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L´Église catholique et la conversion

Référence : 118311
Date de parution : 9 juin 2021
EAN 13 : 9791097507268
Nb de pages : 180
13.00
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Description
Pourquoi devient-on catholique et quelles sont les raisons qui poussent des personnes si différentes les unes des autres à quitter leurs attaches pour rejoindre un jour la même Église catholique ? C'est à ces questions que répond le célèbre écrivain anglais Gilbert Keith Chesterton dans cet essai percutant où ce grand maître du style met tout son talent en oeuvre pour montrer la singularité du catholicisme.
TitreL´Église catholique et la conversion
Auteur CHESTERTON (Gilbert Keith)
ÉditeurHOMME NOUVEAU (EDITIONS DE L') ED HN
Date de parution9 juin 2021
Nb de pages180
EAN 139791097507268
PrésentationPoche
Épaisseur (en mm)14
Largeur (en mm)110
Hauteur (en mm)180
Poids (en Kg)0.16
Biographie
Gilbert-Keith CHESTERTON (1874-1936)
Gilbert-Keith CHESTERTON (1874-1936) Gilbert-Keith Chesterton, né à Londres le 29 mai 1874, est un écrivain catholique, brillant journaliste, qui a publié des études littéraires et philosophiques, des nouvelles et des romans. Voir plus
Critique du libraire
Préface de Philippe Maxence. Réimpression de l'édition de 2010.  

« Dans un entretien accordé au quotidien Présent (n° 9960, 25 septembre 2021, 5 rue d'Amboise, 75002 Paris), Philippe Maxence (président-fondateur de l'Association des Amis de Chesterton, 10 rue de Rosenwald, 75015 Paris) expose, non pas seulement les raisons, mais les convictions profondes de la conversion au catholicisme de l'anglican britannique, que fut Chesterton, écrivain célèbre, auteur de livres « à succès », ce qui a surpris bien de ses contemporains.  

« "Ce livre montre, explique, argumente sur ce que représente la conversion au catholicisme, dit Ph. Maxence. Ce "retour au port" a constitué pour lui l'événement le plus important de son existence. Il a considéré aussi qu'il représentait objectivement le fait le plus important de toute sa vie en recherche de la vérité religieuse. De ce fait, il a voulu aider les hésitants et conforter ceux qui étaient déjà devenus catholiques".  

« À l'époque de sa conversion, il y a cent ans (en 1922), la question du rite de la "messe traditionnelle" était à cent lieues de l'ampleur qu'elle a prise aujourd'hui, depuis la publication des décrets du dernier concile du Vatican. Cependant, dans une de ses questions, Anne Le Pape (qui dirige l'entretien) a relevé quelques phrases magnifiques de Chesterton sur "l'immortalité et l'éternelle jeunesse de la messe latine (...) Il ne s'agit pas d'opposer une langue morte à une langue vivante, mais plutôt une langue morte à une langue mourante, à une langue qui se détériore inévitablement".  

« À la question "cet argument n'apporte-t-il pas de l'eau au moulin des défenseurs de la messe traditionnelle", Philippe Maxence répond : 
« "la messe traditionnelle catholique, latine et grégorienne n'a aucun besoin d'arguments en sa faveur. Elle se suffit à elle-même ; elle est l'argument. Elle a nourri la foi de générations de catholiques, fécondé la vie des saints, mis à genoux les puissants et a donné aux petits enfants leur premier contact avec le sacré".  

« Une dernière question porte sur ce que Chesterton appelle 
« "les nouvelles religions : ils se dépouillent hâtivement de tout ce qui pourrait être considéré comme vieillot et démodé en matière de rites et de symboles (...) On veut d'une religion qui soit sociale, alors qu'il n'est pas nécessaire d'avoir de religion pour être social".  

« Tout cela ne fait pas très "ouverture au monde" ? demande Anne Le Pape, à qui Ph. Maxence répond : 
« "Chesterton porte l'estocade au progressisme, religieux ou non, qui, déjà de son temps, prétendait être neuf alors qu'il est aussi vieux que toutes les hérésies. Nous en sommes toujours là. [...] Non, le catholicisme n'est pas écolo, antiraciste, ouvert à tous, ni même identitaire ou nationaliste. Il peut avoir sur chaque chose, et dans l'ordre, un discours sur la nature, la charité politique, la défense du patrimoine national ou la primauté du bien commun. Mais il est d'abord et avant tout Dieu vivant continué et communiqué, nous offrant ainsi les moyens du Salut". »  

Jérôme Seguin, dans Lectures Françaises n° 778 (février 2022)