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Dialogue judéo-allemand sur les relations entre allemands et juifs après la seconde guerre mondiale

Référence : 129356
Date de parution : 1 janvier 2023
Auteur : BURG (Josef G.)
EAN 13 : 0000001293562
Nb de pages : 160
16.00
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Description
Membre d'un peuple dont une bonne partie est dispersée dans le monde entier, J. G. Burg, en raison des expériences qui avaient été les siennes et en tant qu'étranger bien accueilli dans son environnement allemand, s'opposait fermement aux projets des sionistes et à l'État d'Israël. Peu après 1945, il avait fait partie d'une commission d'enquête gouvernementale chargée par les Alliés d'inspecter les camps de concentration allemands et d'interroger à titre officiel les rapatriés de ces camps. Aucun des rapatriés d'Auschwitz ou d'autres camps n'était au courant de meurtres de masse. Cela coïncidait avec ce que lui-même savait de ces camps. Dans ses écrits, Burg rendait le sionisme responsable des incessantes exigences de réparations, de ce qu'il appelait le "marchandage de la souffrance juive". À cet égard, il n'avait de cesse de rappeler comment les sionistes avaient collaboré avec le national-socialisme pour pouvoir édifier l'État d'Israël. L'entretien qu'on lira dans ce Dialogue judéo-allemand s'est tenu en juillet 1984. Bien des propos des deux interlocuteurs mériteraient d'être mille fois répétés et criés à la face du monde, car ils sont autant de jalons sur le chemin de la vérité.
TitreDialogue judéo-allemand sur les relations entre allemands et juifs après la seconde guerre mondiale
Auteur BURG (Josef G.)
ÉditeurLA SFINGE (EDITIONS)
Date de parution1 janvier 2023
Nb de pages160
EAN 130000001293562
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)12
Largeur (en mm)132
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.19
Critique du libraire
Sur les relations entre Allemands et Juifs après la Seconde Guerre mondiale.Mettons tout de suite les choses au clair au sujet de cet ouvrage original et fort intéressant : ce n’est pas parce qu’un rabbin talmudiste est antisioniste qu’il est notre allié, que ce soit sur le plan politique ou encore philosophique. Ceci étant dit, voici la retranscription d’un entretien avec le journaliste juif Joseph Burg datant de 1984, que les amateurs d’histoire non conventionnelle apprécieront sûrement à sa juste valeur. Y sont relatés entre autres les rapports ambigus voir souvent presque amicaux entre les sionistes allemands et les nationaux-socialistes hitlériens, l’expérience douloureuse de l’auteur en camp de concentration, et sa version des faits qui est pour le moins surprenante… L’auteur prend également la défense du pape Pie XII qui fut ignoblement calomnié tant par les sionistes que par les démocrates et les communistes, ce qui mérite d’être souligné. Il revient aussi sur le procès Eichmann, ainsi que sur la saga des réparations dont le principal instigateur fut le célèbre et rusé Nahum Goldman, qui força le peuple allemand à payer des milliards à Israël. Que le lecteur ne soit toutefois pas surpris par la pénible conclusion de cet entretien, où l’on surprend le juif talmudiste et son interlocuteur (visiblement néo-païen) d’accord pour réfuter allègrement la vérité du christianisme au cours d’une puérile démonstration typiquement rabbinique (rappelons que l’ouvrage est édité chez Akribeia dont on appréciera néanmoins le choix d’ouvrages historiques qui sortent des sentiers battus…) On retiendra pour finir cette remarque troublante faite en introduction de l’ouvrage : «?Et ce n’est pas pour rien que la Kabbale s’appuie, elle aussi, sur la croix gammée, symbole de vénération. Même des synagogues en Israël s’ornent de croix gammées dans leur mosaïque au sol.?».I. C., dans Lectures Françaises n° 794 (juin 2023)