Passion de la Vendée
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Cette complainte des enfants martyrs des Lucs-sur-Boulogne, si souvent entonnée en veillée scoute, le Père Jean-Paul Argouarc'h a entrepris d'en faire, non pas une éloquente cinéscénie (Philippe de Villiers) ni un magistral plaidoyer historique (Reynald Secher), mais une vibrante rétrospective historique et religieuse pour en relancer la cause de béatification.
Le corps mystique de la Vendée fut sanctifié par sa Passion. L'entrée de la Vendée dans les mystères douloureux fut celle du Christ commençant son long chemin de croix... Toute la Vendée fut ensanglantée, comme une sueur de sang imprégnant le bocage et le marais.
Qui séchera les larmes de la Vendée comme Marie-Madeleine et sainte Véronique, essuyant le visage du Christ couvert de sang et de crachats ? La Vendée a offert ses enfants innocents et notamment ses bons prêtres, ce livre le rappelle en attendant que la Congrégation des Saints se penche sur la canonisation de ses martyrs.
En revivant cette Passion de la Vendée, au style inimitable, à la fois globale et intime, nous sommes plongés au coeur d'une épopée de résurrection.
Le Père Jean-Paul Argouarc'h est né en 1947 aux Sables-d'Olonne d'une mère vendéenne et d'un père breton, officier. Dans le sillage spirituel du Père Sevin et du Père Revet, il nous a transmis le flambeau d'un scoutisme de feu avec Riaumont, passion et résurrection (Via Romana, 2007) et Pro Patria (Via Romana, 2014, prix Renaissance 2018). Il nous offre ici une ode spirituelle à la Vendée martyre.
Titre | Passion de la Vendée |
Auteur | ARGOUARC'H (R.P. Jean-Paul) |
Éditeur | VIA ROMANA (EDITIONS) |
Date de parution | 2 mai 2022 |
Nb de pages | 216 |
EAN 13 | 9782372712040 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 10 |
Largeur (en mm) | 160 |
Hauteur (en mm) | 240 |
Poids (en Kg) | 0.39 |
Préface du Cardinal Robert Sarah
Postface de Rémi Fontaine
+ cahier photos coul. 10 p.
Toute l'histoire humaine et spirituelle des guerres de Vendée
La lecture de Jean SÉCHET
« Ce volume est un indispensable complément à celui de R.Secher, puisqu'il s'agit d'une complainte des enfants martyrs des Lucs-sur-Boulogne que le père Argouarc'h (qui fut pendant de longues années le prieur de la Sainte Croix de Riaumont, à Liévin dans le Pas-de-Calais) présente sous forme d'une vibrante rétrospective historique et religieuse pour relancer la cause de béatification de ces enfants à laquelle il s'est toujours attaché. Né en Vendée, il l'a longtemps sillonnée, dès sa prime jeunesse, dans les pas des héros de la foi et victimes innocentes des persécutions subies par les violences révolutionnaires. Lui qui a consacré son ministère de prêtre à la réhabilitation du scoutisme de tradition, conduisant et conseillant des milliers d'enfants dans cette voie et cette pédagogie, il souhaite ardemment que les jeunes martyrs reçoivent aujourd'hui la juste récompense de la béatification qui leur est due.
« Que s'est-il donc passé dans cette petite paroisse du bocage ? Il est bon de le rappeler afin que la mémoire de ces cruautés ne soit pas ensevelie dans la « bienpensance » contemporaine. Nous reprenons un extrait de la description faite par notre ami Henri Servien dans sa remarquable Petite histoire des guerres de Vendée (Editions de Chiré, 1995). Avec le soutien du Comité de Salut Public, sont mises en ordre de marche les horribles « Colonnes infernales » qui ont pour mission de « livrer aux flammes tout ce qui sera susceptible d'être brûlé et de passer au fil de la baïonnette tous les habitants rencontrés sur leur passage ». Tout brûle, le crime est partout. Une telle expédition est inégalée dans l'ignominie. Les hommes qui la constituent rivalisent de cruautés, de sadisme et de violence. Le comble de l'horreur est atteint, on sabre, on éventre. Le 28 février 1794, la colonne Cordelier avance vers le village des Lucs et ses membres se déchaînent. On n'entend plus que des hurlements de terreur, des cris de douleur, des crépitements d'incendies. Des familles, des hameaux entiers sont systématiquement exterminés. Les survivants sont réfugiés dans la chapelle du Petit-Luc. Le curé M. Voyneau, âgé de 70 ans, va au devant des Bleus. Il est immédiatement torturé, puis massacré. Autour de l'église se pressent, le chapelet à la main, tous ceux qui n'ont pu y entrer. La foule, à genoux, prie. Les Bleus surgissent, tirent, écrasent, transpercent des centaines de corps. En se retirant, ils incendient l'église qui s'écroule sur les mourants et les blessés. Ils ont tué ce jour-là 564 personnes dont 110 enfants âgés de moins de sept ans ! Massacre des innocents, Bethléem de la Vendée, Les Lucs demeurent un effroyable témoignage de la folie meurtrière des hommes, de la satanique démesure qui peut s'emparer d'eux.
« Ces martyrs ne peuvent être rejetés dans les ténèbres de l'oubli. C'est tout l'objet de l'engagement du père Argouarc'h.
« Le corps mystique de la Vendée fut sanctifié par sa passion, est-il écrit dans le texte de la quatrième page de couverture de son livre. L'entrée de la Vendée dans les mystères douloureux fut celle du Christ commençant son long chemin de Croix. Toute la Vendée fut ensanglantée, comme une sueur de sang imprégnant le bocage et le marais (...) La Vendée a offert ses enfants innocents et notamment ses bons prêtres. Ce livre le rappelle en attendant que la Congrégation pour la Cause des Saints se penche sur la canonisation de ces martyrs. En revivant cette Passion de la Vendée, au style inimitable, à la fois globale et intime, nous sommes plongés au cœur d'une épopée de résurrection ».
La lecture d'Olivier DESTOUCHES
« Le père Argouarc'h, que nous connaissons bien à Chiré (1), est né aux Sables-d'Olonne, d'une mère vendéenne et d'un père breton, officier. Il nous introduit au cœur des mystères douloureux de la Vendée martyre afin que les générations actuelles n'oublient pas le sacrifice héroïque de ces Vendéens dont « le corps fut tué mais non l'âme » comme le rappelle fort à propos le cardinal Sarah dans sa préface. Cette terre sanctifiée par le sang des innombrables martyrs mérite que l'on rouvre, au moins, le dossier des 110 enfants de moins de 7 ans tués en haine de la Foi aux Lucs-sur-Boulogne. Comme un devoir de mémoire et de piété filiale, le père Argouarc'h s'y emploie avec la fougue, le lyrisme et la force de conviction que nous lui connaissons. Son dossier, exhaustif, passe en revue les grandes heures de la Vendée, souvent dramatiques mais toujours glorieuses, depuis saint Louis-Marie Grignion de Montfort qui a forgé l'âme des Vendéens jusqu'à Soljenitsyne inaugurant en 1993 le Mémorial et l'Historial des Lucs, à l'invitation de Philippe de Villiers, en passant par l'abbé Petiot, guillotiné aux Sables d'Olonne et tant d'autres. Puis, c'est la longue liste des villages martyrs et la litanie des victimes des colonnes infernales de Turreau et Cordelier, commandant des soldats, indignes de ce nom, dont le moindre sentiment d'humanité avait disparu. C'est en parcourant la Vendée avec ses scouts que le père Argouarc'h a souhaité écrire, à son tour, l'histoire de cette Vendée, que l'on essaie aujourd'hui de nous faire oublier, au plus près des lieux où en 1794 toute une population, y compris les enfants, les femmes et les vieillards fut massacrée en haine de la Foi. Qu'au génocide dénoncé, à juste titre par Reynald Secher, ne succède pas le mémoricide !
« Merci au père Argouarc'h de nous avoir rappelé l'une des pages les plus noires de l'Histoire de France, celle de "la Vendée ensanglantée comme une suée de sang imprégnant tout le bocage et le marais" ».
1 - Le père Argouarc'h est ami de longue date de Chiré. Il vient, du reste, chaque année aux journées chouannes et représente la communauté de la Sainte Croix de Riaumont, l'un des fleurons du scoutisme catholique en France.
La lecture de Claude MOUTON-RAIMBAULT
« Préfacé magnifiquement par le cardinal Robert Sarah, ancien préfet de la Congrégation pour le Culte divin et les Sacrements, qui nourrit une profonde gratitude pour les missionnaires vendéens qui partirent évangéliser l'Afrique noire dont il est issu, et postfacé tout aussi magistralement par Rémi Fontaine, bien connu pour avoir reçu de son père Louis son amour pour le scoutisme, ce livre du père Jean-Paul Argouarc'h vise à relancer la cause des 110 enfants martyrs et de leur curé, Monsieur l'abbé Voyneau, exterminés sauvagement aux Petits-Lucs par les Colonnes infernales lors de la Révolution à laquelle s'opposa la Vendée dans sa quasi-unanimité pour défendre sa foi, - cause abandonnée depuis le concile Vatican II, les postulateurs étant morts sans successeurs et sans que la nouvelle tendance de l'Église ne fît rien pour s'en préoccuper davantage, comme si tout cela devait être plongé dans l'oubli.
« Mais les fils charnels de la Vendée, aussi bien que ses fils spirituels, reliés entre eux un peu partout par l'étude non conformiste de l'Histoire et l'entretien de la mémoire - d'autant que certains sont des descendants directs des familles massacrées - peuvent-ils oublierCela paraît impossible, si l'on en juge par cette résurrection qui s'opère mystérieusement, depuis la perte de l'Algérie, de la création du centre de Chiré à la réalisation du Puy-du-Fou, ou encore aux travaux de Reynald Secher et de Xavier Martin, qui prouvent, renversant la doxa de l'Éducation nationale et du conditionnement républicain, qu'il y eut bien non seulement génocide planifié, mais mémoricide organisé. Il y a encore soixante ans, qui connaissait l'histoire de la VendéeÀ part d'anciens historiens, vite marginalisés et étouffés, personne, tant la chape du silence a été maintenue officiellement pendant deux siècles dans les programmes scolaires. Et cela continue...
« Mais, aujourd'hui, tombe de la montagne la pierre qui fait vaciller le colosse aux pieds d'argile.
« Dans ce contexte d'une mémoire en marche, le livre du père Argouarc'h tiendra certainement une place majeure par son caractère exhaustif, car il cite, autour de ce point astral des Lucs, une foule de familles entières et de prêtres connus et inconnus dont le sang forme des rayons qui accroissent d'autant le martyrologe vendéen... et, par conséquent, notre espérance dans le renouveau de l'Église et de la France, puisque les martyrs sont source de grâces pour les générations qui prennent conscience de l'exemple qu'ils incarnent. Cependant, on peut aussi se demander si, depuis la Révolution et son laïcisme sanglant et surtout depuis la loi de séparation de l'Église et de l'État de 1905, concrétisée par le décret de 1920 contre « les faits de Loublande » au nom d'une « laïcité apaisée » qui pervertit la société et entérinée de plus par la nouvelle théologie et la rupture liturgique du Concile, oui, on peut se demander s'il y a encore possibilité humaine pour que Rome, emportée par la politique mondialiste, rappelle les souffrances et les gloires du passé et mettent sur les autels, à contre-courant, des saints innocents comparables à ceux massacrés du temps d'Hérode. Surtout actuellement
« Peut-être que la consécration, contre toute attente, de la Russie au Cœur Immaculé de Marie , le 25 mars dernier en ce jour de l'Annonciation où l'Ange a dit et montré que « rien n'est impossible à Dieu », permettra à la Vierge d'atténuer «colère qui vient», excitée encore par le massacre de tant d'autres enfants martyrs - leurs frères - tués dans le sein de leur mère par les lois permissives. Mais je ne pense pas qu'il faille espérer une miséricorde divine pleine et entière sur ce monde révolté, tant qu'une réaffirmation de la Rédemption - dont la Messe Perpétuelle « dans son rite intouché » sera l'expression -, comme l'a demandé le Cœur de Jésus lui-même, n'aura pas été proclamée solennellement à la face de la Babel moderne des suppôts de Satan.
« À ce propos, merci au Père Argouarc'h d'avoir rappelé, au chapitre XXIX de son plaidoyer aussi énergique qu'émouvant, la vie et le message salvateur de Claire Ferchaud, « la petite Vendéenne des Rinfillières ».
« Les chapitres sont courts. Le style va droit au cœur et incite à prier. À lire et à méditer en implorant le Seigneur pour cette cause des enfants martyrs entre chaque dizaine de nos chapelets. »
1 - Quoique imparfaite, puisque l'appel à la pénitence et à la réparation les premiers samedis du mois est passé sous silence.