N°190 Déc 1992 - 500ème anniversaire de la découverte de l´amérique
Date de parution :
01 déc. 1992
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
00003678
Nb de pages :
32
Référence interne:
64908
Description
Titre | N°190 Déc 1992 - 500ème anniversaire de la découverte de l´amérique |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 01 déc. 1992 |
Nb de pages | 32 |
EAN 13 | 00003678 |
Épaisseur (en mm) | 3 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,050 |
Critique du libraire
Editorial (extrait) Culture et identité : On connaît la définition qu'un ancien ministre de l'Education Nationale, Edouard Herriot, donnait de la Culture : "ce qui reste, quand on a tout oublié." Cette définition sur le mode négatif aurait peu de sens aujourd'hui. Pour la comprendre, il faut se reporter à l'époque où elle a été donnée, dans les années 20 de ce siècle. La France était alors triomphante, respectée et admirée. Le Tiers-Monde n'existait pas, non plus que sa famine endémique. Il ne nous avait pas encore envahi. Notre pays possédait un système éducatif solide. Ceux qui étaient nés dans une famille française, et avaient fréquenté les écoles françaises, pouvaient avoir oublié quelques dates et quelques formules. Il leur restait un fonds commun de manières et de souvenirs, permettant des échanges intellectuels fructueux et agréables. Et aussi d'apprécier notre patrimoine littéraire et artistique, et en tirer jouissance. La définition qu'Herriot donnait, en son temps, de la Culture, équivalait à définir ce qu'on appelle, aujourd'hui, l'Identité française. De quoi était-elle faite ? Avec le lait de sa mère, le Français avait reçu sa langue maternelle, enseignée avec amour. Il avait entendu, dans cette langue, les berceuses et les chants du terroir. Il devait les retrouver et les apprendre à la maternelle. A. Sturer.