N°151 Sept 1989 - Rivarol, J Meunier - La vérité sur 1789
Date de parution :
01 sept. 1989
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
00003627
Nb de pages :
32
Référence interne:
64874
Description
Titre | N°151 Sept 1989 - Rivarol, J Meunier - La vérité sur 1789 |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 01 sept. 1989 |
Nb de pages | 32 |
EAN 13 | 00003627 |
Épaisseur (en mm) | 3 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,050 |
Critique du libraire
Editorial (extrait) par Jean-Baptiste Geffroy La corde pour nous pendre. La "Gorbymania" fait des ravages. Le phénomène a touché bon nombre de pays occidentaux ; l'Allemagne fédérale est à coup sûr la plus atteinte. Si la France se montre un peu plus réservée, elle évolue non moins sûrement. Il y a toujours eu, depuis la révolution russe, quelques journalistes ou financiers pour accréditer, à intervalles réguliers et chaque fois qu'un gospodin succédait à un autre, l'image rassurante du novateur modéré succédant au faucon. Staline en a bénéficié, tout comme Krouchtchev ou Brejnevet même Andropov. Mikhaïl Gorbatchev n'échappe pas à la règle. Ce qui est aujourd'hui plus inquiétant, c'est que cette opération de séduction a manifestement modifié la perception du problème communiste. Les mentalités les plus réticentes semblent céder devant l'offensive de charme du numéro Un soviétique. Cette fois, ça y est ! Le communisme change; le système se transforme; l'U.R.S.S. s'engage dans un processus démocratique. En quelque sorte, et selon le mot de l'Américain Kennas, un des pères du front anti-communiste, la révolution russe est terminée. L'unanimité est cependant loin d'être totale. De nombreux observateurs soulignent que la mise en scène de la "perestroïka" n'est en réalité qu'un instrument, peut-être un peu plus sophistiqué, de la stratégie révolutionnaire. Dans une brochure récemment parue "Un autre Gorbatchev", une douzaine d'auteurs, journalistes, politologues, soviétologues, scrutateurs du phénomène, contestent, avec de solides arguments, la sincérité du discours gorbatchevien.