N°221/222 Juil/Août 1995- Entretien avec P Bernardin, auteur de ´Machiavel pédadogue´

Editorial : La vie spirituelle est aidée parfois par les facilités de l'environnement, à ne citer que les cloches qui rythmaient la vie de nos pères. Aujourd'hui, loin de renier notre modernité, sachons l'utiliser. Par exemple, parmi les montres à prix modeste proposées sur tous les étalages, existent des modèles comportant cinq carillons quotidiens facilement programmables, et qui rappellent, discrètement, les trois angelus ainsi que les prières du matin et du soir. Bonne occasion, parfois, en souriant, de signaler cet instant à un interlocuteur intrigué, si le moment est favorable. Et pour ceux qui passent des heures interminables au volant, en particulier sur des autoroutes quasiment désertes, n'est-ce pas le moment de prendre leur chapelet (qui trouve sa place dans le cendrier, pour certains...) ? A raison de 30 km pour un chapelet, le rosaire se déroule en environ 100 km, loin de la haute spiritualité, mais laissant à Dieu un feu vert sur la route de notre coeur. Et pourquoi être égoïstes avec ces excellentes revues (hélas peu connues) que nous recevons ? Après lecture, elles iront bien mieux dans une boîte aux lettres qu'à la corbeille. Mieux, si on sépare les pages, obligeant le récipiendaire à un effort de curiosité au milieu d'une saturation de littératures encombrant sa boîte. En espérant qu'un jour un retraité habile et patient arrivera à surveiller, sélectionner et opérer des montages de différentes émissions de télévision qui, mises bout à bout, permettront de rire ou s'indigner de toutes les incohérences ou mensonges reçus quotidiennement.