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Louis Salleron - Artisan du bien commun

Référence : 127717
4 avis
Date de parution : 9 février 2023
EAN 13 : 9782372712286
Nb de pages : 502
29.00
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Description
Penseur majeur du corporatisme et du syndicalisme, de l'économie politique et du catholicisme au XXe siècle, Louis Salleron (1905-1992) a voué sa vie au service du bien commun.
Après l'avoir fréquenté durant son enfance, sa petite-fille a lu, outre sa correspondance, ses ouvrages et articles publiés notamment dans Fédération qu'il dirige, Itinéraires qu'il fonde avec Jean Madiran, Carrefour dont il est la cheville ouvrière ou encore ceux de La Pensée catholique ou du quotidien L'Aurore. Elle offre ici une étude minutieuse de l'oeuvre immense de son grand-père, injustement plongée au purgatoire des grands intellectuels.
Que Louis Salleron ait traité d'agriculture et de corporation dès sa thèse de doctorat, qu'il se soit penché sur l'équilibre des rapports sociaux entre patrons et salariés ou ouvriers au sein de l'entreprise, qu'il ait dispensé des cours d'économie politique à l'Institut catholique de Paris inspirés par la Doctrine sociale de l'Église ou qu'il se soit intéressé au sort de la France et de l'Europe, jamais il ne se départit d'un sens aigu du réel, étranger aux idéologies totalitaires ou pseudo progressistes fossoyeuses de tout ordre naturel et surnaturel. Témoin des bouleversements liturgiques et pastoraux de l'après-Concile, il entreprend une résistance tout à la fois patiente et résolue, tant contre les hérésies que contre l'esprit de chapelle au sein du catholicisme.
Père de douze enfants dont trois prêtres, Louis Salleron a le privilège d'avoir une épouse d'élite à ses côtés, toute d'intelligence, de bon sens et de discrétion. Aimant la vie, convive aux traits d'esprit réputés, il s'entoure de relations ou d'amis d'envergure avec lesquels il correspond. Parmi eux : Georges Bernanos, Mgr Jean Rupp, Dom Gaston Aubourg, Gustave Thibon, Marcel De Corte, le général Weygand, le colonel Rémy, le révérend père Bruckberger, Mgr Marcel Lefebvre, Henri Rambaud ou l'amiral Paul Auphan. L'on découvre à travers sa vie un coeur de poète pétri d'humour et d'humanité, en particulier lorsqu'il fustige l'acharnement des clercs ou des profanes à détruire notre civilisation.
Tout aura nourri la curiosité de cet homme d'honneur, humble et brûlant de charité, et l'on mesure à l'aune de cette biographie l'éventail et l'actualité de ses réflexions et propositions sur l'école, la justice sociale, la politique, la philosophie et la doctrine chrétienne. 
Soeur Ambroise-Dominique Salleron est dominicaine enseignante à Fanjeaux et a déjà publié la première biographie consacrée à Dom Aubourg.
TitreLouis Salleron - Artisan du bien commun
Auteur SALLERON (Soeur Ambroise-Dominique)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution9 février 2023
Nb de pages502
EAN 139782372712286
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)40
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.82
Critique du libraire
Préface du professeur Xavier Martin. + 8 p. cahier photos, index
La première biographie d'un penseur oublié de l'action sociale, syndicale et catholique
Articles dans L'Homme nouveau, Famille chrétienne, Valeurs actuelles, Le Figaro...
Les avis clients
Le regard de Gérard Leclerc
5/5 https://www.france-catholique.fr/
Je n’aurais pas la prétention de rendre vraiment compte de la biographie considérable que Sœur Ambroise-Dominique Salleron vient de consacrer à son grand-père, Louis Salleron. Elle a réalisé un admirable travail, qui nous restitue la figure et l’itinéraire d’une personnalité qui a traversé le XXe?siècle, en affrontant tous ses défis intellectuels, politiques, sociaux, religieux. C’est dire qu’en retraçant une existence, elle l’a remise en situation historique, ce qui permettra à ses jeunes lecteurs de prendre connaissance d’une période dont ils n’intègrent pas nécessairement tous les enjeux et la complexité. Chrétien fervent Né dans une famille catholique, Louis Salleron est d’abord un chrétien fervent. Il le fut du début à la fin. Ses jeunes années sont marquées par une formation où raison et foi sont sans cesse en résonance. Avec la grâce d’avoir trouvé un père spirituel exceptionnel en la personne de Dom Gaston Aubourg, issu de l’abbaye de Solesmes. Mais le jeune homme, qui préside les étudiants de l’Institut catholique de Paris, va vivre avec douleur la condamnation de l’Action française. Exclu de l’Institut par son recteur, le futur cardinal Baudrillart, il se retrouvera professeur dans la même maison, de par la volonté de celui qui l’avait renvoyé. Il y tiendra, de 1937 à 1957, une chaire d’économie politique, conforme à ses compétences et à son désir de développer la doctrine sociale de l’Église. Certes, Louis Salleron apparaît comme la figure typique du catholicisme de droite, qualifié aussi par la suite de traditionaliste. Mais, au-delà des étiquettes, il est utile de comprendre à quelle densité de pensée correspondent les choix temporels d’un homme de cette culture. De ce point de vue, son face-à-face avec Maritain, qui s’est détaché, lui, de cette droite, vaut la peine d’être étudié avec soin. Le philosophe thomiste a choisi, selon Salleron, une option de gauche, parce qu’il est persuadé « ?que les mouvements de gauche sont la réalité vivante de l’Histoire qui se fait, qu’à cet égard cette réalité est bonne, mais que déviée par de fausses philosophies, il faut lui apporter l’Évangile pour la rendre excellente. Il ne parle plus que d’idéal historique concret, qui signifie, dans son esprit, la conversion à la philosophie chrétienne d’une société en devenir dont l’axe de développement est, si l’on peut dire, à gauche.? » Le choix de Salleron va à l’inverse, ce qui ne signifie pas que la tâche de définir un idéal concret soit plus facile. On le verra bien avec l’expérience de Vichy, dont Salleron est participant sans qu’il y ait jamais eu de sa part la moindre tentation collaborationniste. Sa tentative de créer une organisation corporative de l’agriculture ne sera pas couronnée de succès, notamment en raison de l’étatisation du projet. Cela n’empêche pas que l’envergure de l’économiste sera reconnue par des spécialistes aussi éminents qu’un François Perroux ou un Alfred Sauvy. Adversaire du progressisme La dernière partie de la vie de Louis Salleron sera forcément marquée par le concile Vatican?II, et surtout ses suites. C’est alors qu’il pourra être considéré comme l’adversaire-né d’un progressisme dont il dénoncera avec fougue tous les travers. Mais on peut dire que nous ne sommes pas encore sortis des controverses et de la crise qui ont tant retenu le journaliste et l’écrivain. C’est pourquoi on aurait grand avantage à ne pas négliger tout ce qu’il a pu apporter au dossier, en l’enrichissant. Cependant, pour moi qui ai eu la chance de l’approcher en quelques occasions, je puis dire que la biographie réalisée par sa petite-fille restitue au mieux le souvenir d’un témoin essentiel du XXe?siècle. [ vendredi 30 juin 2023 ]
Editorial de Nouvelles de chrétienté.
5/5 https://fsspx.news/fr/
.----. Voici l’éditorial de ce numéro qui s’intéresse à Louis Salleron à l’occasion de la biographie qui vient de lui être consacrée. Le journal se faufile dans le couvent des Servantes de Jésus Prêtre et du Cœur de Marie, avant de rapporter la première partie d’une conférence sur le transhumanisme et de revenir sur la Mission Rosa Mystica qui s’est déroulée au mois de mars. Dans le Motu proprio Traditionis custodes du 16 juillet 2021, le pape François affirme que la messe de Paul VI est « l’unique expression de la lex orandi [la loi de prière] du rite romain ». A ce titre, il s’autorise de restreindre drastiquement la liberté de célébrer la messe traditionnelle, dont Benoît XVI avait pourtant reconnu, dans le Motu proprio Summorum pontificum du 7 juillet 2007, qu’« elle n’avait jamais été abrogée ». Cinquante ans avant Traditionis custodes, le 14 juillet 1971, Louis Salleron écrivait dans un article intitulé En quoi il y a un problème de la messe : « Derrière les habiletés, les ruses, les faux-semblants, le problème de la messe apparaît peu à peu à la conscience des fidèles. Il tient tout entier dans les deux questions conjointes qu’on arrive à se formuler clairement et qui sont celles-ci : Est-il possible d’INTERDIRE une messe qui, depuis les origines, est la messe ininterrompue de la tradition et qui a été fixée au XVIe siècle en pleine harmonie avec le concile de Trente dont les travaux publiquement poursuivis pendant de longues années ont eu pour objet de déterminer le dogme eucharistique ? Est-il possible d’IMPOSER une messe qui, fabriquée clandestinement par les bureaux et propagée par des voies constamment illégales, se propose, de l’aveu même de ses auteurs et sous le couvert de quelques améliorations de détails, d’opérer une mutation dans la foi catholique en instituant un rite œcuménique destiné à l’établissement d’un nouveau christianisme ? « Il est évident que ce double coup de force est impossible. » Louis Salleron avait raison, il y a cinquante ans. Aujourd’hui certains s’étonnent candidement de la chute vertigineuse des vocations ; il leur répond dans un article du 17 janvier 1973, intitulé La débâcle de la messe : « Messe et sacerdoce sont liés. C’est pourquoi nous assistons simultanément au recul de la messe et du sacerdoce. Quand les prêtres sont moins nombreux, il y a moins de messes. Et quand la nature de la messe est remise en cause, les vocations sacerdotales se raréfient . » Tout le reste est littérature. [ Signé : Abbé Alain Lorans dans Les Nouvelles de Chrétienté, numéro 200 ] Qui sommes-nous ? FSSPX.Actualités est l’organe de communication de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X. Par cet organe, la Fraternité St-Pie X se propose de fournir une information régulière ainsi qu’une analyse des événements et des documents concernant la vie de l’Eglise. Le site FSSPX.Actualités se concentre sur l’information générale de l’Eglise, l’actualité de Rome et de la Tradition. FSSPX.Actualités 33, RUE GALANDE - 75005 PARIS • Directeur de publication : Abbé Arnaud Sélégny • Rédacteur : Abbé Alain Lorans
Combattant pour l'honneur de Dieu !
5/5 https://www.valeursactuelles.com/
.----. Un homme - soit un admirable exemplaire d'humanité, comme hélas on en a perdu l'habitude : Louis Salleron (1905-1992), économiste, homme de pensée et d'action, polémiste, c'est-à-dire combattant, au sens de son ami Bernanos, pour l'honneur de Dieu, la défense de la foi et de la liturgie, au moment du naufrage d'après le concile ; poète et ami des poètes, comme son ami Gustave Thibon - en tout homme de cœur et généreux, dans tous les sens de cet adjectif, en français et en latin. Cette somme biographique, œuvre de sa petite-fille, se recommande également par sa rigueur intellectuelle et sa piété filiale. [ Signé : Philippe Barthelet dans Valeurs actuelles, n°4504, 23 mars 2023 ] PS : Valeurs actuelles est un magazine d'actualité d'opinion hebdomadaire français, créé en 1966 par Raymond Bourgine. À l'origine revue d'information boursière reprenant le contenu de l'hebdomadaire Finance, Valeurs actuelles devient peu à peu un journal d'opinion et généraliste. Sa ligne éditoriale est libérale-conservatrice (Wikipedia)
Une vie au service du bien commun.
5/5 https://www.lesalonbeige.fr/
.----. Après une imposante biographie consacrée à Dom Aubourg, Sœur Ambroise-Dominique Salleron, dominicaine enseignante à Fanjeaux, publie une non moins conséquente biographie de Louis Salleron, son grand-père. Il est d’ailleurs dommage que cet ouvrage consacré à cet artisan du bien commun ne soit pas plus succinct, car il risque de décourager le lecteur. Ayant travaillé sur le corporatisme et le syndicalisme, l’économie politique et le catholicisme, Louis Salleron (1905-1992) a voué sa vie au service du bien commun. A partir de sa correspondance, de ses ouvrages et articles publiés notamment dans Fédération qu’il dirige, Itinéraires qu’il fonde avec Jean Madiran, Carrefour dont il est la cheville ouvrière ou encore ceux de La Pensée catholique ou du quotidien L’Aurore, l’auteur dresse une étude minutieuse de l’œuvre injustement laissée sous le boisseau. Louis Salleron a traité d’agriculture et de corporation dès sa thèse de doctorat, s’est penché sur l’équilibre des rapports sociaux entre patrons et salariés ou ouvriers au sein de l’entreprise, a dispensé des cours d’économie politique à l’Institut catholique de Paris inspirés par la Doctrine sociale de l’Église. Témoin des bouleversements liturgiques et pastoraux de l’après-Concile, il entreprend une résistance tout à la fois patiente et résolue, tant contre les hérésies que contre l’esprit de chapelle au sein du catholicisme. Père de douze enfants dont trois prêtres, Louis Salleron a le privilège d’avoir une épouse d’élite à ses côtés, toute d’intelligence, de bon sens et de discrétion. Aimant la vie, convive aux traits d’esprit réputés, il s’entoure de relations ou d’amis d’envergure avec lesquels il correspond. Parmi eux : Georges Bernanos, Mgr Jean Rupp, Dom Gaston Aubourg, Gustave Thibon, Marcel De Corte, le général Weygand, le colonel Rémy, le révérend père Bruckberger, Mgr Marcel Lefebvre, Henri Rambaud ou l’amiral Paul Auphan. En mai 1947, Louis Salleron prononça une conférence pour le Congrès de la Confédération nationale de la famille rurale sur “l’optimum de la Sécurité sociale” : Evoquant le “beau risque” de Platon, il constatait que, autant “il est normal et souhaitable que l’humanité s’efforce de supprimer le maximum de risques qui l’assaillent”, autant “elle ne peut se fixer l’objectif de les supprimer tous parce que 1°) elle va ainsi contre la loi de la vie ; 2°) elle augmente l’insécurité au lieu de la diminuer”. Et puisque “la vie est risque”, “les grands vivants sont les grands risques” et “la Sécurité ne se trouve que dans la mort”. Aussi, concluait-il avec une ferme vigueur : “Non la Sécurité sociale n’est pas un idéal pour un homme libre. Non, la Sécurité sociale n’est pas un idéal pour une nation vivante”. En 1965, dans la tourmente post-conciliaire, il lance une chronique qu’il intitule “Le laïc dans l’Eglise”. Il explique : Le laïc, nous explique-t-on, doit jouer un plus grand rôle dans l’Eglise. Nous sommes “le peuple de Dieu”. Nous avons notre mot à dire. […] Oui, le laïc a son mot à dire. Le laïc ordinaire. Celui qui n’est que le paroissien de sa paroisse, qui ne fait pas partie de l’Action catholique, qui n’est pas “mandaté”. C’est mon cas. C’est le cas de l’immense majorité des fidèles. Ceux-là sont silencieux. Comment parleraient-ils . Où parleraient-ils ? Et, d’ailleurs, que diraient-ils ? Ils ne sont pas théologiens. Ils ne sont pas savants. On leur clouerait toujours le bec, s’ils s’aventuraient à l’ouvrir. Alors, ils se taisent. Ils n’en pensent pas moins. Ils n’en souffrent pas moins. Nous parlerons pour eux. “Comment ! Quelle audace ! Quelle insolence ! Vous prétendez vous faire les interprètes des catholiques français ! Qui vous donne le droit d’affirmer qu’ils pensent comme vous ?” Paix, mes beau messieurs ! Paix ! Nous parlerons pour ceux qui pensent comme nous. Pas pour les autres. Vous voilà rassurés. Quelques dizaines seulement, peut-être. Ou quelques dizaines de milliers. Nous n’en savons rien. […] Nous n’interpellerons pas. Nous informerons. Nous observerons. Nous discuterons; Nous réfléchirons. Trois mots seront notre code : liberté, justice, vérité.” [ Présenté par Michel Janva le 8 mars 2023 ] P.S. : Salon Beige, qui êtes-vous ? Nous sommes quelques laïcs catholiques, dans la tranche d'âges 30-50 ans. Ce qui nous unit, c'est notre Foi catholique et notre désir, au fil de l'actualité, de réfléchir à voix haute sur la façon de l'appliquer dans la société actuelle.