N°254 Avril 1998 - André Galabru et l´affaire Dreyfus. Jerusalem, foyer de guerre mondiale ?
Date de parution :
01 avr. 1998
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
00003724
Nb de pages :
20
Référence interne:
64949
Description
- André Galabru et l'affaire Dreyfus, par Lucien-Calguès.
- Entretien avec André Galabru.
- Note sur Ferdinand Fabre, par André Galabru.
- Jérusalem, cité de la paix ou foyer de guerre mondiale ? par Claude Mouton-Raimbault.
- Nous avons reçu.
- La Contre-Encyclopédie : Maurice Tornay (par Ursula Ackermann). François Cougnon ; Alexis Cousseau de L'Espinay (par Henri Servien).
Titre | N°254 Avril 1998 - André Galabru et l´affaire Dreyfus. Jerusalem, foyer de guerre mondiale ? |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 01 avr. 1998 |
Nb de pages | 20 |
EAN 13 | 00003724 |
Épaisseur (en mm) | 3 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,050 |
Critique du libraire
André Galabru et l'affaire Dreyfus La revanche de Dreyfus n'est pas accomplie. Ce n'est pas moi qui l'affirme. Ce sont les dreyfusards, ou plutôt les néo dreyfusards, les héritiers du "Syndicat" qui le rappellent à qui veut l'entendre, y compris à une foule de gens qu'il n'est point besoin de convertir à la cause. Cause trop entendue, mais semble-t-il pas totalement assurée puisque les gardiens vigilants d'une histoire désormais officielle se trouvent contraints de temps à autre de tancer d'importance quelque historien réfractaire au conformisme ambiant. Deux exemples très éclairants de cette police de la pensée suffisent à le constater. Le premier est illustré par l'affaire Gaujac, du nom d'un colonel, chef du Service historique de l'Armée de terre, qui avait rédigé en 1994 une banale notice concernant l'affaire Dreyfus dans laquelle ce malheureux avait osé écrire : "Aujourd'hui, la thèse de l'innocence du capitaine Dreyfus est la thèse généralement admise". Fatale erreur, atteinte intolérable à la Vérité historique que blessait un généralement insuffisamment général. Le colonel en question, volens nolens, avait laissé entendre que quelques historiens pouvaient encore considérer que Dreyfus était coupable. Il n'a pas dû s'écouler vingt-quatre heures avant que le ministre Léotard, dont les compétences historiques et militaires sont, comme chacun sait, abyssales, limoge ledit colonel de son poste. J'imagine que ce malheureux n'avait jusqu'alors aucun doute sur l'innocence de Dreyfus. Je gage que cet épisode scandaleux a dû quelque peu modifier son point de vue. (...)