N°125 Mai/Juin 1987 - Jean de La Varende (1887-1959)
Date de parution :
01 mai 1987
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
00003785
Nb de pages :
48
Référence interne:
64851
Description
Titre | N°125 Mai/Juin 1987 - Jean de La Varende (1887-1959) |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 01 mai 1987 |
Nb de pages | 48 |
EAN 13 | 00003785 |
Épaisseur (en mm) | 3 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,050 |
Critique du libraire
LA VARENDE ET L'ESPRIT DE GRATUITÉ par M. le Duc d'Harcourt Jean de La Varende n'est pas seulement le poète qui a su évoquer avec éclat la Normandie en fleurs, celleque nous admirons lorsque les aubépines et les cythises se penchent le long des chemins pour nous faire mieux respirer le printemps. Il n'est pas seulement l'historien qui a su relater la vie de ces grands personnages du passé, Guillaume le Conquérant, Jean Bart, l'amiral de Tourville, le bailli de Suffren pour n'en citer que quelques-uns. Il n'est pas seulement le romancier à qui nous devons ces puissantes personnalités qui ont nom Gaston de La Bare, le Centaure de Dieu, ou encore Nez de Cuir, gentilhomme d'amour, alias Roger de Tainchebraye. Jean de La Varende n'est pas seulement un homme qui s'est penché sur le passé mais il s'est révélé aussi un homme d'avenir en montrant, en comprenant mieux que d'autres, la précarité des sociétés dites de consommation. Aussi, dans son oeuvre, a-t-il campé des personnages pour qui l'intérêt matériel n'eut jamais la préséance. La tradition et l'honneur primaient pour eux le reste. Il voulait, et j'emprunte ses propres termes que j'ai cru lire dans le "Centaure de Dieu", lorsqu'il les attribue à M. de La Bare : "Il voulait que ses héros fussent riches mais afin d'être généreux, puissants pour mieux venir en aide, indifférents parfois pour savoir ne pas garder rancune, courageux pour mourir, afin de faire croire qu'il est facile de mourir". Leur idéal se rapprochait de ceux des anciens chevaliers médiévaux ou encore du samouraï dont l'emblême était la fleur de cerisier qui se détache au premier rayon matinal. De même, l'homme impavide, devait savoir se détacher de l'existence, d'un coeur que rien n'agite.