N°164 Oct 1990 - Léon Bloy
Date de parution :
01 oct. 1990
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
00003638
Nb de pages :
32
Référence interne:
64885
Description
- La lecture de Jean Bastier : Léon Bloy, mystique de la douleur
- La lecture d'Olivier Figueras
Titre | N°164 Oct 1990 - Léon Bloy |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 01 oct. 1990 |
Nb de pages | 32 |
EAN 13 | 00003638 |
Épaisseur (en mm) | 3 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,050 |
Critique du libraire
Editorial (extrait) par Jean-Baptiste Geffroy : La Bretagne, vous connaissez ? Les pardons, les coiffes de Bigouden et de Pont-Aven, les galettes, le cidre, le beurre salé, les clochers en dentelle, les enclos paroissiaux et leurs calvaires de granit. Je suis allé les revoir pour ces vacances 1990. Je ne m'attendais certes pas à retrouver tout à fait intact ce patrimoine merveilleux, où le prosaïque le plus savoureux côtoie la plus intense spiritualité. Mais tout de même, je n'aurais pas imaginé que ce coin de la Cornouaille, cette extrémité de notre vieil Occident qui va de Pont-Croix à la pointe du Raz puisse porter autant de stigmates de notre siècle. Le plus visible et assurément le plus dégradant est le tourisme moderne avec ses hordes sauvages et son bric-à-brac ludico-commercial, qui dégénèrent la substance du pays et le pourrissent par l'argent et les moeurs dévoyées. Cette invasion estivale est de surcroît aggravée par la prédominance de plus en plus voyante de l'élément étranger. Teutons et Goddons, escortés de Néerlandais et de quelques Italiens, le plus souvent dépoitraillés; voire déculottés, y répandent la civilisation du deutsch mark et de la livre sterling. Sur la plage de Pors Piron, quatre-vingt-dix pour cent de la population est étrangère ! Physiquement, le pays n'a pas trop changé. Bien que le remembrement soit passé par là, le bocage subsiste, et même si les parcelles sont un peu plus grandes et vouées à la monoculture du maïs, les haies conservent une certaine densité; on y trouve même la mûre en abondance.