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L´empire Netflix - L´emprise du divertissement

Référence : 125104
1 avis
Date de parution : 23 septembre 2022
Auteur : CHANOT (Edouard)
Collection : DESINTOX
EAN 13 : 9782493898371
Nb de pages : 70
7.00
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Description
En deux décennies, Netflix s'est imposé dans l'intimité de 220 millions de personnes à travers le globe, happées par son service de vidéos à la demande (VOD). La firme californienne a créé et imposé un modèle de divertissement, portant un coup redoutable au cinéma. Mais le colosse audiovisuel a-t-il les pieds d'argile ? Management impitoyable, productions idéologiquement biaisées, monopole remis en cause par Disney et Amazon, dépendance et lassitude du public, Édouard Chanot nous livre son constat critique sur les faiblesses, mais aussi les forces de cet empire du divertissement : jusqu'où étendra-t-il son emprise ?
Journaliste, Édouard Chanot a travaillé pour Sputnik News à partir de 2016, avant de diriger la rédaction parisienne de 2020 à 2022. L'Empire Netflix, l'emprise du divertissement est son premier ouvrage publié dans la collection Désintox, qui est consacrée aux médias.
Désintox est une collection qui veut réintroduire une bouffée d'oxygène dans l'atmosphère confinée des médias français. Elle pratique l'"effet vampire". Pour faire disparaître le vampire du politiquement correct, rien de tel que de l'exposer à la lumière.
TitreL´empire Netflix - L´emprise du divertissement
Auteur CHANOT (Edouard)
ÉditeurLA NOUVELLE LIBRAIRIE (EDITIONS)
Date de parution23 septembre 2022
Nb de pages70
CollectionDESINTOX
EAN 139782493898371
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)5
Largeur (en mm)120
Hauteur (en mm)190
Poids (en Kg)0.08
Les avis clients
Complexes et dangereux !
4/5 https://www.bvoltaire.fr/
.----. Inexistant voilà vingt ans, Netflix compte parmi ces monstres surgis de l’océan du numérique. Des monstres d’apparence gentille – qui est contre le divertissement ? -, en réalité complexes et dangereux. Le journaliste Édouard Chanot a eu la bonne idée de se pencher sur L’Empire Netflix dans un petit livre (70 pages, Éditions La Nouvelle Librairie) éclairant et documenté, préfacé par le valeureux Claude Chollet, patron de L’Observatoire du journalisme. Un livre à lire, qu’on aime ou non les films et séries de l’entreprise américaine tentaculaire. Car, comme le note Claude Chollet dans sa préface, « Netflix exerce un triple rôle : divertir, informer et, finalement, éduquer ». « Netflix et ses épigones sont des représentants du pouvoir, celui qui nous façonne et plus généralement, nous opprime », ajoute-t-il. Le groupe, créé par Reed Hastings en 1997, a la dimension d’un État : 221 millions d’abonnés en 2022, note Édouard Chanot, dont 9,1 millions en France soit près de 15% de la population française. Il suscite un milliard d’heures de visionnage dans le monde par semaine (chiffre 2018) et a lancé 168 nouvelles séries en 2020. Les cinémas de villes tremblent. Les mythiques usines à rêves américaines ont été contraintes à réagir. Le bulldozer Netflix écrase un secteur entier sur une grande partie du globe. Pour le meilleur, quelquefois. Le lecteur de BV saura gré à la firme de proposer, par exemple, certains des films de Clint Eastwood. Édouard Chanot cite l’inoffensive (rude, tout de même...) Casa de papel. Mais Netflix règne aussi pour le pire, très souvent. « Netflix, c’est une pression immense de l’esprit du temps sur l’intelligence de chacun », écrit Édouard Chanot. Une influence « corrosive, à la croisée du soft power des libéraux et de la guerre culturelle des libertaires ». On trouve dans les castings des séries Netflix l’application de tous les commandements du wokisme diversitaire, détaille l’auteur, exemples à l’appui. Chanot explique comment « Netflix projette sur nos rétines l’idéal d’un village aussi mondialisé que progressiste, appelant à son accomplissement ». Ce petit livre plonge dans les secrets de la maison. Il développe notamment sur plusieurs pages son management. Car les gros salaires ont un prix, celui du culte de la performance ou de l’éjection de ceux qui « réduisent le QI global de l’équipe ». Lors d’évaluations à 360°, les modérateurs traquent les attitudes toxiques. Au point qu’en 2018, un article du Wall Street Journal dénonce « la culture de la peur » qui règne sur la firme. Ses logiciels ultra-performants connaissent vos goûts et les devinent. Netflix pousse loin le bouchon du wokisme. Édouard Chanot détaille les actions et déclarations de Verna Myers, la vice-présidente de Netflix pour la stratégie d’inclusion depuis 2018. « Sur Netflix, les féministes, désormais aux manettes de nombreuses productions, ont remporté la guerre des sexes qu’elles voulaient livrer », explique l’auteur. Les activistes à l’œuvre au sein de Netflix sont parvenus à leur fin : « Netflix contribue décisivement à délimiter le périmètre des interdits moraux », écrit Édouard Chanot. La maison s’attaque désormais à la banalisation de l’islam. Résultat de l’offensive mondiale de Netflix : des cinémas asphyxiés, qui perdent peu à peu une partie de leur clientèle devenue accro aux plates-formes de vidéo en ligne. Il est vrai que le 7e art, en France, ultra-subventionné, règlementé, financé sur un système quasi soviétique (les succès financent les échecs politiquement corrects), avait déjà affaibli le secteur. Mais le wokisme a ses limites : l’image de la maison et le public des séries sont tous deux en baisse. Selon Paraffine.io, certains salariés woke ont pris la porte sous couvert de licenciement économique. « Pour la première fois au premier semestre 2022, la plate-forme a perdu 200.000 abonnés », elle craint d’en perdre deux millions supplémentaires le trimestre suivant. Elle a perdu volontairement 700.000 abonnements russes. Des actionnaires ont porté plainte contre Netflix, qu’ils accusent d’avoir embelli la mariée. Quant à Elon Musk, nouveau patron de Twitter, il considère que la plate-forme est devenue « irregardable » en raison du « virus woke ». Disney Plus et Amazon, entre autres, sont des concurrents rugueux et la firme traîne une dette pharaonique de 14,5 milliards de dollars. Colossale, la firme de Los Gatos a des pieds d’argile. [ Signé : Marc Baudriller,Journaliste le 6 novembre 2022 ] P.S. : BOULEVARD VOLTAIRE c'est : " Œuvrer, petit à petit, à restaurer le vrai débat d'idées qui manque tant dans notre pays ; Donner la parole aux experts ou aux personnalités militantes qui s'opposent à la pensée unique et sont bannis des plateaux télé ou des émissions de radio ; Maintenir un espace de liberté d'expression et d'opinion, sur Internet, qui échappe à la censure du « médiatiquement correct » ; Continuer à diffuser sans relâche l'information alternative qu'on ne trouve pas dans les grands médias."