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Nouvelle Calédonie - Quoiqu´il en coûte - La France doit rester !

Référence : 120634
2 avis
Date de parution : 1 janvier 2001
EAN 13 : 9782841913985
Nb de pages : 528
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Description
Chez nous, en Nouvelle-Calédonie, nos 175000 compatriotes qui ont pu échapper à la manipulation des listes électorales, avec 35000 électeurs écartés, vont revoter pour la 6ème fois depuis 1987 et toujours sur la même question : l'indépendance ou non.
Que le oui ou le non l'emporte toutefois, un autre référendum est déjà prévu pour après le 30 juin 2023. D'où alors la question : mais pourquoi cet abus de référendums en rafales ?
Pour les 71533 indépendantistes de 2020, soit l'équivalent de la population de l'agglo de Béziers, on comprend. L'indépendance leur fait miroiter des royalties que l'impérialisme chinois, qui s'installerait inévitablement, - comme c'est déjà le cas dans les Etats voisins, dont le Vanuatu à 500 km -, accorderait aux nouveaux dirigeants, en échange du pillage des minerais, des ressources halieutiques, d'une base navale militaire, voire d'installation de missiles, anticipant le potentiel futur conflit avec les Etats-Unis, l'AUKUS et la Quad.
Mais pour les dirigeants français, qui depuis Michel Rocard et Lionel Jospin, assistent en notaires silencieux de l'amputation d'un morceau de la France, pourquoi font-ils "ça" ? Car enfin, ils savent bien qu'une fois la Nouvelle-Calédonie livrée, elle deviendrait un Zimbabwe du sud Pacifique, d'où nos 81503 compatriotes loyalistes devraient partir en nouveaux pieds noirs. Ils savent aussi qu'une fois Nouméa abandonnée, la Polynésie suivrait et les ailes de la France se replieraient, renonçant au Pacifique juste au moment où l'histoire va y commencer.
Alors oui, pourquoi ce grand renoncement à être la "France Monde" ?  

Jean-Claude Martinez, président fondateur, avec le sénateur Dick Ukeiwé, des îles Loyauté, de l'Union pour la Nouvelle-Calédonie, est professeur de droit public et sciences politiques à l'Université Paris II, Panthéon-Asssas.
TitreNouvelle Calédonie - Quoiqu´il en coûte - La France doit rester !
Auteur MARTINEZ (Jean-Claude)
ÉditeurGODEFROY DE BOUILLON (EDITIONS)
Date de parution1 janvier 2001
Nb de pages528
EAN 139782841913985
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)9
Largeur (en mm)105
Hauteur (en mm)170
Poids (en Kg)0.09
Les avis clients
Une traîtrise ?
5/5 Reconquête .
.----. Le 12 décembre prochain (2021) un nouveau référendum aura lieu en Nouvelle-Calédonie. Un de plus ! Jean-Claude Martinez, président de l'Union pour la Nouvelle-Calédonie, professeur de droit public et sciences politiques à l'Université Pars II, Panthéon-Assas, publie aux éditions Godefroy de Bouillon un petit essai dénonçant les manipulations scandaleuses et anticonstitutionnelles des listes électorales en faveur des indépendantistes. Mais il explique aussi l'importance capitale de cette île du Pacifique pour que la France demeure une grande puissance ... Discrimination positive en faveur des Kanaks, incompétence et lâcheté de nos gouvernements, le rôle des loges maçonniques et des protestants... Jean-Claude Martinez raconte tout et démonte juridiquement cette traîtrise . [ Reconquête, numéro 382, novembre 2021 ]
Indépendance, syndrome du ringard postmoderne
5/5 https://www.bvoltaire.fr/
.----. Jean-Claude Martinez sur la Nouvelle-Calédonie : « C’est le syndrome du ringard postmoderne : tout le monde doit être indépendant ! » Dimanche 12 décembre, le sort de la Nouvelle-Calédonie sera scellé : aboutissement d’un long processus dicté par les accords de Nouméa et, pour la troisième fois, les Calédoniens se prononceront par référendum pour ou contre leur indépendance. Jean-Claude Martinez, président fondateur de l’Union pour la Nouvelle-Calédonie, est professeur de droit public et sciences politiques à l’université Paris II Panthéon-Assas. Il publie Nouvelle Calédonie. Quoi qu’il en coûte, la France doit rester ! aux Éditions Godefroy de Bouillon et répond aux questions de Boulevard Voltaire Professeur Jean-Claude Martinez, pourquoi s’intéresser à ce territoire d’outre-mer si éloigné de la France ? À l’époque de Joséphine Baker, et encore durant le premier septennat du général de Gaulle, dans les 180.000 classes françaises, il y avait au mur de grandes cartes de géographie de Paul Vidal de La Blache. Tous les enfants de 10 ans savaient où étaient Brazzaville, Pondichéry, Dakar, Saïgon, Phnom Penh, la terre Adélie ou Nouméa. L’éloignement de la Nouvelle-Calédonie, qui n’est d’ailleurs qu’à deux heures de Sydney, est une vision relative. Pour Louis XVI qui, depuis sa mappemonde, trace lui-même l’itinéraire de l’expédition de La Pérouse dans le Pacifique, il n’y a pas d’éloignement car il a la grande vision. Mais c’est sûr qu’aujourd’hui, avec le vieillissement de la population et l’augmentation du diabète, les problèmes de vision se sont aggravés. Même les candidats à l’élection présidentielle souffrent d’un rétrécissement de leur champ visuel. Tous ont perdu la vision périphérique. C’est révélateur que pas un seul candidat ne soit allé à Nouméa faire campagne pour le référendum du 12 décembre… Alors que l’île de la Barbade vient de s’extraire de la Couronne d’Angleterre et qu’en France, la Guadeloupe et la Martinique s’embrasent, Emmanuel Macron entérine l’ouverture d’un débat sur l’autonomie de la Guadeloupe. Est-ce le sens inéluctable de l’Histoire ? Mais non, le paradigme de l’autodétermination, c’est une vieillerie des sixties. C’est l’idée de la génération Sheila–Bouteflika, au temps des pantalons à patte d’éléphant, du festival de Woodstock et des concerts indépendantistes. Mais demandez au Sénégal s’il envisage l’indépendance de la Casamance ; à l’Angola s’ils vont se séparer de Cabinda ; au Maroc s’ils vont jouer à faire des référendums sur Dakhla ou à l’Éthiopie si elle va lâcher le Tigré. Même l’Algérie ne pense pas une minute à l’autonomie de la Kabylie. Il n’y a qu’en France où, dès que le vent souffle quelque part, on va vite à la décentralisation. Et en plus, si le vent a la couleur d’un outrenoir Soulages, alors hop ! les dirigeants ont le hoquet et répètent en perroquet : « autodétermination ». C’est une pathologie nationale. Le syndrome du ringard postmoderne de Libé à l’Élysée. Tout le monde doit être autonome et même indépendant : les juges, les Kanaks, les enfants, « les territoires », les médias, les universités, la Guadeloupe – sauf, bien sûr, les non-vaccinés, Vincent Lambert et les « vieux » en EHPAD. Dans votre ouvrage, vous dénoncez les conditions juridiques dans lesquelles le destin de la Nouvelle-Calédonie se joue depuis des années. Vous évoquez un « droit brutalisé » : pourquoi ? Les accords de Nouméa de 1998, sous la présidence de Jacques Chirac et le gouvernement de Lionel Jospin, ont créé la préférence ethnique à l’emploi. Y compris dans les concours de la fonction publique. Le droit de vote n’est plus universel, avec quatre listes électorales : une conforme à l’égalité républicaine pour les élections présidentielles et législatives ; une autre, réduite, pour les référendums ; une troisième super réduite pour les élections provinciales réservées aux présents depuis vingt ans et même une quatrième, avec le droit du sang. Bien entendu, ces invraisemblables dispositions auraient dû être annulées par le Conseil constitutionnel. C’est même encore plus « insensé », puisque l’accord de Nouméa consacre dans son préambule « l’esprit des rivières, de leurs embouchures », d’un ancêtre commun et du lien particulier des Kanaks à la terre. C’est cela, le « droit brutalisé » avec, en plus, six référendums depuis 1987 qui relèvent d’un « abus de droit constitutionnel ». Si le oui à l’indépendance l’emporte, le 12 décembre, la vie des Calédoniens en sera-t-elle changée ? Un oui à l’indépendance enclencherait deux effets domino. Le premier effet serait interne à la Nouvelle-Calédonie. Après la fête à Paris, un numéro de Libé aux couleurs kanakes, un cocktail géant rue Oudinot avec le Tout-Paris indépendantiste, des vagues de joie au gouvernement de Nouvelle-Calédonie, au Congrès, dans chaque tribu, avec des feux partout, la distribution des prix commencerait. Bercy, Oudinot, le Quai d’Orsay, Matignon et l’Élysée, évidemment, arriveraient avec des accords de partenariat et surtout les chéquiers. En face, bien entendu, en échange d’une base militaire française autorisée, juste le temps que les armadas chinoises arrivent à Nouméa, La Foa, Poindimié, comme à Djibouti, l’establishment kanak présenterait la liste sans fin des demandes. Pendant ce temps, les anciens loyalistes lucides vérifieraient leur passe sanitaire, leur passeport, et prendraient qui l’avion pour Paris, qui pour Sydney et de là quelques-uns aussi pour la Californie. Partie de Nouvelle-Calédonie, la France partirait très vite de la Polynésie. Avec, bien sûr, l’aide chinoise et de ses alliés mélanésiens. Vous évoquez les appétits de la Chine et d’autres puissances mondiales sur ce territoire ; la France a-t-elle vraiment beaucoup à perdre ? La Guadeloupe partira dès que ses habitants le voudront bien. M. Lecornu leur propose d’ailleurs déjà l’autonomie. Comme ils l’ont, au demeurant, cela veut dire l’indépendance. Pour la Guyane, Mme Taubira verra. Pour le moment, elle écrit des livres. Autant dire qu’il faut choisir : être un Hexagone mité ou être un empire maritime illimité. La totalité des candidats pour 2022 ont, eux, déjà choisi. Les plus audacieux veulent seulement un traitement antimite. Pour le reste, une France Monde sur tous les océans, c’est, à leurs yeux, bien grand. Or, ils sont souvent bien petits… [ Signé : Sabine de Villeroché le 8 décembre 2021 ]