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Les mythes de la guerre d´Espagne 1936-1939

Référence : 122840
5 avis
Date de parution : 9 mars 2022
Auteur : MOA (Pio)
EAN 13 : 9782810010950
Nb de pages : 688
25.00
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Description
Enorme succès de librairie lors de sa parution en Espagne en 2003, cet ouvrage conclut à la responsabilité écrasante de la gauche révolutionnaire dans le déclenchement de la guerre civile espagnole. Selon les documents exceptionnels rassemblés par Pio Moa, l'origine du conflit n'est pas, en effet, le coup d'état raté de juillet 1936 contre la Seconde République espagnole mais bien la "menace rouge" que représentaient pour la démocratie les factions d'extrême gauche qui préparaient un soulèvement de type communiste sur le modèle de la révolution asturienne de 1934.
La radicalisation de la gauche au pouvoir sous le Frente Popular (assassinats de militants et hommes politiques des différentes composantes de la droite démocratique, destruction d'édifices religieux, assassinats de religieux, etc.) va entraîner un raidissement des conservateurs. Et ce sera l'escalade : le soulèvement militaire du 18 juillet 1936 survient alors que Largo Caballero et ses partisans avaient lancé depuis 1934 un processus révolutionnaire similaire à celui qui en octobre 1917 a eu raison du régime Kerensky en Russie.
Pio Moa a été militant du Parti Communiste Espagnol puis fondateur de groupe de résistance maoiste GRAPO. Ardent combattant anti-franquiste, il participa à de nombreuses actions violentes avant de se lancer dans un long travail de recherche en étudiant le fonds documentaire de la Fondation socialiste Pablo Iglesias. C'est là qu'il découvrit "l'autre visage" de la gauche révolutionnaire.
TitreLes mythes de la guerre d´Espagne 1936-1939
Auteur MOA (Pio)
ÉditeurARTILLEUR (EDITIONS)
Date de parution9 mars 2022
Nb de pages688
EAN 139782810010950
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)48
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)230
Poids (en Kg)0.86
Critique du libraire
"Franco : Si ses adversaires avaient triomphé, explique Pío Moa dans ce livre qui renverse les idées reçues, c'est une dictature soviétique qui se serait installée à Madrid. L'Espagne n'était pas à l'heure de la démocratie."
Les avis clients
Avis d'un lecteur du Forum :
5/5 https://www.leforumcatholique.org/
Impostures historiques : un cas d'école, l'Espagne par Johanis le 26 juillet 2022 . En 2003,un militant d'extrême-gauche espagnol, cofondateur du groupement maoiste GRAPO, ayant eu à ce titre accès à la documentation du parti socialo-communiste espagnol PSOE, jetait un pavé dans la mare en publiant en Espagne Mythes de la guerre civile. S'appuyant sur cette documentation historique il y expose que "La guerre civile qui embrasa l'Espagne de 1936 à 1939 fut volontairement recherchée dès 1931 par la frange radicale de la gauche espagnole pour promouvoir la révolution." et "il en déduisait la responsabilité univoque et accablante de son propre camp dans le déclenchement de la guerre." L'ouvrage qui s'est vendu à 300 000 exemplaires en Espagne où il a déclenché une sorte de tempête, est traduit en français depuis le mois de mars. Il y a un long article dans le dernier numéro du Figaro histoire, retranscrit sur le site du Figaro. L'auteur du livre dénonce en passant le rôle joué par d'éminents catholiques français pour diffuser la légende de la culpabiiité des "nationalistes" dans le déclenchement et la barbarie dans la guerre. Extrait : "Quelques années plus tard, à l'approche de 1996, anniversaire du déclenchement de la guerre civile, je me suis mis à l'étudier de près, principalement dans les archives du PSOE. Il m'est alors apparu que la gauche avait organisé la guerre et que tout ce qui avait été écrit sur ce conflit était… faux. Cette découverte a-t-elle représenté un choc ? Assurément ! J'ai donc écrit Los orígenes de la Guerra Civil española (Les origines de la guerre civile espagnole). Je me suis rendu compte alors que la gauche était incapable de soutenir un débat sur ce thème. Sa politique consistait à la fois à ignorer les objections et à m'empêcher de parler, ce qui se traduisit plus généralement en 2007 par la « loi sur la mémoire historique ». Celle-ci établit que .----. Le Front populaire, c'est-à-dire l'alliance de la gauche, généralement favorable à Moscou, et des séparatistes catalans et basques, constitue le camp du bien, et que ses adversaires, les nationaux, et tout ce qui les représente (statues, inscriptions, souvenirs publics) doivent disparaître. Cette loi reprend exactement la propagande du Front populaire, qui fut à l'époque diffusée à l'étranger par la droite et par d'éminents catholiques comme Jacques Maritain ou Georges Bernanos. On parla ainsi de « camp républicain » pour désigner le Front populaire, affirmant de ce fait que la République avait disparu à la suite du coup d'État franquiste. En réalité, la République a été détruite par le Front populaire en deux étapes. D'abord lors de l'insurrection d'octobre 1934, ensuite par la falsification des élections de février 1936. Il s'agit de deux coups d'État qui ont conduit à la mise en place d'un régime de terreur." On peut trouver dans wikipedia un article exposant l'histoire de la parution de ce livre et les conséquences face à l'historiographie officielle. PS : Le Forum a pour vocation la mise en commun de réflexions de Catholiques à la recherche de la Vérité. La participation à ce Forum suppose le respect des fidèles catholiques attachés au missel de 1962..----.
Succès retentissant en Espagne !
5/5 https://institut-iliade.com/
.----. La guerre d’Espagne et ses mensonges. On ne le sait que trop : lorsque certaines idées s’incrustent dans l’imaginaire collectif, il est extrêmement difficile de les en arracher. Les mythes de la guerre d’Espagne, 1936-1939, de l’historien espagnol Pío Moa, qui a eu un succès retentissant en Espagne, vient enfin d’être traduit en français aux Éditions L’Artilleur. L’ouvrage est précédé d’une remarquable introduction écrite par Arnaud Imatz. Javier Portella nous explique ici les raisons du succès et l’importance d’un tel ouvrage. On ne le sait que trop : lorsque certaines idées s’incrustent dans l’imaginaire collectif, il est extrêmement difficile de les en arracher. L’une de ces idées concerne, aussi bien en Espagne qu’ailleurs, les origines du régime de Franco. Elle consiste en ceci : le franquisme, comme on le sait, a été un régime autoritaire, une dictature – « abominable », ajoute-t-on avant de sortir le grand mot fourre-tout : « bref, un régime fasciste ». Et puisqu’un tel régime a découlé du soulèvement militaire de 1936 et de la guerre civile qui s’en est suivie, la conclusion tombe de tout son poids : la République espagnole contre laquelle les militaires (des brutes « anti-démocratiques » et « fascistes », donc) se sont soulevés, était un régime aussi « démocratique » que « favorable aux intérêts du peuple ». Qu’il n’en est rien, que c’est là un mythe grossier qu’il convient de démonter, c’est ce à quoi s’emploie Pío Moa avec Les mythes de la guerre d’Espagne, récemment traduit en français. Disons-le tout net : l’enjeu, au moment où Franco et ses camarades d’armes se soulevèrent contre la République n’était nullement le renversement d’un régime démocratique pour établir à sa place un pouvoir autoritaire. L’enjeu était tout autre : empêcher la révolution bolchevique qui était à l’œuvre depuis au moins deux ans déjà. Nous laissons au lecteur le plaisir de découvrir les mythes sur lesquels ce mensonge historique repose et que Pío Moa s’emploie à démolir dans cet ouvrage. Nous nous bornerons donc à en énumérer les principaux : les nombreux attentats, avec incendie d’églises et centres religieux, que les forces de gauche commirent depuis l’instauration même de la République en 1931 ; la grande fraude électorale lors des élections de février 1936 qui donnèrent le pouvoir au Front Populaire ; et, surtout, le coup d’état révolutionnaire perpétré par la gauche en octobre 1934 et qui, ayant échoué dans l’ensemble du pays, ne réussit que dans les Asturies, où une mini-guerre civile se déroula pendant plusieurs semaines. Aucun doute n’était permis en 1936 : seul un soulèvement militaire pouvait empêcher la débâcle. Celle que Francisco Largo Caballero, le chef du Parti Socialiste – connu d’ailleurs comme le « Lénine espagnol » – avait annoncée depuis des années à d’innombrables reprises, par exemple, quand il prédisait en février 1936 que « très bientôt, l’Espagne sera devenue soviétique ». La situation révolutionnaire dans laquelle sombrait l’Espagne était devenue si inquiétante à la veille du soulèvement militaire que celui-ci ne pouvait rester un simple putsch. Il entraîna avec lui un puissant mouvement social : celui de toute une partie du pays qui ne se résignait pas à mourir. Comment est-il possible, se demandera-t-on, qu’une telle remise en question de l’historiographie relative à la guerre d’Espagne n’ait pas été entendue plus tôt ? En réalité, il n’a pas fallu attendre Pío Moa pour qu’un tel propos soit livré au public : l’essentiel de ces idées avait déjà été exprimé par les historiens franquistes eux-mêmes. La grande nouveauté de Pío Moa – d’où l’extraordinaire succès de ses livres en Espagne –, tient à ses origines politiques : ancien militant d’extrême-gauche dans les dernières années du franquisme, il le combattit ardemment pour finir, des années plus tard, par en estimer l’essentiel de sa trajectoire. Avec Les mythes de la guerre d’Espagne, nous disposons d’un ouvrage décisif ébranlant l’un des grands lieux communs de la bienpensance historique. [ Signé : Xavier Portella pour l'institut Illiade repris par Breizh-info le 1 juillet 2022 ]
La guerre d'Espagne sans légendes
5/5 https://www.pourunecolelibre.com/
.----. Selon un historien espagnol, la guerre civile qui s’est terminée par la victoire de Franco, en 1939, n’a pas été provoquée par le coup d’État militaire raté de juillet 1936, mais par la dérive révolutionnaire de la République. « No pasarán! » (« Ils ne passeront pas ! ») Repris par la gauche française, d’Hidalgo aux antifas, le cri de guerre des défenseurs de Madrid contre les troupes de Franco, en 1936, exprime une vision idéalisée de la guerre civile espagnole. Celle-ci, provoquée par la rébellion de généraux factieux contre la République, aurait été le premier affrontement armé entre le fascisme et la démocratie. Or, cette interprétation est historiquement fausse. L’affirmer ne procède pas d’une quelconque nostalgie franquiste, mais de l’analyse des faits. Il faut se féliciter, à cet égard, de la publication en français d’un livre paru il y a presque vingt ans en Espagne où, vendu à 300.000 exemplaires, il a déclenché de violentes controverses. Son auteur, Pío Moa, né en 1948, a été, à 20 ans, militant du parti communiste espagnol avant d’être membre fondateur du Grapo, un mouvement terroriste d’inspiration maoïste. Converti au libéralisme démocratique et retiré de toute activité politique, Pío Moa a dirigé des revues historiques et culturelles, et s’est lancé dans l’étude de la guerre d’Espagne à travers une trentaine d’ouvrages fondés sur des recherches menées dans le fonds documentaire de la Fondation socialiste Pablo Iglesias. Les Mythes de la guerre d’Espagne, 1936-1939 fournit la synthèse de ce travail, avec les portraits des principaux acteurs des deux camps, et le décryptage de maints épisodes transformés par la légende, du siège de l’Alcazar de Tolède au bombardement de Guernica. La thèse centrale de Pío Moa est que, dans les forces qui composeront le camp dit républicain de 1936 à 1939 — communistes, anarchistes, socialistes, républicains de gauche, nationalistes catalans, séparatistes basques —, quasiment personne n’était démocrate. Quand la droite modérée gagna les élections, en 1933, même les républicains de gauche, refusant leur défaite électorale, s’allièrent aux partis les plus radicaux, ce qui déboucha, en 1934, sur une grève générale insurrectionnelle, transformée en révolte armée dans les Asturies. En février 1936, c’est le Front populaire qui remporta les élections, mais dans un climat de violence marqué par la surenchère révolutionnaire des extrémistes qui incendiaient églises et couvents, organisaient des attentats contre les forces de l’ordre et menaçaient les hommes politiques de droite. L’assassinat du député monarchiste Calvo Sotelo, le dirigeant le plus populaire de l’opposition, fit tout basculer en entraînant le raidissement des conservateurs. Conclusion de Pío Moa : c’est le mouvement révolutionnaire et l’effondrement de l’État républicain qui ont provoqué le soulèvement militaire de juillet 1936, et non l’inverse. Il s’ensuivra une guerre civile atroce, avec, des deux côtés, son lot de massacres. Vers une dictature « nationale-catholique » Pour des raisons qui tenaient à leurs intérêts stratégiques, Allemands et Italiens aidèrent les nationalistes, tandis que, de son côté, l’Union soviétique envoya des conseillers militaires et arma les Brigades internationales, dont l’encadrement était communiste, et se remboursa avec l’or espagnol déposé à Moscou. Les républicains, politiquement divisés, finirent par perdre leurs avantages initiaux, tandis que Franco, parvenant à cumuler tous les pouvoirs, politiques et militaires, remporta la victoire en 1939. Il instaura une dure dictature que l’on a qualifiée de « national-catholique ». Mais si ses adversaires avaient triomphé, explique Pío Moa dans ce livre qui renverse les idées reçues, c’est une dictature soviétique qui se serait installée à Madrid. L’Espagne n’était pas à l’heure de la démocratie. Celle-ci adviendra, à partir de 1976, par la transition assurée par le roi Juan Carlos — ce que n’avait sans doute pas prévu Franco. [ Texte de Jean Sévillia publié par " pour une école libre au Quebec" le 27 mai 2022 ] PS : Pour une école libre au Québec : Carnet voué à la promotion d'une véritable liberté scolaire au Québec, pour une diversité de programmes, pour une plus grande concurrence dans l'enseignement.
Entretien avec Pio Moa
5/5 Lectures Françaises.
.----. Lectures Françaises : Pio Moa, vous avez publié en 2003 un ouvrage qui a fait sensation et a bouleversé le champ historiographique : Los mitos de la guerra civil (Les Mythes de la guerre civile), aujourd’hui publié en français sous le titre : Les Mythes de la guerre d’Espagne, 1936-1939 [1]. Pour le public français, gavé et anesthésié par la culture de gauche dominante, et tout particulièrement à ce sujet, la guerre civile espagnole commence à l’été 1936, avec l’agression perpétrée contre la jeune et vaillante République – et son gouvernement de Front populaire – par une armée avide de pouvoir et de revanche, et complice intéressée des grands possédants. À rebours, peut-on affirmer que le soulèvement de juillet 1936 est essentiellement une réaction de survie face à un processus révolutionnaire et terroriste préexistant, en passe de bolchéviser l’Espagne ? Pio Moa : Le Front populaire était une alliance de partis pro-soviétiques ou « soviétisants » (PCE [2] et PSOE [3]), de partis séparatistes et de partis bourgeois sympathisants des premiers. Les partis de gauche et séparatistes ont perdu les élections de novembre 1933. Ils se sont déclarés alors « sur le pied de guerre » et ont déclenché cette guerre en octobre 1934. Une fois défaits, mais pas désarticulés, ils se sont regroupés en 1936 dans le Front populaire, et ont déclaré qu’ils n’admettraient pas une victoire de la droite. Ils ont ensuite falsifié de façon démontrable et démontrée les élections de février [4]. Il y a donc eu après l’insurrection de 1934 un coup d’État électoral en 1936. Ils ont ensuite détruit la légalité républicaine et imposé un régime de terreur, avec quelque 300 morts en cinq mois et des centaines d’incendies et de destructions d’églises, de registres de propriété, de journaux, de sièges de partis de droite, etc. L’Espagne était alors en réel danger de désintégration en tant que nation et menacée de « soviétisation ». Il y eut heureusement une réaction, non pas de l’armée, mais seulement de la moitié de celle-ci, soutenue par une grande partie du peuple, et, finalement, le Front populaire a été vaincu. L. F. : Toujours vu de France, les deux camps qui s’affrontent lors de ce conflit sans merci sont l’un et l’autre homogènes. Or on a pu déjà découvrir, par exemple à la lecture de votre confrère et préfacier Arnaud Imatz, que le camp « national » (et non pas nationaliste) rassemble des courants politiques non réductibles au seul « fascisme » et, au regard entre autres des témoignages de Simone Weil ou de George Orwell, que le camp « républicain » a été traversé par des conflits internes particulièrement violents. Qui peut cependant comprendre, encore une fois vu de France, que des républicains de la première heure, et pas des moindres, aient pu être considérés par les tenants du Front populaire, au même titre que les monarchistes ou les phalangistes, comme des ennemis à abattre ? P. M. : Selon la mythologie du Front populaire, l’histoire de l’Espagne était néfaste, réactionnaire, marquée par l’obscurantisme et le fanatisme, et l’Église était la principale responsable de ces maux. Tous étaient d’accord pour éradiquer l’Église et la culture catholique, et la guerre leur a donné l’occasion de le faire de manière radicale. C’était pourtant presque le seul point sur lequel ils s’accordaient. Sur tout le reste, chaque parti avait des idées et des objectifs différents, voire opposés ou absurdes. Il s’agissait, en outre, de partis dont les dirigeants avaient une qualité personnelle et politique faible et défaillante, et qui d’ailleurs seuls auraient perdu la guerre en quelques mois. Mais le parti communiste était tout autre chose. Inspiré directement par Moscou, il disposait d’une véritable stratégie politique et militaire, et de l’aide directe de Staline. Il a dû imposer l’ordre avec une grande dureté à ses capricieux alliés anarchistes, bourgeois ou socialistes. Il n’a pas entièrement réussi, mais c’est ce parti qui a permis de poursuivre la guerre pendant près de trois ans. Le PCE était un petit parti au début de la guerre, mais pendant la guerre il est devenu le plus fort. Quant au camp national, il était surtout composé de quatre partis : deux partis monarchistes (traditionaliste et libéral), un parti plus directement lié à l’épiscopat [la Confédération espagnole des droites autonomes (CEDA) qui s’est dissoute, mais qui a continué à être influente pendant et après la guerre] et la Phalange, le parti le plus proche du «?fascisme?» sans être pour autant entièrement fasciste. Ces quatre partis ou «?familles politiques?» ont caractérisé le franquisme, qui n’était pas véritablement un régime à parti unique, comme on le dit souvent. Il y avait de forts désaccords entre eux, comme au sein du Front populaire, mais Franco a su les canaliser pour qu’ils ne se détruisent pas mutuellement. Franco se distinguait par ses remarquables qualités de militaire mais aussi et surtout d’homme politique. (lire la suite dans notre numéro…) [ Propos recueillis par Vincent CHABROL ] [1] – Éditions de l’Artilleur, mars 2022. Introduction d’Arnaud Imatz. [2] – PCE : Parti communiste d’Espagne. [3] – PSOE : Parti socialiste ouvrier espagnol. [4] – Cf. Roberto Villa García et Manuel Álvarez Tardío, 1936, Fraude y violencia en las elecciones del Fronte popular, Éd. Espasa, 2017. Cet extrait du numéro 780 (mars 2022) de Lectures Françaises vous est offert. Pour lire la suite, voir le numéro .
Un livre incontournable
5/5 https://lanef.net/
.----. Voilà déjà près de trois décennies que la question de l’origine et du partage des responsabilités de la guerre civile est instrumentalisée par le parti socialiste et l’extrême gauche espagnols. Par leurs volontés expresses, et par celle de leurs relais officieux dans le monde académique, elle est revenue au centre des préoccupations et des passions de l’opinion publique. On comprend dès lors les polémiques enflammées autour du célèbre historien Pío Moa. Ancien marxiste révolutionnaire, résistant et même terroriste antifranquiste dans sa jeunesse, démocrate et libéral affiché depuis plus de quarante ans, Moa est l’historien le plus controversé et le plus admiré de la Péninsule. Son livre de synthèse, Les mythes de la guerre d’Espagne 1936-1939, vendu à plus de 300 000 exemplaires dans les pays hispanophones, bat en brèche l’historiographie « front-populiste » et « kominternienne » qui reste encore prédominante à l’étranger et surtout en France. Fondée sur une abondante et irréfutable documentation, notamment sur l’exploitation méthodique des archives de la Fondation (socialiste) Pablo Iglesias, la démarche historique de Pío Moa est, de notoriété publique, extrêmement solide. Non la guerre d’Espagne n’a pas été le fruit de déséquilibres sociaux car la société espagnole jouissait alors d’une relative modernité en comparaison avec le reste de l’Europe. Non elle n’a pas été le résultat de « l’agression de l’Armée, de l’Église catholique, de la Banque et des Fascistes contre le Peuple, la Démocratie et la République » ; c’est au contraire le mouvement révolutionnaire et l’effondrement de l’État et de la démocratie qui ont entraîné le soulèvement de juillet 1936. Un livre incontournable, véritable somme sur le sujet, qui permet enfin au lecteur francophone, du moins celui qui n’est pas effrayé par « le paradigme du libre débat », de s’informer et de juger en connaissance de cause. L’auteur a accordé un entretien exclusif, passionnant et éclairant, à La Nef, librement accessible sur son site : https://lanef.net/2022/03/14/pio-moa-lhistoire-comme-antidote-a-la-propagande/ [ Signé : Arnaud Imatz, La Nef, n° 346, Avril 2022 ] P.S. : Qu’est-ce que La Nef ? La Nef a été créée en décembre 1990, c’est un magazine mensuel, catholique et indépendant. Ce faisant, La Nef s’inscrit clairement et sans complexe dans une ligne de totale fidélité à l’Église et au pape qui la gouverne.