynastie, n°62, 23 mars 2021 ]
Bicentenaire de la mort de l’Empereur.
4/5 Herault Direct
.----. Napoléon et Dieu est seulement le troisième livre paru sur ce thême ; les deux précédents (de Beauterne et Lombroso) étant parus en 1840 et 1920. Que se passe-t-il quand l’homme le plus puissant du monde depuis vingt siècles, rencontre le Tout-Puissant ? Napoléon est issu d’une famille profondément catholique et s’éloigna de Dieu après s’être disputé avec son confesseur de l’Ecole militaire, qui lui reprochait de préférer la Corse à son nouveau souverain Louis XVI. Dans cet essai historique, pr2fac2 par le Pr Jean Tulard, Philippe Bornet nous explique que Napoléon était civilement bigame et que ses deux mariages religieux étaient invalides! Ayant connu à Saint-Hélène les mêmes humiliations qu’il avait imposées au pape Pie VII, il s’entretenait fréquemment de questions religieuses avec ses compagnons d’infortune (nature de l’âme, immortalité, vie après la mort...) et reprit une série de lectures religieuses et théologiques avant de demander la consolation d’un aumônier. Napoléon était superstitieux et fort ignorant en matière religieuse : il n’a jamais compris la différence entre annulation du mariage et divorce. Il concédait au Pape le pouvoir spirituel mais réclamait le pouvoir temporel absolu et, pour lui, la nomination des évêques en faisait partie. Il força les cardinaux absents à son mariage avec Marie-Louise, à quitter leur tenue rouge et les exila, voire les emprisonna. Excommunié en 1810, il tenta par tous les moyens d’obtenir du pape un deuxième concordat en 1813. Le cardinal Fesh, son oncle lui avait fait parvenir une tabatière en forme de cercueil dans le fond de laquelle était écrit : « Pense à ta fin, elle est proche ». Le samedi de Pâques, il se convertit. Auteur: Philippe Bornet, clinicien, ancien journaliste est l’auteur de guides pratiques, romans historiques et essais. 2021... Bicentenaire de la mort de l’Empereur. Pour achever ce cycle de commémoration commencé en 1969, la Fondation Napoléon a fédéré les institutions engagées dans ce bicentenaire au sein du label « 2021 Année Napoléon ». Une Année Napoléon inoubliable... partout : l’ Année Napoléon se déclinera dans toute la France, grâce aux institutions muséales, d’archives et de recherches, aux Villes Impériales, à des délégations du Souvenir napoléonien et à des institutions régionales ou locales comme l’Institut catholique de Vendée, mais aussi à l’étranger, grâce à la Commune de Waterloo ou les Domaines nationaux de Sainte- Hélène. [ Publié par "Herault Direct", le 10 mars 2021 ]