N°287 Janv 2001 - Tapis rouge, tapis vert
Date de parution :
01 janv. 2001
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
00003844
Nb de pages :
20
Référence interne:
64978
Description
- Tapis rouge, Tapis vert, par Claude Mouton-Raimbault
- Coupable de fidélité (du colonel Bel Madani)
- Mon pays, la France (du Bachaga Boualam)
- Journal d'une agonie (du colonel (CR) Bernard Moinet)
- Legenda : le monde du livre et de l'édition
- Nous avons reçu
- La Contre-Encyclopédie : Mgr Michel d'Herbigny (par Henri Servien)
- In memoriam : Révérend Père Michel André
Titre | N°287 Janv 2001 - Tapis rouge, tapis vert |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 01 janv. 2001 |
Nb de pages | 20 |
EAN 13 | 00003844 |
Épaisseur (en mm) | 2 |
Largeur (en mm) | 148 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,050 |
Critique du libraire
Tapis rouge, Tapis vert : Voici trois ouvrages qui nous aideront à comprendre pourquoi la République, quand elle est fondée sur les partis politiques, est incapable de construire quoi que ce soit et conduit aux abandons dans des drames sanglants. Coupable de fidélité, par le colonel Bel Madani (extrait) : Le colonel Bel Madani est un musulman pieux, qui a vécu la tragédie de l'indépendance marocaine. Sa vocation militaire date du jour où, tout jeune encore, en septembre 1912, il voit les troupes du général Mangin entrer dans son pays pour y rétablir l'ordre. C'est que le Maroc est plongé dans l'anarchie et les guerres tribales. La France, par le traité de Fès, y établit un protectorat. Cette évocation succincte du passé permet de mesurer tous les bienfaits que la paix française - la paix armée - est susceptible d'apporter. Une entente parfaite va régner entre le Sultan Mohammed V, dont le pouvoir est consolidé, et Lyautey, chargé d'administrer et de mettre en valeur le territoire. La colonisation se développe. Ahmed Bel Madani est admis à l'Ecole d'élèves-officiers de Meknès, en 1924. Il en sort brillant premier, trois ans plus tard. L'Armée s'appuie sur les cadres franco-marocains qu'elle s'efforce de forger pour réduire les dissidences, pacifier le pays, obtenir des ralliements. Elle distingue aussi les notables, renforce le Caïdat, contribue à la nomination des divers pachas issus de familles fidèles. Le Glaoui, plus tard, sera l'un des plus célèbres. Bien qu'en France sévisse la IIIème République, le régime des partis n'a pas encore vicié l'entité qui se construit de ce côté-ci du Maghreb. Le Maroc bénéficie d'une administration directe. C'est en quelque sorte un Etat militaire. (...)