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Le hold-up des mots - Redonner aux mots leur vrai sens

Référence : 118711
2 avis
Date de parution : 3 juin 2021
EAN 13 : 9782809841848
Nb de pages : 256
18.00
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Description
"Votre problème, c'est que vous croyez qu'un père est forcément un mâle", affirmait Emmanuel Macron à l'un de ses interlocuteurs.
Quel sens donner au mot "père" lorsqu'il peut s'appliquer à une femme ? Au mot "égalité", quand il sert à justifier plus de droits au profit de quelques-uns ? Y a-t-il de la "dignité" à promouvoir l'assistance au suicide ? Si le "conservatisme" n'était pas présenté comme une attitude rétrograde, mais comme l'attachement à certaines valeurs, les échanges n'y gagneraient-ils pas en maturité ?
Le débat d'idées est toujours affaire de sens. George Orwell, dans 1984, évoquait déjà les "mots créés sur mesure pour fabriquer l'attitude mentale souhaitable". Car c'est le propre de tout pouvoir totalitaire de détourner le vocabulaire pour faire valoir une idéologie. On assiste ainsi à un "hold-up", une subversion du langage qui entraîne une insidieuse déconstruction du droit, surtout s'agissant des personnes, de la filiation, de l'origine et de la fin de la vie.
Mère, mariage, république, laïcité, vivre-ensemble, droite, gauche, égalité, islam, racisme, mort, euthanasie... Face à la confusion liée aux faux sens et aux dévoiements sémantiques, entretenue par ceux qui ont intérêt à ne pas débattre des sujets de fond, il importe de se réapproprier le sens des mots en se libérant de la novlangue.  
Avocat à Paris depuis 20 ans, spécialisé en droit des affaires, Geoffroy de Vries est un observateur de la société civile, économique et politique. Après plusieurs années passées dans différents cabinets d'avocats de renom, il fonde en 2018 le cabinet Menlo Avocats qui accompagne les entreprises et leurs partenaires. En 2013, il a créé un cercle de juristes, l'Institut Famille & République, fort d'une centaine de professionnels, qui élabore des propositions sur des questions liées au droit des personnes et de la famille.
TitreLe hold-up des mots - Redonner aux mots leur vrai sens
Auteur VRIES (Geoffroy de)
ÉditeurL'ARCHIPEL (EDITIONS)
Date de parution3 juin 2021
Nb de pages256
EAN 139782809841848
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)225
Poids (en Kg)0.34
Les avis clients
Penser clairement face à la subversion des mots
5/5 https://www.lesalonbeige.fr/
.----. Avocat spécialisé en droit des affaires, intervenant régulièrement dans le débat public, Geoffroy de Vries a créé en 2013 l’Institut Famille & République, fort d’une centaine de professionnels, au service du droit des personnes et de la famille. Il présente aujourd’hui aux lecteurs du Salon Beige l’ouvrage essentiel qu’il vient de publier aux éditions de l’Archipel : « Le Hold-up des mots ». « Au commencement était le verbe, et le verbe était auprès de Dieu, et le verbe était Dieu » Cette citation tirée de l’Évangile de Saint Jean aurait pu (dû ?) être l’introduction de votre ouvrage. Elle en est la conclusion. Pourtant , c’est bien là l’essence de votre travail et de votre livre ? Effectivement, je conclus en rappelant qu’ « au commencement était le verbe » et j’aurais pu débuter avec cette même citation. En réalité, le début et la fin d’un discours ou d’un essai sont souvent liés. Ce qui importe, c’est le message ou le fil rouge. J’ai souhaité dénoncer la dénaturation du langage propre à notre société qui ne sait plus trop distinguer l’homme de la femme, le père de la mère, l’homme de l’animal, la République de la France, l’égalité de l’égalitarisme… Vous reconnaissez-vous comme un héritier de George Orwell et d’Aldous Huxley dans ce monde devenu fou, dirigé par un pantin et où les mots n’ont plus aucun sens, comme pour mieux nous aliéner ? George Orwell, avec son essai Politics and the English language et surtout son roman 1984, et Aldous Huxley, avec Le meilleur des mondes, sont davantage des précurseurs que je ne suis leur héritier. Ils ont eu alors cette capacité et cette intelligence d’imaginer le monde de demain, qui se révèle aujourd’hui. Dans son essai Politics and the English language, moins connu que 1984, notamment parce qu’il n’est pas traduit en Français, George Orwell explique que « penser clairement est un premier pas vers la régénération politique ». Il y dénonce l’utilisation de mots dénués de sens, les slogans qui tendent à imposer des idées fausses par la simple répétition, le jargon pseudo-scientifique qui tend à donner un air de neutralité à des arguments en réalité idéologiques, ou encore l’utilisation d’expressions toutes faites imprégnant l’esprit du public : « Elles construiront des phrases pour vous – elles penseront même à votre place, dans une certaine mesure – et au besoin elles vous rendront un grand service en dissimulant partiellement, y compris à vous-même, ce que vous voulez dire. C’est ici qu’apparaît clairement le lien qui existe entre la politique et l’avilissement de la langue. » On en a vu les effets avec notamment le « mariage pour tous » et la « PMA pour tous » ! D’autres auteurs ont aussi traité de la subversion des mots. Ainsi, Vaclav Havel, dans son essai politique Le Pouvoir des sans-pouvoirs, revendique la nécessité de « vivre dans la vérité », et dans la pièce de théâtre Memorandum, il parodie la bureaucratie communiste des pays de l’Est en mettant en exergue l’aliénation du langage, avec l’apparition d’une langue incompréhensible, artificiellement construite, le « ptydepe », qui sert à donner des ordres et à rédiger des mémorandums que personne ne comprend. Le père polonais Joseph Tischner, aumônier du syndicat Solidarnosc, dénonce également l’aliénation du langage dans Éthique de la solidarité, texte qui se présente comme un lexique. Bien avant, Lewis Caroll, dans son roman De l’autre côté du miroir, qui est la suite d’Alice au pays des merveilles, traite aussi du pouvoir des mots. Ces auteurs exposent, de différentes manières, que celui qui a le pouvoir, ce n’est pas celui qui dit les mots, mais celui qui dit ce que les mots veulent dire. Récemment, lors d’une réception à l’Élysée le dimanche 26 janvier 2020 pour les trente ans de la Convention internationale des droits de l’enfant, Emmanuel Macron affirmait à l’un de ses interlocuteurs : « Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle » ! Sans s’attarder sur l’emploi du mot « mâle » – qui n’est cependant pas un hasard …-, Emmanuel Macron considère qu’un père n’est pas forcément un homme ; c’est donc qu’il peut être une femme. Cette tendance à rejeter le réel en dénaturant le langage pour imposer de nouvelles idées n’est certes pas nouvelle. Mais elle s’amplifie de nos jours. Quels sont les vrais enjeux, plus ou moins cachés d’ailleurs, de cette gigantesque bataille sémantique orchestrée par des élites toujours plus hors sol ? Nous vivons aujourd’hui une crise de la civilisation occidentale, à la fois politique, économique et sociale, culturelle et anthropologique, pour ne pas dire spirituelle. Ses causes sont multiples et diverses. Il existe cependant une cause première : le rejet de la vérité ou la « crise de la vérité ». Aujourd’hui, la vérité fait peur ; nous ne la recherchons plus. Pire, nous la rejetons. Parfois en nous mentant à nous même. Car le mensonge flatte où la vérité oblige, le mensonge rassure alors que la vérité dérange ! Ce rejet la vérité apparaît en premier lieu dans le langage qui est détourné. Les mots sont pervertis. Quand la réalité ne convient pas, il y a trois réactions possibles : l’accepter, tel un stoïque, tenter de la changer, à supposer que cela soit possible, et changer la perception que nous avons de cette réalité afin, si possible, de parvenir à changer cette réalité même. Dénaturer le langage revient à tenter de changer la perception de la réalité et d’une certaine manière la réalité elle-même. Un exemple. L’idéologie du genre nie les différences, biologiques ou physiques, entre l’homme et la femme, pour faire émerger un être libre de choisir son genre voire son sexe. Etant donné qu’il est difficile de supprimer cette réalité biologique qu’est la différence sexuelle, il est mis en avant le concept de genre (masculin et féminin) pour relativiser cette différence sexuelle puis le sens des mots est modifié ? Lorsqu’Agnès Buzin, alors ministre de la santé, déclare sur LCP le 24 septembre 2019 qu’un père « peut être une femme » ou une « grand-mère », quand le Président de la République Emmanuel Macron déclare qu’un père n’est pas forcément un homme et donc qu’il peut être une femme, n’est pas un changement de la signification du mot « père », qui a pourtant toujours été le géniteur masculin d’un être humain ? Allons au bout de la logique : si un père peut être une femme, et inversement, si une mère peut être un homme, comment alors justifier qu’un enfant doit pouvoir avoir une mère et un père ou que l’homme et la femme sont différents ? Poursuivons… Que signifie le mot « animal » quand on remet ainsi en cause la frontière entre l’homme et l’animal, en autorisant, avec la loi Bioéthique de 2021, la création d’embryons chimères animal-homme ? Que penser du mot « égalité » quand il sert à justifier toujours plus de droits, parfois au profit des minorités sexuelles ou autres ? Du mot « dignité » quand il est utilisé pour faire valoir l’euthanasie ou le suicide assisté ? Quel sens donner au mot « République », tellement rabâché, mis à toutes les sauces, devenant le substantif des politiques en mal d’arguments ? Si les dirigeants politiques osaient parler davantage de la « France » plutôt que de la « République », n’aurions-nous pas plus de facilité à comprendre ce que nous sommes et ce qui nous unit profondément ? Si le mot « conservateur » ne renvoyait pas à la notion de « rétrograde, hostile au progrès » mais à l’idée de conservation de certaines valeurs ou habitudes, comme en matière d’éducation des enfants ou d’écologie par exemple, le débat public n’en serait-il pas changé ? Changer le sens des mots influe à terme sur notre manière de penser et ensuite sur nos actions … La sagesse nous enseigne d’ailleurs que nos pensées deviennent nos mots, nos mots deviennent nos actions, nos actions deviennent nos habitudes, nos habitudes forment notre caractère et notre caractère devient notre destin. Mon essai, Le hold-up des mots, a ainsi pour objectif de redonner du sens aux mots. Pas à tous les mots, bien évidemment – il ne s’agit pas d’un dictionnaire –, mais à certains couramment utilisés dans le langage politique et culturel. Face à la confusion savamment entretenue par ceux qui ont intérêt à ne pas débattre sur les sujets de fond et le sens des mots, il importe d’être bien conscient des enjeux inhérents à l’utilisation politique de la sémantique. Pour rebâtir une pensée intelligente et des idées en adéquation avec la réalité, pour redevenir « maître » des mots et ainsi de soi-même, il faut redéfinir les mots, retrouver leur sens. Comment selon-vous pourra-t-on sortir de ce piège sémantique et reprendre pieds avec le principe de réalité en reprenant possession du vrai sens des mots ? Il est nécessaire à mon sens d’abord de prendre conscience de ce « hold-up » des mots. Il faut ensuite redécouvrir le sens profond des mots qu’on utilise pour mieux comprendre les pensées, mieux apprécier les idées, mieux convaincre et peut-être ne plus se laisser manipuler. Est-ce suffisant ? Hélas non ! Aussi puissants soient-ils, les mots ne seront jamais que des mots. Au cœur de la crise de notre système politique actuel, la crise des actes est infiniment plus dévastatrice que celle des paroles. Si gouverner, c’est communiquer, c’est aussi et avant tout agir. Mais, il faut bien commencer. Avec les mots. Comme vous le rappeliez, au commencement était le verbe… L’élection de 2022 pourrait-elle se jouer sur cette bataille des mots ? Cette bataille des mots existe déjà et on constate l’apparition de nouveaux termes tels que racialité, woke, intersectionnalité, … La bataille des idées et des programmes est aussi une bataille des mots car les mots véhiculent les pensées. Il faudrait ainsi découvrir la réelle pensée des candidats en analysant les mots qu’ils utilisent, sans naïveté aucune. L’empereur romain Marc Aurèle (121-180 après J.-C) en était déjà bien conscient et relevait, dans ses Pensées pour moi-même : « Il faut, mot pour mot, se rendre compte de ce que l’on dit et, en toute action, de ce qui en résulte ; dans ce dernier cas, voir directement à quel but notre action se rapporte ; et, dans le premier cas, veiller à ce que les mots signifient. » [ Publié par : Michel Janva le 3 décembre 2021 ] P.S. : Salon Beige, qui êtes-vous ? - Nous sommes quelques laïcs catholiques, dans la tranche d’âges 30-50 ans. Ce qui nous unit, c’est notre Foi catholique et notre désir, au fil de l’actualité, de réfléchir à voix haute sur la façon de l’appliquer dans la société actuelle. Fidèles au Pape, au Magistère de l’Eglise, nous voulons travailler au Bien commun de la société en informant nos lecteurs sur l’actualité, vue au regard de la doctrine sociale de l’Eglise. Le directeur de la publication est Guillaume de Thieulloy. Adresse : Tour CIT, 3 rue de l’Arrivée, 75015 Paris ]
Père : les mots ont un sens
5/5 https://www.bvoltaire.fr/
.----. Alors que le projet de loi Bioéthique vient d'être adopté par l'Assemblée nationale et devrait être examiné, une ultime fois, par le Sénat, le 24 juin prochain, avant de laisser le dernier mot à l'Assemblée, le 29 juin, il importe de se réapproprier le sens de certains mots. Ce projet de loi est l’occasion de se pencher sur l’un des maux de notre époque : le dévoiement des mots, particulièrement dans le domaine de la famille et de l’éthique. Dans son essai Le Hold-up des mots, paru le 3 juin aux Éditions L'Archipel, dont nous publions quelques extraits, l'avocat Geoffroy de Vries entend redonner aux mots leur vrai sens. Il se demande ainsi quel sens donner au mot « père » lorsqu’il peut, selon certains, s’appliquer à une femme. Père/Mère/Parents L’homme est un mammifère venant de la fécondation d’un mâle et d’une femelle de son espèce. Autrement dit : la relation sexuelle d’un homme et d’une femme engendre la vie. D’où la distinction naturelle entre père (homme, concepteur de l’enfant) et mère (femme, conceptrice et génitrice de l’enfant : mater semper certa est (« l’enfant vient de là »). Ce petit d’homme nécessite protection, nourriture, stabilité et accompagnement. Ses parents en sont les premiers responsables. L’enfant reçoit et imprime, en lui-même, l’image de ses parents. Sans entrer dans la caricature, il perçoit d’instinct la force virile et la douceur féminine ; la voix grave et celle plus aiguë, mais plus intime, pour l’avoir sentie dès le ventre de la mère. De fait, on ne choisit pas ses parents, on les reçoit. L’Histoire a montré des expériences sociales qui séparaient les enfants de leurs parents pour qu’ils évoluent uniformément. Cela n’a jamais fonctionné : pour vivre son présent et se projeter dans le futur, l’être a besoin de ses racines, de son passé, de ses origines. Les parents constituent donc la première et décisive relation sociale dont la qualité dépend d’eux-mêmes. Des parents violents engendreront la violence ; des parents indifférents développeront solitude, isolement et sentiment d’injustice. La nature impose ses lois. Nos lois peuvent-elles la corriger ? Dans quels buts ? L’idéologie du genre veut effacer la différence père/mère. D’ailleurs, on parle désormais de parent 1 et parent 2 sur certains documents administratifs, depuis l’instauration du mariage dit « pour tous ». Idée que l’être humain nie sa propre nature et décide qu’elle ne lui est pas donnée – par Dieu, la Nature ou le hasard – mais que c’est lui-même qui se la crée ou, pire, qu’il refuse de la suivre et d’en assumer la joie ou la peine. Pire encore : de nos jours, la filiation qui nous fait dépendre d’un père et d’une mère devient une entrave à la plénitude de la liberté. Idée qu’on ne doit rien recevoir de personne pour ne rien devoir à personne. C’est l’individualisme poussé à l’extrême. De même que l’on perçoit un trouble dans la définition de la mère qui, pour certains, n’est pas forcément celle qui met au monde. Le projet de loi Bioéthique discuté au Parlement en 2021 prévoit ainsi, dans le cadre de la PMA dite « pour tous », que la mère n’est plus forcément celle qui accouche. Auquel cas, pourquoi alors ne pas prétendre que le père puisse aussi être une femme ! Plaisanterie ? Malheureusement non ! « Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle », répondit Emmanuel Macron, lors d’une réception organisée à l’Élysée, le dimanche 26 janvier 2020, pour les trente ans de la Convention internationale des droits de l’enfant, à un invité qui s’étonnait du paradoxe consistant à célébrer les droits de l’enfant tout en faisant voter, « en même temps », une loi bioéthique prévoyant l’extension de la PMA aux couples de femmes, privant irrémédiablement l’enfant du droit d’avoir un père. Si Emmanuel Macron considère qu’un père n’est pas forcément un homme, c’est donc qu’il peut être une femme ! Un jour, notre société sera redevable et comptable d’avoir nié le rôle et le statut des parents, père et mère, pour avoir répondu aux aspirations identitaires d’une minorité. [ Signé : Me Geoffroy de Vries - Avocat au Barreau de Paris ] P.S. : BOULEVARD VOLTAIRE c'est : Oeuvrer, petit à petit, à restaurer le vrai débat d'idées qui manque tant dans notre pays ; Donner la parole aux experts ou aux personnalités militantes qui s'opposent à la pensée unique et sont bannis des plateaux télé ou des émissions de radio ; Maintenir un espace de liberté d'expression et d'opinion, sur Internet, qui échappe à la censure du « médiatiquement correct » ; Continuer à diffuser sans relâche l'information alternative qu'on ne trouve pas dans les grands médias