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Comment je n´ai pas tué De Gaulle

Référence : 42121
5 avis
Date de parution : 1 novembre 1989
Éditeur : AUTOEDITION
EAN 13 : 9782950422903
Nb de pages : 384
23.30
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Description
Le nom de l'auteur, le titre se passent de tout commentaire.
Il faut cependant situer à quel niveau s'élève ce livre hors-pair enfin réédité, vingt ans après sa parution.
Peu importe le temps qui s'écoule, Alain de Bougrenet de La Tocnaye persiste et signe.
Cet ouvrage "Comment je n'ai pas tué De Gaulle" demeure toujours le témoignage historique le plus vivant, le plus provoquant par sa vérité et la plus sincère apologie de l'honneur des très rares officiers et militaires Français qui sont restés fidèles à leur engagement et dont le combat a été plus moral que politique.
Et nul n'était mieux placé pour l'écrire que celui qui fut le compagnon du Colonel Jean-Marie Bastien-Thiry, mort avec la dignité que l'on sait et qui organisa avec lui cette mission opérationnelle qui aurait pu infléchir le cours de l'Histoire.
Seul, il peut vous faire vivre l'attente du convoi présidentiel, un soir de pluie, au carrefour du Petit-Clamart, puis les 245 balles tirées dont 15 ont traversé la voiture du Chef de l'Etat épargné grâce surtout à son invraisemblable "baraka" : "c'était tangent dira lui-même ce dernier."
Officier brillant, condamné à mort, n'ayant vu sa peine commuée en réclusion perpétuelle que 12 jours après la sentence, il a passé sept ans et huit Noëls en prison, malgré deux évasions réussies dont une de la Santé, tout à fait spectaculaire.
La langue d'Alain de La Tocnaye est pure, souvent empreinte d'humour et d'ironie cinglante.
Ecrivain de talent, il a su, au travers du récit de l'Evénement, d'abord stigmatiser la Société capitaliste moderne rejetant les valeurs essentielles pour ne s'intéresser qu'au matérialisme "made in U.S.A." et ne se complaire que dans un laisser-aller collectif menant tout droit à la décadence, et, ensuite condamner sans appel la capitulation de la morale chrétienne qui ramollit l'homme au lieu de l'élever.
Ce document unique, à la fois roman policier dans sa facture et son développement dramatique et traité de philosophie politique par son contenu, nous restitue l'authenticité et la dignité stoïque de l'engagement d'une conscience.
Alain de La Tocnaye, défenseur de l'Algérie Française, de l'Occident, de la liberté et de la dignité de l'homme appartient à cette race de chevaliers en voie de disparition qui savent tout sacrifier même pour une cause perdue et... qui jamais ne regrettent.
Une justification, Non !
Une explication et un réquisitoire, Oui ! Les plus sévères qui soient.
TitreComment je n´ai pas tué De Gaulle
Auteur LA TOCNAYE (Alain de)
ÉditeurAUTOEDITION
Date de parution1 novembre 1989
Nb de pages384
EAN 139782950422903
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)25
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)190
Poids (en Kg)0.55
Les avis clients
Ce n'est pas un livre dénué de valeur !
5/5 Culture et Lecture des Jeunes .
.----. La troisième partie relate l'arrestation et le procès. On ne peut s'empêcher d'admirer la force de caractère et la résistance morale de l'auteur. La relation de la mort du Colonel Bastien-Thiry est une très belle page émouvante et un hommage rendu à l'amitié. Mais pourquoi la Tocnaye termine-t-il son livre avec cette phrase où il se contredit lui-même ? : " Je ne me sens plus concerné par tout ce qui peut se passer à l'intérieur de l'Hexagone " ? POUR QUI CE LIVRE ? : Ce n'est pas un livre dénué de valeur, mais à ne pas mettre entre les mains de jeunes gens non formés, 18 ans. [ Numéro XI - Noël 1969 ]
Mon ami !
5/5 Patrice
Alain était mon ami... Lui, disait que j'étais son seul et dernier ami, nous avons passé des nuits et des nuits à " refaire" le monde au grand désespoir de sa compagne et de mon épouse...durant les années ..90. C'était un homme, un vrai, un Hyperboréen que j'admirais et qui me manque terriblement. Repose en paix camarade, tu n'as pas failli.
L'attentat du Petit-Clamart !
5/5 Valeurs Actuelles 28 avril 1969
Condamné à mort pour sa participation à l'attentat du Petit-Clamart, le lieutenant Alain de la Tocnaye fut gracié, puis amnistié en juillet 1968. Tous les détails relatifs à cette affaire (un grand nombre était jusqu'ici inconnus) sont exposées dans ce récit documentaire. <p align="right"> <a href= http://www.valeursactuelles.com target=_blank> www.valeursactuelles.com </a>
Un véritable roman policier !
3/5 Culture et Lecture des Jeunes .
.----. Quoi qu'il en soit le ton est déplaisant, assez grandiloquent. Rien ne trouve grâce à ses yeux et il n'épargne personne. Pas même la personne du Saint Père. C'est très dommage car le fond est bon, amour de la patrie, très grande foi, respect et admiration pour ses parents, la famille. Mais, tout cela n'est pas évoqué assez sérieusement et d'une manière assez confuse. Quant à la partie qui concerne l'attentat et surtout sa préparation qu'en dire ? Sinon que l'on a affaire à un véritable roman policier où rien ne manque : vols de voiture, ton grivois, sous-entendu légers, personnages mystérieux ! Le sérieux de la chose commandait un tout autre esprit pour en faire la relation. C'est d'ailleurs là que l'on voit le mieux les caractères diamétralement opposés de Bastien-Thiry et de la Tocnaye, l'un voulant s'emparer de la personne du Général De Gaulle, l'autre voulant l'abattre. ( suite ... )
Attentat du Petit Clamart.
3/5 Culture et Lecture des Jeunes .
.----. Le douloureux conflit algérien n'a pas fini de faire couler de l'encre et les attentats, plus ou moins rattachés à ce drame, contre le général De Gaulle, chef de l'Etat à cette époque, non plus. L'attentat du Petit Clamart, un des plus célèbres, nous est raconté par A. de la Tocnaye, acteur et co-auteur de cet attentat. Si une large part de l'ouvrage est consacrée à cet attentat, l'auteur brosse d'abord un tableau de l'état de l'Algérie avant l'indépendance. Le travail accompli par l'armée française était certes en beaucoup de points admirable, mais tout n'était pas parfait... Pourquoi y insister tant ? Ne serait-ce pas pour mettre en valeur son coup de main réussi contre Slim ben Mohamed ? A lire la Tocnaye, on a l'impression qu'il était pratiquement le seul officier français à vouloir sauver l'Algérie... du moins avant 58 ! ( suite ... )