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N° 776 - Décembre 2021 : Les enjeux de la liberté scolaire

Référence : 121252
2 avis
Date de parution : 8 décembre 2021
EAN 13 : 0000001212525
Nb de pages : 96
10.50
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Description
SOMMAIRE :  

- Éditorial (par Jérôme Seguin) (p. 1)
- Les brèves (p. 3)  

Entretien 
- Le Great Reset, ou comment forger le monde d'après. Entretien avec Éric Verhaeghe (propos recueillis par Mickaël Savigny) (p. 5)  

Politique française 
- Feu sur les présidentielles
- En réponse à nos confrères de Présent (par Joseph Rabany) (p. 11)
- Enjeux de la liberté scolaire (par Jean-Gilles Malliarakis) (p. 19)
- Coronavirus : chroniques des années de peste (3e partie, par Claude Beauléon) (p. 29)  

Actualité 
- Zemmour compromis par Chiré, « le plus important diffuseur par correspondance d'extrême droite en Europe » (par Vincent Chabrol) (p. 35)
- L'actualité en bref (par J. S.) (p. 37)  

Histoire 
- Se signer avant de signer... Réflexions sur l'entente franco-russe de 1893 (par Patrice Sage) (p. 41)  

Le dossier du mois 
- Napoléon Bonaparte : le fardeau du bicentenaire (par Jean-Baptiste Geffroy) (p. 48) 

- Dans notre courrier (journaux, revues, lettres, activités associatives... (par Jean Auguy et J. S.) (p. 64) 

- Devoir de mémoire (par J. S.) (p. 69)
Pierre Gréau - Abbé Dominique Bourmaud.  


LECTURE ET TRADITION  

Entretien : 
- Le livre de Jean Vaquié « La Révolution liturgique » enfin réédité. Entretien avec Christian Lagrave (propos recueillis par la rédaction) (p. 73)  

Le combat des idées 
- Brève biographie de Jean Vaquié (par Ch. L.) (p. 80)  

Culture 
- Les cadeaux de Tante Anne (p. 82)
- La vie des livres (par J. S., Erwan Faber, V. Chabrol, Hermine Chabrol et M. S.) (p. 84)
- Nous avons reçu (par M. S.) (p. 88)
- Défense de notre patrimoine (par Olivier Destouches) (p. 90)
- Défense de la langue française (par J. S.) (p. 92)
- La petite histoire (par V. Chabrol) (p. 93)
- Nos éphémérides (par V. Chabrol) (p. 94) 

Index (p. 96)
Critique du libraire
ÉDITORIAL :  

Est-il encore utile de maintenir l'élection présidentielle au suffrage universel ?
 

Plus les années se déroulent et les scrutins se succèdent et plus nous avons l'impression d'assister à une mascarade ou, à tout le moins à une tromperie. Cette question nous taraude ; c'est la raison pour laquelle nous la ressassons régulièrement. Nous y revenons, une fois encore, à l'approche de celle qui se profile pour inciter les cher'z électeurs à se retrouver dans les isoloirs des bureaux de vote, dans désormais quatre mois. Elle ne fait qu'augmenter les doutes qui vont très probablement être renouvelés au cours des semaines à venir. 

En effet, à quelle palinodie nous est-il donné d'assister aujourd'hui ? À l'heure où nous écrivons, le « vainqueur » de l'élection primaire chez les LR n'est pas encore connu. À quatre reprises, au cours d'interminables débats, cinq candidats s'y sont affrontés, dont deux avaient quitté leur famille politique, il y a quelques années (Pécresse et Bertrand), aujourd'hui rentrés dans le rang. Quant aux trois autres (Barnier, Juvin et Ciotti), ils n'apparaissent que comme des faire-valoir. Mais comment donc, ces « hauts personnages » qui briguent la plus haute magistrature de la France, n'ont-ils pas encore su tirer les leçons du fiasco de 2016/2017 ? Aucun d'entre eux ne dispose de la stature, ou le caractère ou la carrure nécessaire permettant de parvenir à la concrétisation de leurs prétentieuses ambitions. 

Par ailleurs, nous ne savons même pas combien d'autres candidats briguent, eux aussi, la place suprême, entre la socialiste, le communiste, l'écologiste, l'insoumis, l'animaliste et que sais-je encore, pour lesquels les sondages (sont-ils crédibles) leur attribuent des pourcentages de voix presque dérisoires. À l'autre bord de l'échiquier, se retrouvent deux candidats, qualifiés de « droite souverainiste », Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan, la première presque assurée, depuis longtemps de la deuxième place, puisque le second plafonnerait à environ 3 % de prévisions de voix ! Quand, tout à coup est apparu Éric Zemmour, entré en scène pour troubler ce jeu de dupes. En quelques semaines, il a effectué une ascension fulgurante dans les sondages, alors qu'il n'a même pas fait, officiellement, acte de candidature. Que va-t-il advenir d'une telle situation ? Nous en saurons probablement un peu plus dans les prochaines semaines. 

Reste le « favori », Macron, qui plane au-dessus de la mêlée, puisqu'il bénéficie de l'avantage d'être le président sortant, soutenu, encouragé, grassement financé par les nababs de la mondialisation. Nous avons également déjà évoqué le phénomène suivant : comment un individu crédité de 25 % des voix (des suffrages exprimés, soit, si l'on prend en compte les taux de l'abstention, de plus en plus pratiquée, obtient à peine 20 % sur un nombre de 45 millions d'électeurs inscrits...) peut-il être reconnu comme le président de l'ensemble des Français ? 

Ces quelques réflexions confirment bien le mélodrame qui nous est proposé : l'élection du président de la « sixième puissance mondiale » par défaut ! À quoi bon, donc, engager des dépenses financières dispendieuses, et consacrer des milliers d'heures d'écoute dans les media, quand les jeux sont pratiquement faits d'avance ?  

Jérôme SEGUIN
Les avis clients
Le ton est donné!
5/5 Louis
Avec ce numéro, et notamment grâce à l'éditorial du très fidèle Jérôme Seguin et l'article de Joseph Rabany, au titre guerrier, Lectures Françaises donne le ton pour les présidentielles à venir!
n'importe quoi !
3/5 Paul Moncan
Faire de la publicité (page 87) pour la réédition du volume 1 des "Erreurs et mensonges historiques" de Charles Barthélémy ... C'est du grand n'importe quoi, et je sais que Ch Lagrave est d'accord avec moi pour trouver que si l'auteur est plein de bonnes intentions, il n'est pas historien du tout... Ceci est une erreur de jugements, cher Mickaël