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Vivre et mourir avec Georges Bernanos

Référence : 124786
2 avis
Date de parution : 15 septembre 2022
Collection : VRAIMENT ALTERN
EAN 13 : 9782380740141
Nb de pages : 192
18.00
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Description
Cela fait trois longues décennies que Sébastien Lapaque arpente les grands chemins de Georges Bernanos et qu'il médite ses avertissements. Pour Lapaque, Bernanos demeure le grand accusateur d'une époque privée de poésie et de lumière d'éternité. En relisant La France contre les robots, l'essayiste nous montre à quel point cette méditation sur la "question de la Technique" fut prophétique. En reprenant chacun des huit romans, il pointe les violences faites à l'esprit d'enfance dans un monde où tout le monde ment.
Dans ce magnifique "Vivre et mourir avec Georges Bernanos", Sébastien Lapaque réévalue avec une plume inoubliable la place faite à l'écrivain dans l'histoire littéraire : Bernanos se trouve désormais aux côtés de George Orwell, Pasolini, Jacques Ellul et de tous ceux qui ont critiqué les formes de vie barbares provoquées par un capitalisme effrené et prédateur.
TitreVivre et mourir avec Georges Bernanos
Auteur LAPAQUE (Sébastien)
ÉditeurESCARGOT (EDITIONS)
Date de parution15 septembre 2022
Nb de pages192
CollectionVRAIMENT ALTERN
EAN 139782380740141
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)220
Poids (en Kg)0.24
Les avis clients
Devenir et rester français avec Bernanos
4/5 https://lincorrect.org/
.----. Grand spécialiste de Georges Bernanos, le journaliste du Figaro Sébastien Lapaque poursuit son exégèse de l’écrivain catholique, dont le souci de la vérité et le sens de l’appel détonent plus que jamais. On ne lit plus Charles Maurras, mais on lit Georges Bernanos. 75 ans après sa mort, comment expliquer ce retour en force de l’auteur du Chemin de la Croix des âmes ? Pourquoi séduit-il une partie significative de la jeunesse intellectuelle ? Il y a la puissance de ses visions, la souveraineté de son allure, le style en poinçon de son combat, la variété de son inspiration : romans, essais, nouvelles, articles, conférences, portraits de saint (Jeanne d’Arc et Dominique de Guzmán) et pour finir un dialogue pour le cinéma devenu une pièce de théâtre et un livret d’opéra… En trois décennies d’écriture (1919-1948), voilà une bibliographie bien remplie. Les exégètes se régaleront également de textes rédigés avant la Première Guerre mondiale et de 1 500 lettres publiées en trois volumes, une correspondance trop souvent négligée. Selon une habitude en usage dans la collection, les éditeurs de la Bibliothèque de la Pléiade ont séparé son œuvre romanesque et ses essais et écrits de combat. Une longue fréquentation des livres de Bernanos depuis mes années lycéennes me laisse aujourd’hui penser qu’il est regrettable de distinguer ainsi son œuvre non-fictionnelle en lui appliquant les catégories historiques de la littérature pamphlétaire et engagée. C’est négliger les longues prosopopées qui la rythment. Dans ses essais, l’écrivain adore faire parler la France, la Justice, la Technique et il le fait toujours en romancier. Dans Vivre et mourir avec Georges Bernanos, j’ai essayé d’interpréter sa vocation à l’aune de la klesis (l’appel), par là de rapprocher son engagement de l’apostolat paulinien. Cela nous permet sans doute de comprendre ce que l’auteur de L’Imposture entend par la Technique. Pierre Boutang disait que le Christ était l’autre de la marchandise. Eh bien, il me semble que pour Georges Bernanos, la Technique, c’est l’autre de l’appel logé au creux de l’appel. [...] La suite est réservée aux abonnés. [ Par Jérôme Besnard - Publié le 22 novembre 2022 ] P.S. / L'Incorrect est un magazine mensuel français dont le positionnement se situe entre la droite et l'extrême-droite, fondé par Jacques de Guillebon, Laurent Meeschaert, Benoit Dumoulin et Arthur de Watrigant. (Wikipédia)
Controverse
4/5 https://www.jesuisfrancais.blog/
.----. Non, Eugénie Bastié, Boutang n'a jamais rompu avec Maurras Dans un article du Figaro du 23 septembre, Eugénie Bastié, présentant le dernier livre de Sébastien Lapaque, Vivre et mourir avec Georges Bernanos (chez L'Escargot), un recueil d'articles sur le romancier et polémiste, dans lequel le journaliste du Figaro littéraire « raconte comment personnellement la lecture de Bernanos l'a vacciné contre le maurrassisme, alors qu'il fut proche de l'Action française dans sa jeunesse », poursuit : « On songe alors à Pierre Boutang, qui avait rompu comme Bernanos avec Maurras mais reprochait au premier sa fièvre de converti qui lui faisait oublier ses anciens amis. » Et de conclure avec cette très belle citation de Boutang, tirée de son article de juillet 1948 sur la mort de Bernanos, repris dans Les Abeilles de Delphes : « Ce n'est pas le talent que Bernanos a perdu. C'est la communauté qui pouvait seule nourrir son talent, la fidélité sans laquelle il n'est pas de génie sans équivoque. » On ne peut qu'être surpris qu'un esprit aussi fin que celui d'Eugénie Bastié n'ait pas perçu la contradiction ! Comment Boutang aurait-il pu reprocher à Bernanos d'avoir perdu, par sa rupture avec Maurras et l'Action française, « la communauté qui pouvait seule nourrir son talent, la fidélité sans laquelle il n'est pas de génie sans équivoque » et le suivre dans la même démarche, laquelle aurait conduit à la même équivoque ? La réponse est toute simple : Boutang n'a jamais rompu avec Maurras, à aucun moment de sa vie : ni en 1944-1945, au moment de l'arrestation du maître et de son procès auquel il ne put assister, retenu qu'il était, sous l'uniforme, dans le sud tunisien ; ni après la guerre, alors que Maurras lui avait confié la direction politique de l'hebdomadaire Aspects de la France qui avait succédé au quotidien L'Action française, interdit à la Libération ; ni ensuite, après la mort de Maurras, à La Nation française, hebdomadaire qu'il fonda en 1955 afin de rénover la démarche royaliste et de toucher un public plus large, mais sans pour autant renier le maître (la quasi-homophonie des deux titres l'indique suffisamment) ; ni ensuite, lorsque, ayant mis fin à l'aventure de La NF, rendu à sa vocation universitaire, il put se consacrer à la métaphysique et à la philosophie politique. Rappelant que Maurras, dans la biographie qu'il lui consacra en 1984, avait été « la matière de toute [s]a vie », il rappela aussi que c'est Maurras lui-même qui, en 1948, à la mort de Bernanos, contre l'avis de quelques caciques du journal, avait accepté la publication de son article plein de mesure sur « la grandeur et la misère » du polémiste et romancier. Du reste, pour Boutang, Maurras « avait pardonné à Bernanos ». Comme il l'écrivait encore dans son Maurras : « Dès qu'ils touchent au fond des choses les habiles qui opposent Bernanos à Maurras perdent leur temps », allant jusqu'à évoquer « leur apparente séparation », après avoir qualifié (en 1982), commentant le livre de Gérard Leclerc Avec Bernanos, la querelle de « tragique malentendu ». Et d'ajouter que « la fanatique injustice à l'égard de Maurras, lorsqu'elle veut s'accommoder au culte, plus ou moins sincère et éclairé, de son compagnon devenu apparemment adversaire, oblige à des contorsions et falsifications dégradantes ». Apparente séparation, tragique malentendu, apparemment adversaire, contorsions et falsifications dégradantes : Boutang n'avait pas besoin de rompre avec Maurras pour rendre justice à Bernanos. Ne déclarait-il pas encore à quelques mois de sa mort, en 1998, dans un entretien accordé à Paul-François Paoli, et qui ne sera publié qu'en 2002, dans Les Provinciales : « Je crois qu'il y a une politique de Bernanos qui rejoignait celle de Maurras. [.] Qui peut reprocher à quelqu'un de ne pas être chrétien ? [.] On peut prier pour qu'il ait la foi [.]. La politique de Maurras était chrétienne jusqu'à un certain point. C'est plus une question de tempérament. » Oui, Boutang n'avait pas besoin de rompre avec Maurras pour rendre justice à Bernanos. Le faire eût même été contradictoire à ses yeux. ¦ [ Signé : Axel Tisserand le 28 septembre 2022 sur le blog Je Suis Français ] PS : JE SUIS FRANÇAIS Le quotidien royaliste sur la toile ]