N°081 Fév/Mars 1980 - Cardinal Ottaviani. Pour une renaissance du roman catholique
Date de parution :
01 mars 1980
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
00003428
Nb de pages :
48
Référence interne:
64808
Description
Titre | N°081 Fév/Mars 1980 - Cardinal Ottaviani. Pour une renaissance du roman catholique |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 01 mars 1980 |
Nb de pages | 48 |
EAN 13 | 00003428 |
Épaisseur (en mm) | 3 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,070 |
Critique du libraire
EDITORIAL Lettre du Colonel Chateau-Jobert Paris, le 9 janvier 1980 Mon cher Auguy, Un petit mot hâtif et anxieux pour vous rappeler une conversation ancienne, au moment où l'on s'est rendu compte que le brûlot lancé par Khomeiny en pleine "guerre du pétrole" risquait d'embraser le monde. Toute la préparation de la Révolution islamique en Iran a été faite par Khomeiny, à partir de Neauphle dans le département des Yvelines. Elle a donc bénéficié d'un appui extraordinaire (au moins passif) de nos dirigeants français à l'échelon le plus élevé. Les individus qui nous gouvernent ont beau prétendre sauver la paix en n'interférant pas dans les affaires des autres, ils n'en sont pas moins responsables directs des explosions de guerre civile qu'ils favorisent chez les autres. A l'échelon international la doctrine Sonnenfeld, le "prix Nobel de la paix", Kissinger, et la "Trilatérale" prétendent à un autre genre de "paix", celle des goulags : La "stabilisation" du monde soviétique exige, paraît-il, que des millions d'hommes en souffrent. Peu importe puisque pendant ce temps-là les gouvernements européens et le peuple américain sont en "paix" ! Nous n'avons donc rien à espérer, ni chez nous, ni de par le monde, pour que les circonstances d'une vraie paix soient établies. Et voilà maintenant l'Afghanistan envahi par les Soviets. On a parlé d'un début de guerre mondiale. Tout le monde a eu peur, mais le temps passe, et dans quelques jours peut-être on n'en parlera plus. On fera comme si l'affaire s'était arrangée mais... les communistes sont en Afghanistan et y seront toujours car les communistes ne lâchent jamais ce qu'ils ont pris. On reparlera de paix parce qu'on aura perdu une guerre. Soljenitsyne a bien dit que nous avions déjà perdu la Troisième Guerre mondiale, celle qui se joue en ce moment dans ce soi-disant temps de paix. Après l'Afghanistan, à qui le tour ? (...)