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La Gauche ou le monopole de la violence - De 1789 à nos jours

Référence : 123115
2 avis
Date de parution : 31 mars 2022
Collection : DANS L´ARENE
EAN 13 : 9782491446949
Nb de pages : 314
17.50
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Description
"L'État est une communauté humaine qui revendique le monopole de l'usage légitime de la force physique sur un territoire", disait le grand sociologue Max Weber d'une formule saisissante. Or, depuis 1789, ce monopole a été largement annexé par les mouvements de gauche et d'extrême gauche : c'est ce que s'attache à démontrer cet essai. Au fil d'une chronologie qui couvre deux siècles et demi, Thierry Bouclier passe en revue le deux poids, deux mesures permanent dans le traitement médiatique et judiciaire des violences politiques de droite et de gauche. Alors que les discours et les agissements de la droite sont systématiquement diabolisés, ceux de l'extrême gauche font au contraire l'objet d'une complaisance fort peu coupable, ce qui leur confère une légitimité et autorise la gauche à désigner les cibles acceptables et à punir les transgressions à son idéologie. Une analyse indispensable pour comprendre comment se met en place l'impunité de la frange la plus radicale du progressisme. 
Avocat et essayiste, Thierry Bouclier a également écrit plusieurs romans et biographies. Il préside le Prix des lecteurs de la presse française libre.
TitreLa Gauche ou le monopole de la violence - De 1789 à nos jours
Auteur BOUCLIER (Thierry)
ÉditeurLA NOUVELLE LIBRAIRIE (EDITIONS)
Date de parution31 mars 2022
Nb de pages314
CollectionDANS L´ARENE
EAN 139782491446949
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)22
Largeur (en mm)120
Hauteur (en mm)190
Poids (en Kg)0.30
Biographie
Critique du libraire
"La gauche étant dans le camp du bien peut et même doit réprimer violemment le fascisme de droite, camp du mal et de la haine. Cet excellent livre fait toute la lumière sur la réalité des violences commises, qui ne viennent pas souvent d'où on le dit."   


« Au nom d'une "équitable égalité", établie par les régimes d'obédience révolutionnaire, seule la "gauche" bénéficie du "monopole de l'usage légitime de la force physique sur un territoire". Fort de cette formule énoncée par le sociologue Max Weber, les mouvements de gauche et d'extrême gauche se sont largement appropriés ces comportements.  

« Thierry Bouclier le démontre de façon objective au fil d'une chronologie qui s'étend sur plus de deux siècles. Il analyse, présente et passe en revue le sempiternel "deux poids, deux mesures" dont se repaissent à satiété les media et milieux judiciaires. Il existe, d'une part les "salauds" de droite qui ne méritent que l'opprobre et les très gentils de gauche, très largement bénéficiaires d'une complaisance qui les rend sympathiques aux yeux du grand public. Ainsi, dit Thierry dans son introduction : "toute la vie politique française et aussi mondiale est guidée par cet axiome imposé par la gauche auquel la droite s'est résignée. Tout au long des 40 chapitres étudiés dans son ouvrage, il rappelle et décrit les principales étapes des événements politiques ou sociologiques qui ont conduit à cette conclusion : "La gauche, depuis deux cents ans, et plus encore au cours des dernières décennies, a imposé son magistère moral à l'ensemble de la société. Elle dicte ses règles. Elle fixe ses interdits. Elle délivre ses bons et ses mauvais points. Pour faire taire ses adversaires de droite, elle correctionnalise leur discours".  

« Une illustration flagrante de cette posture nous a été imposée récemment dans la façon dont a été présentée avec complaisance et flagornerie, tant par les media que par un forte majorité de la classe politicienne, les délires et inconséquences de Mélenchon et son artificielle élucubration de la "Nouvelle Union populaire écologique et socialiste".  

« Restons réalistes : le terrain est tellement miné actuellement que nous doutons de la concrétisation des propos tenus par Bouclier dans sa conclusion : "La droite gagnera le jour où elle refusera enfin les règles du jeu truquées imposées par cette gauche arrogante et indécente. Elle triomphera le jour où elle assumera d'être la droite. Ce sera la fin de son complexe. Une longue parenthèse, ouverte le 28 aoùt 1789, se refermera enfin". » 

Jean Séchet, dans Lectures Françaises n° 786 (octobre 2022)
Les avis clients
Deux poids, deux mesures permanent
5/5 https://www.lesalonbeige.fr/
.----. Avocat et essayiste, Thierry Bouclier vient de publier un ouvrage sur la violence gauchiste, La Gauche ou le monopole de la violence de 1789 à nos jours. Le monopole de l’usage légitime de la force physique sur un territoire, qui devrait relever seulement de l’Etat, a été annexé par les mouvements de gauche et d’extrême gauche. Au fil d’une chronologie qui couvre deux siècles et demi, Thierry Bouclier passe en revue le deux poids, deux mesures permanent dans le traitement médiatique et judiciaire des violences politiques de droite et de gauche. Alors que les discours et les agissements de la droite sont systématiquement diabolisés, ceux de l’extrême gauche font au contraire l’objet d’une complaisance fort peu coupable, ce qui leur confère une légitimité et autorise la gauche à désigner les cibles acceptables et à punir les transgressions à son idéologie. Nous avons interrogé l’auteur sur cette violence : Vous faites remonter la division droite gauche et l’invention du terrorisme à la Révolution française. Pensez-vous que la gauche française est par essence terroriste ? Il faut bien s’entendre sur ce terme de terrorisme. Dans le langage courant, le terrorisme renvoie aux attentats, notamment islamistes. Mais le terrorisme, qui vient du mot terreur, terror en latin, n’implique pas nécessairement de poser des bombes ou de tuer aveuglément en poignardant le premier passant venu. L’origine du terrorisme contemporain remonte effectivement à la Révolution française lorsque la terreur a été revendiquée pour la première fois, comme système politique, le 5 septembre 1793, date à laquelle la Convention a décidé de la mettre à « l’ordre du jour ». La gauche est l’héritière de cette terreur. Depuis 1789, elle prétend incarner le bien et le progrès, tandis que la droite symboliserait le mal et l’archaïsme. Au nom du bien, la gauche peut tout se permettre, et notamment terroriser ses adversaires. Sa terreur peut être physique, comme le démontre la violence des antifas et autres groupuscules d’extrême gauche, mais également psychologique, à travers la criminalisation des discours et des idées qui lui déplaisent. Le terme de « terrorisme intellectuel » est probablement celui qui la définit le mieux. Vous évoquez la déstabilisation de la militante LGBT Alice Coffin lors d’un entretien sur Europe 1, lorsque Sonia Mabrouk a comparé la liberté d’expression revendiquée par les gauchistes et la censure subie par des personnalités conservatrices. Pensez-vous que, sans les médias, la gauche pourrait perdre ce monopole de la violence ? Son monopole serait, en tout état de cause, amoindri. Les médias occultent systématiquement la violence de la gauche et montent en épingle, tout aussi systématiquement, celle de la droite. Je prendrai deux exemples récents. Le 1er mai, au cours d’une manifestation de gauche, une infirmière s’en prend violemment à un pompier en le frappant. Les médias insistent sur le fait qu’il s’agit d’une habituée des mouvements hostiles à la vaccination obligatoire – qui passent abusivement pour être très à droite de l’échiquier politique – mais occultent le fait qu’elle soit une électrice de Jean-Luc Mélenchon. Il est évident que si cette manifestante avait été une électrice d’Eric Zemmour, l’information aurait tourné en boucle dans tous les médias pendant 72 heures. Dans la nuit du 26 au 27 mars 2002, le militant de gauche Richard Durn avait abattu froidement huit élus et en avait blessé dix-neuf autres, lors d’une séance du conseil municipal de Nanterre. A juste titre, aucun média n’avait attribué l’horreur de cet acte à son engagement politique. En revanche, lorsque Loïk L. a abattu, le 19 mars dernier, le joueur de rugby Arambarù, tous les médias ont expliqué son geste en raison de son engagement politique, lorsqu’il était plus jeune, au sein du GUD. Vous estimez que le 24 mars 2013, si LMPT avait appelé à marcher sur les Champs Elysées, le pouvoir aurait reculé. En êtes-vous si certain ? N’aurait-on pas assisté à un nouvel épisode hystérique face au risque fasciste ? Voire à une dissolution de LMPT ? Il est évident que la droite, puisqu’elle est le mal, est sous la surveillance constante de la gauche. Elle ne peut se permettre aucun écart au regard de la légalité sans être immédiatement rappelée à l’ordre. L’invasion de la Chambre des députés, par la gauche, en 1848 et en 1870, constituent des faits d’armes glorieux. Mais le chahut des partisans de Trump au Capitole, le 6 janvier 2021, représente une atteinte sans précédent contre la démocratie. Je ne vous parle pas de la manifestation du 6 février 1934 que j’aborde dans le livre. La quasi-totalité des manifestations de la gauche se terminent, sans que cela ne choque personne, par des vitrines brisées, des voitures brûlées, les forces de l’ordre attaquées et des magasins pillés. En revanche, LMPT a été violemment dénoncée pour avoir simplement… piétiné l’herbe du champ de Mars. La droite n’a pas besoin d’être violente pour incommoder la gauche puisque sa seule existence est déjà une violence aux yeux de cette dernière. Quoi qu’elle fasse et quoi qu’elle dise, la droite sera toujours stigmatisée par la gauche. Nous l’avons vu avec les manifestations de 2013. Impossible d’imaginer des manifestants plus disciplinés et mieux élevés, pour reprendre une expression devenue célèbre. Malgré cela, la gauche n’a cessé de dénoncer la soi-disant violence de ces gigantesques rassemblements pacifiques. Dans ces conditions, LMPT n’avait rien à perdre, le 24 mars 2013, à faire preuve d’un peu d’audace en débordant, dans l’ordre et le calme, en canalisant la foule, le périmètre de la manifestation qui lui avait été assigné. Ce jour-là, je suis persuadé qu’elle avait rendez-vous avec l’Histoire et que par pusillanimité, elle a raté ce rendez-vous. Et malheureusement, l’histoire ne repasse jamais les plats. [ Présenté par Par Michel Janva le 17 mai 2022 sur le Salon Beige ] P.S. : Salon Beige, qui êtes-vous ? - Nous sommes quelques laïcs catholiques, dans la tranche d’âges 30-50 ans. Ce qui nous unit, c’est notre Foi catholique et notre désir, au fil de l’actualité, de réfléchir à voix haute sur la façon de l’appliquer dans la société actuelle. Fidèles au Pape, au Magistère de l’Eglise, nous voulons travailler au Bien commun de la société en informant nos lecteurs sur l’actualité, vue au regard de la doctrine sociale de l’Eglise. Le directeur de la publication est Guillaume de Thieulloy. Adresse : Tour CIT, 3 rue de l’Arrivée, 75015 Paris.
Radiographie d'un traitement médiatique inégal
5/5 Boulevard Voltaire
.----. La droite et la gauche naissent à la fin du mois d'août 1789, au moment de décider du droit de veto du roi Louis XVI, qui lui permettrait de refuser de signer une loi de l'Assemblée constituante. Les partisans du veto se placent à la droite du président d'assemblée, les antagonistes à sa gauche. Avec 673 voix contre 325, ce sont les seconds qui l'emportent. Le clivage gauche/droite est né. « L'acte fondateur est essentiel : la gauche a pris naissance sur une victoire, la droite sur un échec », explique Thierry Bouclier, l'auteur de La Gauche ou le monopole de la violence. De 1789 à nos jours (La Nouvelle Librairie), dans son introduction. Thierry Bouclier signe un livre passionnant. À travers cinq thèmes (les intrusions au Parlement, le terrorisme, les mouvements de rue, la confrontation politique et l'agit-prop), il recense toute la violence commise par la gauche de la Révolution jusqu'à aujourd'hui, avec précision et pertinence. L'ouvrage démontre la flagrant-e différence de traitement médiatique des faits selon qu'ils ont été commis par la droite ou par la gauche. « D'un côté, la violence de la droite, parfois manifeste, souvent fantasmée et toujours condamnée. De l'autre, la violence de la gauche, toujours réelle, constamment ignorée et très rarement sanctionnée. Deux poids et deux mesures que la gauche est parvenue à imposer et que la droite a fini par accepter. » Le talent de l'auteur est de mettre tout au long du livre en parallèle deux événements similaires, l'un mobilisant des gens de droite, l'autre des gens de gauche, qui se soldent de façon opposée : grande sévérité pour les premiers, impunité totale pour les seconds. Exemple récent : on se souvient du tollé médiatique lorsqu'une vingtaine d'étudiants de l'ICES (Institut catholique de Vendée) ont perturbé, le 18 mai 2019, une manifestation de lutte contre l'homophobie à La Roche-sur-Yon. Bilan : des cris « Homo-folie, ça suffit ! », des ballons crevés, un drapeau arc-en-ciel volé, une barrière renversée et la main d'un militant LGBT touchée par un des étudiants. Aucun coup échangé, le chahut dure deux minutes. Mais pour la gauche et les journalistes, les militants homosexuels ont subi une attaque d'une rare violence de la part d'un « groupe d'extrême droite et de cathos » venus les impressionner. Le parquet ouvre une enquête, deux jeunes sont mis en garde à vue, le domicile d'un autre est perquisitionné. Tous sont poursuivis devant le tribunal correctionnel : cinq sont condamnés à un emprisonnement de deux mois avec sursis ! Les peines de prison seront annulées par la cour d'appel de Poitiers le 1er juillet 2020. Les jeunes étudiants doivent néanmoins payer des amendes. « Des condamnations pour ce qu'ils sont et ce qu'ils pensent et non pour ce qu'ils ont fait », estime l'auteur. Thierry Bouclier met le traitement médiatique et judiciaire en parallèle avec celui réservé à des étudiants de gauche lors d'un autre événement semblable. Le 26 janvier 2021, des membres de la Cocarde étudiante, syndicat classé à droite, manifestent avec d'autres étudiants à Paris pour la réouverture de leur faculté, fermée pour cause de Covid-19. Ces étudiants se rendent à la manifestation sans badge ni stickers, pour ne pas politiser la mobilisation. Alors qu'ils marchent avec les autres manifestants, ils sont sauvagement attaqués par un groupe d'antifas au visage dissimulé, armés de cadenas de vélo, de bouteilles en verre, de pavés et de bâtons. Le lynchage dure deux minutes. Deux étudiants sont gravement blessés. L'attaque est filmée et tourne sur Internet. Deux antifas sont clairement identifiés. « Mais aucun des grands médias ne relaie l'attaque. Silence absolu. La violence de l'extrême gauche n'existe pas. Si elle existe, elle ne doit pas être montrée. [.] Pas de garde à vue, pas de perquisition. Et naturellement, aucun procès. » La gauche étant dans le camp du bien peut et même doit réprimer violemment le fascisme de droite, camp du mal et de la haine. Cet excellent livre fait toute la lumière sur la réalité des violences commises, qui ne viennent pas souvent d'où on le dit. [ Signé : Matthieu Chevallier Etudiant en journalisme le 22 avril 2022 ] P.S. : BOULEVARD VOLTAIRE c'est : Oeuvrer, petit à petit, à restaurer le vrai débat d'idées qui manque tant dans notre pays ; Donner la parole aux experts ou aux personnalités militantes qui s'opposent à la pensée unique et sont bannis des plateaux télé ou des émissions de radio ; Maintenir un espace de liberté d'expression et d'opinion, sur Internet, qui échappe à la censure du « médiatiquement correct » ; Continuer à diffuser sans relâche l'information alternative qu'on ne trouve pas dans les grands médias