N°178 Déc 1991 - D Raffard de Brienne : il n´y a qu´un seul Dieu
Date de parution :
01 déc. 1991
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
00003648
Nb de pages :
32
Référence interne:
64898
Description
Titre | N°178 Déc 1991 - D Raffard de Brienne : il n´y a qu´un seul Dieu |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 01 déc. 1991 |
Nb de pages | 32 |
EAN 13 | 00003648 |
Épaisseur (en mm) | 3 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,050 |
Critique du libraire
Editorial (extrait) par Jean-Baptiste Geffroy : Un seul Dieu ! Telle est la formule tranchante avec laquelle M. Raffard de Brienne a voulu titrer les deux cent dix pages d'un ouvrage particulièrement précieux consacré à l'apologétique et qui se situe dans le prolongement de ses remarquables contributions à la défense de l'Eglise et de la doctrine catholiques et où, une fois encore, on retrouve cette qualité qui a fait la réputation de ses différentes études sur la liturgie, le catéchisme, l'oecuménisme ou l'Ecriture sainte. Cette incursion dans le domaine de l'apologétique était rien moins que nécessaire, et l'on a trop souvent tendance de nos jours à négliger cet aspect essentiel de la formation doctrinale. Le Dictionnaire pratique des connaissances religieuses nous indique que, comme élément de la théologie fondamentale, l'apologétique a pour but, de guider l'âme dans "la recherche de la crédibilité et de la crédentité des articles de la foi catholique en exposant les motifs pour lesquels on peut et on doit les croire." L'apologétique est donc la science (car c'est une science) des preuves de la Révélation chrétienne. Quoi de plus naturel, quoi de plus necessaire que ce recours aux vertus démonstratives de la réflexion logique, de la philosophie, de l'histoire, de la science même pour renforcer ou susciter les élans de la foi, pour donner à l'adhésion de l'âme l'appui d'une intelligence éclairée. Pourtant, I'apologétique est souvent dédaignée ou mal comprise et un prosélytisme quelque peu étriqué a souvent répugné à "abaisser la foi" au rang de connaissance expérimentale, préférant s'en remettre aux seules vertus spirituelles et refusant à la raison toute capacité à découvrir la vérité.