N°278 Avril 2000 - Henri Béraud, le mal aimé
Date de parution :
01 avr. 2000
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
00003836
Nb de pages :
36
Référence interne:
64970
Description
- Editorial, par Francis Bergeron.
- Vie, mort et résurrection d'Henri Béraud, par Francis Bergeron.
- Béraud polémiste, par Jean-Paul Angelelli.
- Les ouvrages d'Henri Béraud.
- Legenda (Le monde du livre et de l'édition).
- Et l'amour l'a fait vivre, de Jean-Luc Chelles, par Claude Mouton-Raimbault.
- Les mariages dans la tradition sont-ils valides ? de l'abbé Grégoire Célier, par Claude Mouton-Raimbault.
- Nous avons reçu.
- La Contre-Encyclopédie :
Les hérésies dans le christianisme antique (suite, par Gérard Bedel).
Etienne Bellenger (par Henri Servien).
Titre | N°278 Avril 2000 - Henri Béraud, le mal aimé |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 01 avr. 2000 |
Nb de pages | 36 |
EAN 13 | 00003836 |
Présentation | Journal, Revue |
Épaisseur (en mm) | 2 |
Largeur (en mm) | 148 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,060 |
Critique du libraire
Extrait de l'éditorial Je lisais hier soir quelques pages du journal de Maurice Barrès. En 1898, le nationaliste Barrès pouvait dîner avec le dreyfusard Emile Zola, avec le progressiste Anatole France, avec le conservateur Paul Bourget ou avec l'antidreyfusard Alphonse Daudet. Un seul préalable était donné à ce genre de dîner : qu'on ne parle pas de "l'Affaire". Aujourd'hui un tel dîner serait sans doute impossible. Les pressions exercées par les ligues de morale dreyfusardes interdiraient à Zola de cautionner de sa présence un dîner chez Barrès. Avec cette réflexion à partir d'un dîner de la fin du XIXe siècle, je veux simplement expliquer que la notion d'écrivains maudits est un concept extrêmement récent. C'est un concept qui date peut-être de 1944 et de la liste du CNE. C'est un concept qui s'est accusé, et non affaibli, au fil des années. Je m'explique : pour quelques rares écrivains réintégrés dans la communauté littéraire (je pense à Sacha Guitry et à Jean Giono), nous avons surtout assisté à une marginalisation, une diabolisation, progressive, accrue, des autres. (...) Francis Bergeron