Se rendre au contenu

N°155 Janv 1990 - Ernest Psichari, J Vaquié : la bataille préliminaire

https://www.chire.fr/web/image/product.template/472496/image_1920?unique=db47e35
Référence interne : 64878
(0 review)

Date de parution : 01 janv. 1990
Auteur : LECTURE ET TRADITION
Éditeur : DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 : 0000363500001

1,96 € 1.96 EUR 1,96 €

2,00 €

Pas disponible à la vente

Cette combinaison n'existe pas.

Conditions générales
Garantie satisfait ou remboursé de 30 jours
Expédition : 2-3 jours ouvrables


Référence interne: 64878

Description

Sommaire : 
  • Editorial : Loigny-la-Bataille, par Henri Servien. 
  • Ernest Psichari, l'intelligent (1885-1914), par Benoît Darque  
  • Bibliographie sommaire sur l'oeuvre d'Ernest Psichari, par Benoît Darque  
  • Nous avons reçu, par Jean Auguy  
  • La Contre-Encyclopédie  
  • La bataille préliminaire, par Jean Vaquié
  • - Introduction
    - La bataille inférieure
    - La bataille supérieure
    - La bataille préliminaire 
  • Le Hot Club de France
  • Titre N°155 Janv 1990 - Ernest Psichari, J Vaquié : la bataille préliminaire
    Auteur LECTURE ET TRADITION
    Éditeur DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
    Date de parution 01 janv. 1990
    EAN 13 0000363500001

    Critique du libraire

    Editorial (extrait) par Henri servien : Pour qui sait les entendre, les lieux chargés d'histoire et d'émotion, bruissent longtemps après des rumeurs des éclats passés. Et sur notre vieux sol passionnément défendu, travaillé et chanté, combien de lieux-dits, de maisons, d'églises ou de cimetières sont là pour retentir des échos de ce qui fut, et qui demeure. Usufruitiers souvent abusifs d'un fabuleux héritage, nous négligeons trop souvent ces richesses à portée de l'intelligence et du coeur ; il est essentiel de regarder notre passé et de le faire connaître à nos contemporains amnésiques. Le premier sentiment que l'on éprouve en découvrant les plaines de la Beauce entre Orléans et Chartres, est celui de l'oppression des solitudes. Mais si l'on s'arrête un peu, on décèle une richesse cachée, qui, en certains endroits, devient émotion vraie. Ainsi pour Loigny. Certes le village reconstruit partiellement après la guerre de 70, n'a rien -en apparence- de remarquable. Là, le 2 décembre 1870, un adjoint du général Chanzy, le général de Sonis mena une charge magnifique contre les troupes bavaroises et prussiennes. A part quelques monuments aux morts assez discrets dans les blés, rien n'indique les combats furieux aux cours desquels les mobiles et les Zouaves pontificaux commandés par Charette (le petit neveu du Vendéen) bousculèrent l'ennemi avant d'être submergés eux-mêmes. Pour pénétrer au coeur de l'histoire, il faut sonner au presbytère du village. Là, un prêtre érudit et pieux, M. l'abbé Thevert, fait lui-même visiter un étonnant musée dont il a dirigé les travaux depuis 1956 et dont il est le conservateur-guide. Il commente les grands tableaux réalistes placés dans l'église même, notamment celui de la nuit terrible (la température descendit à -20° !) qui suivit le combat et durant laquelle Sonis, gravement blessé à la jambe, exhorta par ses prières et son exemple chrétien, les moribonds à se préparer. Déjà vous est expliquée la riche personnalité de Sonis, ce fervent catholique, ce père de famille exemplaire, cet officier droit et généreux.

    Vous aimerez aussi