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La Laïcité, mère porteuse de l´Islam ?

Référence : 89858
1 avis
Date de parution : 25 mai 2017
Collection : FAITS DE SOCIET
EAN 13 : 9791097174002
Nb de pages : 284
20.00
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Description
Le choc des civilisations serait-il en train de se produire ? L'actualité retentit des échos de l'affrontement entre islam et Occident : contrecoups des décolonisations, guerres pour le pétrole, guerres contre le terrorisme, islamisation, communautarisation et revendications religieuses, et autres attentats islamistes affolent une France ballottée dans la marche inexorable du Progrès.
Difficile cependant d'établir de toute autorité qu'islam et occident seraient voués par nature à la guerre, car entre ces deux-là, c'est plutôt le registre du "je t'aime, moi non plus". L'occident a en effet depuis deux siècles les yeux de chimène pour un islam dont il exploite sans vergogne les richesses pétrolières et gazières, le fanatisme religieux et militaire, les logiques de soumission à l'autorité et le potentiel électoral.
Tandis que l'irruption d'un occident moderne et conquérant en terre d'islam a forcé celui-ci à se redéfinir dans une dialectique de ressentiment, d'émulation progressiste et de réformisme fondamentaliste qui en a transformé le visage. Les dynamiques des amis-ennemis sont étroitement imbriquées, a fortiori lorsque ce sont les mêmes intérêts politiques et financiers qui tirent parti des jeux d'alliance et d'affrontement.
L'imbrication est plus profonde encore : la redéfinition de l'occident postmoderne issu des Lumières, son rejet du christianisme pour une Laïcité relativiste, lui ont fait trouver dans l'islam un allié, et bien plus, un cousin. "Hyperlibres" et "hypersoumis" ont beau s'opposer formellement, ils ne s'en rejoignent pas moins dans la persécution antichrétienne et les espérances qui les animent d'un monde enfin libéré du mal et soumis à la seule autorité des hommes, qu'ils soient "émancipés" ou se réclamant de la "loi de dieu". dans ce théâtre d'ombres, les jeux semblent cependant faits d'avance : on donne sa vie pour le paradis. La donne-t-on pour un écran plat ? La Laïcité nourrit ainsi un islam qui sera sa Némésis, sa punition.
Les chrétiens, ou ce qu'il en reste, sont pris en étau : ce sont eux les premières victimes du "choc", en Orient comme en Occident.
Serait-ce parce qu'ils sont les seuls à pouvoir le désamorcer ?  

Né en 1944, Michel Viot est ancien pasteur luthérien et inspecteur ecclésiastique (évêque luthérien), ayant longtemps exercé à l'église des Billettes, à Paris. Ancien dignitaire franc-maçon, il a également occupé de hautes fonctions à la Grande Loge Nationale française, dont il a démissionné en 2000. Converti au catholicisme, il a été ordonné prêtre en 2003 dans le diocèse de Blois. Aumônier de maison d'arrêt, curé, vicaire épiscopal, il est depuis délégué au diocèse aux armées comme aumônier national des anciens combattants. Écrivain et conférencier, le P. Michel Viot est un analyste fin des rapports entre le pouvoir politique et les Églises chrétiennes, et un observateur critique de l'islamisation de la France.
Né en 1978, Odon Lafontaine (Olaf) a travaillé en cabinet conseil comme consultant en stratégie et développement économique. Passionné d'histoire, intrigué par les contradictions de l'islam, il s'est mis à l'école du P. Édouard-Marie Gallez - théologien et docteur en histoire des religions - pour comprendre les raisons profondes de la vitalité de cette religion en étudiant l'histoire de ses origines. Il a publié à destination du grand public une synthèse et vulgarisation des recherches historique actuelles sur la genèse de l'islam,
Le grand secret de l'islam, qui connaît une forte diffusion par internet (http://legrandsecretdelislam.com, avec plus de 50000 téléchargements et 350000 vues à ce jour). Conférencier, engagé dans la nouvelle évangélisation et la formation des chrétiens sur l'islam, il est aussi un témoin critique des échecs et aberrations du projet moderne.
TitreLa Laïcité, mère porteuse de l´Islam ?
Auteur VIOT (Père Michel) , LAFONTAINE (Odon)
ÉditeurLES UNPERTINENTS (EDITIONS)
Date de parution25 mai 2017
Nb de pages284
CollectionFAITS DE SOCIET
EAN 139791097174002
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)22
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.47
Critique du libraire
Préface par Rémi Brague, de l'Institut.
Les avis clients
Si Napoléon avait été aux Invalides
5/5 Le Salon Beige .
.----. L’abbé Michel Viot imagine la scène : Oui ! Je fais un rêve, ou plutôt un cauchemar. J’entends tout d’abord l’appel musulman à la prière et vois dans une brume épaisse, une forme d’église classique. Je pense immédiatement au dernier livre que j’ai écrit avec Odon Lafontaine « La Laïcité mère porteuse de l’Islam ? » dont la couverture représente le Panthéon entouré de quatre minarets. Mais, non, c’était la cathédrale Saint Louis des Invalides. Des bruits de martèlement de bois se font immédiatement entendre. La statue de Napoléon était descendue de sa niche, et donnait de grands coups de pieds dans la porte de la cathédrale. Celles-ci finirent par s’ouvrir. Telle la statue du Commandeur, l’empereur s’avança dans la nef, et s’arrêta devant la chaire face au muezzin d’occasion qui se tut. « Descends d’ici et tais toi, et surtout quitte vite ce lieu avec tes complices, ce n’est pas pour cela que j’ai signé un concordat avec le Pape. D’ailleurs ta religion n’en fait pas partie dans les articles organiques ! ». Puis marchant droit vers l’ambassadeur du Kosovo, il lui dit « Sors d’ici, tu n’es plus personna grata en France. Retourne chez les turcs tes maîtres. Ce n’est pas parce que j’ai parlé aimablement avec Suleiman, comme tu as pu le lire dans le Moniteur du 27 novembre 1798 (1) que tu as le droit d’être grossier en France et de nous faire des farces de mauvais goût. ». L’excellence s’enfuit à toutes jambes. Cherchant du regard qui il pourrait encore interpeller, l’empereur aperçut l’ombre de Fouché dans un coin de la cathédrale. Je suis donc toujours en plein cauchemar. Il marcha droit vers lui « Duc d’Otrante que faites-vous là ? Je vous croyais en enfer, car je ne vous ai pas rencontré au purgatoire. ». « Et bien non Sire, Dieu a eu pitié de moi mais m’a quand même imposé une purification très dure et cependant, parce qu’il aime la France, il m’a donné une permission de sortie temporaire pour vous aider dans votre enquête. ». Napoléon, un peu éberlué « C’est vrai que dans la police vous étiez plutôt bon…. quand vous ne me trahissiez pas ! Bref dites moi au sujet de ce qui se passe ici, quel « coglione. » a permis cette offense à l’honneur français ? Ou y aurait il encore des jacobins sacrilèges comme Chaumette, Hébert, et vous même à une certaine époque ? ». « Oui, mais là ce n’est pas eux, ne recommencez pas votre erreur suite à l’attentat de la rue Saint Nicaise ! La cathédrale appartient au musée de l’armée. C’est là que l’autorisation a été donnée. ». « Oui, mais il y a tout de même un évêque, c’est peut-être un Préfet violet à qui cette république a pu rogner les ongles des pattes, mais c’est un Préfet tout de même et il doit forcément avoir des pouvoirs de condamnation d’un tel acte ! Je ne suis pas un expert en religion catholique, mais je sais qu’il existe des actes de réparation. Vous le savez mieux que moi, Fouché qui fûtes oratorien. ». « Oui Sire, il a effectivement jeté beaucoup d’eau bénite dans toute la cathédrale le jour de la messe de l’Ascension, en particulier sur la chaire. Il a même dit des prières spéciales selon le site internet du diocèse, mais la presse n’a donné aucun détail. Elle a même été plus que discrète. ». Napoléon sourit « Très exactement comme à l’époque où vous en assuriez la surveillance ! ». « Oui, dans ce genre là, mais je n’avais jamais obtenu de tels résultats ! ». « Emmène moi alors voir les vrais responsables, la répression des blasphèmes n’est pas ma tasse de thé, c’est l’affaire de l’évêque et j’espère qu’il sera à la hauteur, mais toute cette histoire fait désordre et peut casser le moral de nos soldats. Et là dessus, je m’y connais.» répliqua l’empereur à son fantomatique ministre de la police. Ils disparurent et j’entendis un ange placé sur la niche laissée vide par l’empereur : « un général dit ses quatre vérités à une collaboratrice qui, derechef, est licenciée et retourne à ses fourneaux ! Il écrit une lettre d’excuses à l’évêque et lui demande de la rendre publique ! Ensuite Fouché entraîna Napoléon devant Notre Dame de Paris. « Sire, cette cathédrale a failli disparaître sous un incendie ! ». Quoi, la cathédrale de mon sacre, la cathédrale de la France où, grâce au manteau que je portais ce jour, les abeilles de Chilpéric, père de Clovis sont entrées, le Pape lui-même décorait le chœur. Il n’y a donc que des coglioni en France ? ». Fouché répondit « les autorités parlent d’un accident et la police enquête. ». « De la même manière que vous enquêteriez ? ». « Oh oui sire. ». Napoléon se tut et grimaça face à Fouché, puis il regarda la cathédrale et son échafaudage, il demeurait plus que pensif. Le passé défilait devant ses yeux jusqu’à sa jeunesse, ses débuts dans l’artillerie, à commencer par ses études sur les explosifs. Soudain, prenant Fouché par le coude, il lui dit : « ils ont eu tort de guillotiner Lavoisier, puis regardant, avec un œil d’expert la charpente dévorée par l’incendie il ajouta: « Un état a besoin de savants , de chimistes en particulier, moi au moins j’ai été membre de l’Institut. Retournons à notre purgatoire. » <B L’empereur regagna sa niche, dominant la cour d’honneur des Invalides, d’où il allait continuer à devoir écouter jusqu’au jugement dernier les discours de ses successeurs. Et Fouché le sien, pour entendre des messes en boucle tous les jours, accompagnées de cantiques des années 1970, afin de se préparer à catéchiser Christiane Taubira et la convertir, le jour où elle viendrait le rejoindre Le cauchemar cesse enfin. Je me réveille me promettant de célébrer des messes pour le repos des âmes de Napoléon et de Fouché, et surtout d’indiquer qu’on en dise beaucoup pour moi, afin de ne pas connaître un sort analogue, le Seigneur ayant beaucoup d’imagination. [ Publié par Michel Janva le 3 juin 2019 sur " Le salon beige " ]