Agenda 2030 - Leur plan pour nous liquider

« Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux » Sun Tzu, L'art de la guerre

L’immense majorité des Français ne conscientisent absolument pas ce que nous avons abordé. Et la France, pauvre France meurtrie, a subi trop d’assauts pour s’en tirer sans séquelles. Dans les proches mois et années à venir, nous allons inévitablement connaître des moments historiques, difficiles, mais pourtant nécessaires pour que les Occidentaux réalisent vraiment ce qu’il se passe. Mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras ou se résigner. Nous devons absolument retrouver une vision nationale collective pour résister face à l’ogre mondialisto-communiste.

Entretien dans Rivarol n° 3590 du 29.11.2023 :

Pierre Matte est un auteur à suivre… Il vient de sortir une des analyses les plus complètes des plans mondialistes de liquidation du « monde d’avant » (la famille, les identités, les nations…) aux Editions de Chiré.

RIVAROL : Vous avez publié cette année aux Editions de Chiré une synthèse explosive sur les coulisses de la domination oligarchique mondiale. Quel est le point de départ de l’écriture de l’Agenda 2030 ?

Pierre MATTE : Tout d’abord, l’idée de ce livre m’est venue en 2021, à la suite du visionnage d’une visioconférence entre Emmanuel Macron et Klaus Schwab, le président et fondateur du Forum Économique Mondial. Lors de cet échange, le président français avait beaucoup insisté sur les 17 objectifs de « développement durable » affirmant que ces derniers représentaient « la feuille de route » de la France.

Puis, j’ai remarqué que ce terme nébuleux de « développement durable » prenait de plus en plus d’ampleur dans la sphère politique et médiatique et également au sein de la population française. Aucun ouvrage, à ma connaissance, analysait cet agenda 2030 qui vise l’ensemble des domaines de nos vies (l’alimentation, l’eau, les villes, la démographie, l’industrie, la santé, l’économie, l’éducation, la nature, etc). De plus, ce plan mondialiste utilise et falsifie l’écologie pour en faire un outil politique. En effet, l’écologie est initialement une science qui a pour objet d’étude les relations entre les êtres vivants. Or, les mondialistes ont absolument dénaturé et mystifié ce terme qui est devenu un prétexte pour atteindre leurs objectifs de domination mondiale.

R. : La mascarade du covid-19 a été le point de départ d’une nouvelle ère du système pour vous ? Comment analysez-vous cet épisode sidérant de l’histoire contemporaine ?

P. M. : Effectivement l’année 2020, marquée par l’apparition mystérieuse du covid-19, a été le début d’une nouvelle ère, celle d’une « grande réinitialisation » économique d’une part et sociale d’autre part. Les États occidentaux ont tellement été endettés par la pratique de l’usure que le système économique menace de s’écrouler. Les mondialistes ont donc besoin de modifier les règles du jeu, de “réinitialiser” le système monétaire actuel en y introduisant les monnaies numériques. Une probable crise monétaire à venir servira de prétexte pour introduire ces dernières qui permettront de renforcer le pouvoir de la Finance internationale. Les monnaies numériques deviendront évidemment un outil de surveillance et de contrôle total des populations. Un autre phénomène en cours est celui de la fin de l’hégémonie américaine qui se traduit par une “dédollarisation” des transactions internationales ainsi que par la montée en puissance des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).

Depuis 1945, les mondialistes se sont servis des États-Unis comme principal moteur pour créer leur gouvernement mondial. Depuis 2020, il semblerait que les mondialistes quittent le « navire USA », pour rejoindre le « navire BRICS ». Nous allons donc assister à de profonds changements aux États-Unis (destruction programmée ?) et donc en Europe consécutivement.

Concernant l’aspect social, les mondialistes ont décidé de hâter leur guerre contre les populations blanches : le grand remplacement se poursuit inlassablement, les signes d’une guerre civile à venir sont de plus en plus évidents, la propriété privée est menacée, l’idéologie woke se charge de réécrire l’Histoire et de saper nos valeurs traditionnelles, la liberté d’expression se réduit à néant, la liberté de

mouvement semble être la prochaine cible dans le viseur des mondialistes, le président Macron nous annonce « la fin de l’abondance »… Autant d’exemples non exhaustifs qui traduisent, selon moi, que l’année 2020 marqué par le covid fut la transition d’un modèle capitaliste libéral vers un modèle de plus en plus ouvertement communiste.

Par ailleurs, cet épisode du covid a dévoilé toute la force du système médiatique, la force de la propagande qui parvient à dicter ses intentions aux populations.

Nous aurons vu à quel point l’Homme est naïf, grégaire et manipulable, à quel point l’Homme se crée ses propres chaînes…

R. : On assiste à une attaque généralisée contre la propriété privée en même temps. Cette “communisation” mondiale est-elle un moyen de vider les poches de toutes les classes sociales ?

P. M. : Oui bien sûr la propriété privée est attaquée, les mondialistes nous dirigent vers une société de location généralisée. D’ailleurs le Forum économique mondial nous le dit : « En 2030, vous ne  posséderez plus rien et vous serez heureux ». Cette “communisation” mondiale, comme vous dites, est avant tout un moyen de vider les poches de l’actuelle classe moyenne si tant est qu’elle existe encore… Comme je l’explique dans mon livre, il faut comprendre l’idéologie communiste pour comprendre la politique actuelle et donc étudier celui qui en est à l’origine, à savoir Karl Marx. Dans son Manifeste du Parti Communiste, Marx écrit : « En ce sens, les communistes peuvent résumer leur théorie en cette seule expression : abolition de la propriété privée ». L’objectif n’a pas changé.

Les mondialistes aspirent à une domination totale sur toutes les nations et sur tous les peuples, ils veulent tout collectiviser. La propriété privée est donc un obstacle pour leur mégalomanie qu’il convient de supprimer : pourquoi donc autoriserait-on à un esclave de posséder un lopin de terre ?

R. : La finance semble être au coeur des manoeuvres pour assurer le maintien du pouvoir des mondialistes. Pourquoi l’économie virtuelle et les monnaies numériques sont-elles devenues des enjeux si importants ?

P. M. : Voilà bien longtemps que l’argent n’est plus simplement un outil, que l’argent n’a plus pour principale fonction de faciliter les échanges de marchandises entre les humains, mais qu’il est devenu un outil de domination, que l’argent est devenu une fin en soi. L’économie virtuelle a toujours été un moyen de pouvoir pour les mondialistes, jusqu’alors cette « économie virtuelle » s’appelait “usure”. La pratique de l’usure permet de rendre l’argent auto-fécond et donc de s’enrichir à partir de rien, sans valeur ajoutée, sans travail réalisé. Ce vol à grande échelle a permis à des groupes de banquiers de prendre littéralement le contrôle de nations entières en les asservissant à un système-dette infini.

Aujourd’hui, les nouvelles technologies permettent une numérisation des données ainsi qu’une accélération considérable des échanges entre les humains. Les monnaies numériques vont permettre aux mondialistes de dématérialiser la monnaie fiduciaire, c’est-à-dire les pièces et les billets, afin de suivre instantanément toutes les transactions. L’Euro numérique, prévu pour 2026 ou 2027 selon la Banque Centrale Européenne, renforcera le pouvoir de la finance internationale : les mondialistes n’auront qu’à coder une ligne informatique pour créer ou détruire autant « d’argent » qu’ils le souhaitent.

Autrement dit, les monnaies numériques n’auront plus aucune attache avec le réel et seront donc facilement manipulables par ceux qui la contrôlent et qui l’émettent. Il s’agit de l’outil ultime pour contrôler et tracer la population. Par exemple, les achats non conformes aux directives gouvernementales pourront être immédiatement refusés lors du passage en caisse, les dissidents politiques pourront voir leur « portefeuille numérique » bloqué, des restrictions seront appliquées si un individu a émis plus de carbone que le quota autorisé…

En bref, la monnaie numérique est une aubaine pour une société communiste, ou “techno-communiste” : une traçabilité instantanée, un contrôle renforcé, une surveillance généralisée et des sanctions immédiates…

R. : Les faits et les chiffres que vous donnez sont publics et vérifiables, pourtant vous risquez d’être classé comme complotiste. Que vous inspire cette étiquette ?

P. M. : La calomnie a toujours été un moyen privilégié pour discréditer les adversaires politiques, pour ridiculiser une pensée sans avoir à débattre des arguments et des faits. Ce stratagème permet au pouvoir de catégoriser les dissidents, de les marginaliser, afin de dissuader la majorité des Français de s’interroger : il s’agit d’une manoeuvre d’ingénierie sociale.

Il n’y a qu’à lire l’ouvrage de Nicolas Machiavel, Le Prince, pour se rendre compte que la manipulation, que les trahisons ou encore que les complots ne datent pas d’hier… Le terme “complotiste” est une inversion accusatoire puisque ce sont eux les complotistes. Moi, je ne fais qu’exposer la réalité du complot…

Enfin, je dirais même que c’est aujourd’hui un honneur d’être traité de manière calomniatrice de “complotiste” puisque cela signifie que nous sommes dans le “vrai”, que nous dérangeons le pouvoir, que nous faisons preuve de probité intellectuelle ; en un mot : que nous sommes des esprits libres.

R. : Vous rappelez que, dans les projections mondialistes, l’immigration et les théories réchauffistes sont souvent curieusement liées. L’accueil des « réfugiés climatiques » est-il une nouvelle étape du « grand remplacement » ?

P. M. : Oui, assurément, tous les prétextes sont bons pour accélérer le grand remplacement. Des « réfugiés politiques », des « réfugiés climatiques », autant de termes pour faire pleurer dans les chaumières. Lorsqu’on lit encore, en 2023, que le grand remplacement est « une théorie complotiste d’extrême droite » comme écrit sur Wikipédia, on croit rêver… Même un enfant de dix ans peut se rendre compte que la démographie change radicalement sur tout le territoire, c’est un constat factuel. Il en va de même dans les publicités, à la télévision, sur les plateformes vidéo, tout est mis en oeuvre pour remplacer l’Homme blanc.

Tant que les populations occidentales ne comprendront pas qu’un plan visant à les anéantir est en cours, alors rien ne changera. Ce plan a un nom : le plan Kalergi, en référence à Richard Coudenhove-Kalergi qui peut être considéré comme le véritable « père fondateur » de l’Union européenne. Bien évidemment ce plan est étiqueté “complotiste” par les médias, on commence à en avoir l’habitude…

R. : Dans un article dans Lectures Française, vous revenez sur l’affaire Nahel. Est-ce une conséquence de l’immigration pour vous et un tournant vers une guerre civile larvée ?

P. M. : En effet, l’affaire Nahel et les émeutes qui s’ensuivirent sont le résultat d’un plan rondement mené par les mondialistes depuis des dizaines d’années dont nous pouvons lister certaines causes :

— Une immigration massive encouragée afin d’affaiblir et de détruire les populations blanches.

— La manipulation de la jeunesse, notamment par la valorisation du rap qui encourage le banditisme, la drogue, l’argent sale, la sauvagerie, la haine anti-flic…

— Un embrasement de l’affaire Nahel par la puissance médiatique qui n’a qu’un seul but : mettre de l’huile sur le feu.

Ces multiples pillages, destructions, saccages, réalisés dans l’immense majorité par des populations immigrées marquent les débuts d’une guerre civile ; les étincelles, si l’on peut dire, de bouleversements à venir. En bref, les conséquences du grand remplacement.

R. : La pédocriminalité est pour vous un sujet central. Pensez-vous que les élites mondialistes sont gangrénées par ce type de déviance ?

P. M. : Concernant le sujet de la pédocriminalité, ce qui m’interpelle est l’omerta du système médiatique. En effet, combien de fois a-t-on entendu les médias qualifier ces crimes de « théorie du complot » ? Combien d’affaires impliquant des politiciens ont été étouffées ? Il ne fait aucun doute que l’affaire Epstein, en 2019, a prouvé une nouvelle fois que la pédophilie institutionnalisée existe et que les personnes qui dénoncent ces crimes ont raison. La question à se poser est : pourquoi les médias n’en parlent-ils pas ? Et je ne vois qu’une seule réponse : parce que la pédophilie a des liens trop étroits avec les hautes sphères du pouvoir.

Donc, pour répondre à votre question, je pense que oui les réseaux pédophiles ont des accointances avec les mondialistes. C’est très clair. Toute personne qui effectue des recherches sérieuses et honnêtes sur ce sujet arrive à des conclusions similaires.

R. : En parallèle, vous exposez l’idée de l’utilisation de ce phénomène pour renforcer le contrôle numérique sur nos vies ?

P. M. : Disons que c’est une hypothèse qui n’est pas dénuée de sens. Le récent film Sound of Freedom, par exemple, qui expose les trafics sexuels d’enfants, a été accueilli très favorablement

par le public américain et arrive prochainement dans les salles de cinéma en France. Néanmoins, lorsqu’on se penche sur la production et le financement de ce long-métrage, on s’aperçoit qu’un certain Carlos Slim en est à l’origine, un milliardaire propriétaire du New York Times et proche des Clinton et d’autres politiciens du même acabit.

C’est pourquoi je pense que les mondialistes peuvent utiliser ce phénomène pour émouvoir le grand public et ainsi proposer de fausses solutions. Sous prétexte de protéger les enfants, on nous dira que le renforcement des mesures de surveillance sont indispensables (caméras à reconnaissance faciale, intelligence artificielle, identité numérique…). De plus, je suis persuadé que dans quelques années on soumettra l’idée d’un puçage des enfants comme c’est déjà le cas en Chine.

R. : Cibles numéro un du système, les enfants sont les premières victimes du conditionnement mondialiste. Quelles formes ce “viol” des esprits juvéniles prend-il ?

P. M. : Pour faire advenir un nouveau modèle de société, il faut modifier la façon de penser de la population. Pour modifier la façon de penser de la population, il faut modifier avant tout la façon de penser des enfants. C’est pourquoi le contrôle de l’éducation est un enjeu primordial, peut-être le plus important. « L’éducation nationale », que l’on devrait appeler « conditionnement anti-national », effectue un travail prodigieux en ce sens. Aujourd’hui l’école apprend aux enfants le déracinement, le mépris de son histoire nationale, la culpabilité éternelle d’être blanc, la mondialisation ; elle leur apprend à devenir des « citoyens du monde » pour répondre aux objectifs de communisme mondial.

De plus, l’école bourre le crâne des enfants avec la fraude du réchauffement climatique causé par le dioxyde de carbone, la propagande LGBT et woke s’immisce également peu à peu, l’éducation sexuelle, la réécriture de l’Histoire, l’absence totale de spiritualité, la prédominance de la mathématique sur l’Art, la frauduleuse théorie de l’évolution…

Lorsqu’on nous apprend qu’il existe une seule réalité, une seule façon de penser, on créé des êtres à l’esprit étriqué. Il faut faire preuve de courage et d’une grande intelligence pour désapprendre ce que l’on nous a appris et s’éduquer soi-même.

Enfin, il n’y a qu’à constater le nombre de jeunes qui détestent l’école, qui se sentent perdus, pour se rendre compte du malaise actuel.

La puberté a bon dos… L’école devrait être un lieu d’épanouissement qui attise notre curiosité, au lieu de cela c’est une institution qui casse l’individualité, la joie et l’insouciance.

Entretien réalisé par Monika BERCHVOK.