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Jean Bastien-Thiry, De Gaulle et le tyrannicide - Aspect moral d´un acte politique

Référence : 75693
4 avis
Date de parution : 31 mai 2013
Collection : POLITICA
EAN 13 : 9791091058056
Nb de pages : 64
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Description
Le 22 août 1962, à Clamart, un attentat visait le chef de l'État et manquait de peu son objectif.
Ce fut la plus fameuse tentative de meurtre à l'encontre du général De Gaulle.
Le 11 mars 1963, son instigateur, le colonel Jean Bastien-Thiry, était fusillé. Il est le dernier en France à avoir été victime de ce procédé.
"Comment un homme, doté de profondes convictions catholiques et d'un bagage culturel supérieur, a-t-il pu en arriver là ?" se demanda la presse de l'époque.
Quant au motif de "tyrannicide" que Jean Bastien-Thiry a avancé pour justifier moralement "l'opération Charlotte Corday", était-il acceptable ?
L'auteur répond ici à ces questions. En s'appuyant sur les réflexions de Saint Thomas d'Aquin - le "Docteur commun" de l'Église -, il étaye solidement son analyse par d'utiles et implacables rappels historiques.
Nous sommes invités ici à réouvrir un douloureux procès, qui souleva des interrogations morales et politiques de la plus haute importance.
TitreJean Bastien-Thiry, De Gaulle et le tyrannicide - Aspect moral d´un acte politique
Auteur RIOULT (Abbé Olivier)
ÉditeurEDITIONS DES CIMES (EDITIONS)
Date de parution31 mai 2013
Nb de pages64
CollectionPOLITICA
EAN 139791091058056
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)3
Largeur (en mm)146
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.10
Biographie
Les avis clients
Aspects moral d’un acte politique
5/5 https://jeune-nation.com/
.----. Le 22 août 1962, à Clamart, un attentat visait le chef de l’État et manquait de peu son objectif. Ce fut la plus fameuse tentative de meurtre à l’encontre du général De Gaulle. Le 11 mars 1963, son instigateur, le colonel Jean Bastien-Thiry, était fusillé. Il est le dernier en France à avoir été victime de ce procédé. « Comment un homme, doté de profondes convictions catholiques et d’un bagage culturel supérieur, a-t-il pu en arriver là ? » se demanda la presse de l’époque. Quant au motif de « tyrannicide » que Jean Bastien-Thiry a avancé pour justifier moralement « l’opération Charlotte Corday », était-il acceptable ? L’auteur répond ici à ces questions. En s’appuyant sur les réflexions de Saint Thomas d’Aquin – le « Docteur commun » de l’Église -, il étaye solidement son analyse par d’utiles et implacables rappels historiques. Nous sommes invités ici à réouvrir un douloureux procès, qui souleva des interrogations morales et politiques de la plus haute importance. [ Publié par Rédaction Jeune Nation le 11 mars 2023 ] P.S. : JEUNE NATION , Héritier d’un mouvement politique dissous et d’un journal papier ayant paru dans les années 1950-1960, puis dans les années 1990, fondés par Pierre Sidos, notre site internet réactivé en 2013 a tout autant pour but de perpétuer le souvenir des combats passés, que de soutenir les combats présents et de préparer les combats futurs de la lutte nationaliste ! Outre notre travail de réinformation et de désintoxication en ligne, qu’il soit culturel, historique ou en lien avec l’actualité française et internationale, nous organisons plusieurs évènements annuels, qui permettent aux nationalistes radicaux de se rassembler.
l’idéal du sacrifice !
5/5 http://www.contre-info.com
.----. Le 11 mars 1963 était fusillé au Fort d’Ivry le lieutenant-colonel Jean-Marie Bastien-Thiry, 36 ans et père de trois enfants. Polytechnicien, il avait inventé deux missiles anti-chars.Il avait organisé l’attaque du Petit-Clamart, pour en finir avec De Gaulle qui avait trahi le peuple, livrait l’Algérie française aux mains des égorgeurs et avait liquidé le camp nationaliste en France.Fervent catholique, il justifiait cette action par la légitimité du tyrannicide (théorisée par Saint Thomas d’Aquin). Un très bon petit livre constitue une bonne synthèse sur ce sujet : Jean Bastien-Thiry, De Gaulle et le tyrannicide, par l’abbé Olivier Rioult ; Bastien-Thiry marcha vers le peloton chapelet à la main, laissant derrière lui une forte impression, et l’image d’un héros français et chrétien qui avait porté jusqu’au bout l’idéal du sacrifice.
Honneur à Jean Bastien-Thiry !
5/5 Rivarol N 3104 26 juillet 2013
.----. Le tyran est "celui qui nuit au bien cornmun". selon saint Thomas d'Aquin après Aristote, défmition qui s'appliquerigoureusement à l'homme dont toute la carrière fut orientée vers l'assouvissement d'un monstrueux appétit de pouvoir égoïste faisant fi des intérêts de la patrie pour asseoir et perpétuer sa domination orgueilleuse sur la population. L'élimination d'un chef d'Etat pernicieux organisant lui-même la sédition relève alors de la salubrité publique. Sur la foi de documents irréfutables méthodiquement répertoriés, le réquisitoire est implacable et justifie de façon magistrale l'opération "Charlotte Corday" du Petit-Clamart; profondément croyant, le colonel Bastien -Thiry, par cette action héroïque réfutant la fatalité impie du "sens de l'histoire", avait d'emblée fait le sacrifice de sa vie. Fondant son argumentation sur le "De Regno" et "La Somme théologique" du Docteur Angélique, a priori contre l'élimination brutale de tout détenteur d'autorité, même usurpée ou injuste, si elle risque de provoquer un plus grand désordre, voire la guerre civile, ce recours étant néanmoins salutaire quand il peut assurer l'unité de la société, l'abbé Rioult plaide hautement, en l'occurrence, la légitimité du tyrannicide. "Remontant le cours de l'histoire, Il rappelle le rôle déshonorant que joua De Gaulle durant la Deuxième Guerre mondiale et la sanglante épuration qu'il présida : duplicité, mensonges, reniement de la parole donnée, constituaient déjà le socle de sa politique inspirée desidées révolutionnaires, comme le confirme Jean de Viguerie dans Les Deux Patries. Lors de son procès, Bastien-Thiry fustigea le "matérialisme athée régnant [... ] et l'utopie des droits de l'homme", affirmant la "légitimité de Dieu, de son Décalogue, de sa loi". René Malliavin, dans RIVAROL du 14 mars 1963, relevait que, devant le "caractère totalitaire, antichrétien, des méthodes de gouvernement employées", le Colonel "avait osé affirmer l'existence d'une autre légitimité", concluant : "C'est, n'en doutons pas, la vraie raison de son exécution." Le plaidoyer vibrant de l'abbé Rioult est aussi émouvant que convaincant. <p align="right"> Marie-Gabrielle Decossas <a href= http://www.rivarol.com target=_blank> www.rivarol.com </a>
Renoncement à l'honneur.
4/5 Yves Sarthe dans l'Algérianiste.
.----. Je ne suivrai pas l'auteur - et sans doute ne serai-je pas le seul - lorsqu'il exprime (page 54) que De Gaulle, préservé par miracle le 22 août 1962 lors de l'attentat dit du Petit Clamart, le fut par volonté divine, pour être comme l'ange infernal qui punit les Français de leur matérialisme athée. Référence biblique à l'appui : Dieu " fait régner l'homme hypocrite à cause des péchés du peuple " (livre de Job). Cette réserve faite, les pages denses de cet opuscule en appellent à des journalistes, des historiens, des écrivains, des théologiens - saint Thomas d'Aquin! - et à l'impressionnant réquisitoire de Jean Bastien-Thiry au terme de son procès à l'issue fatidique. D'ou il ressort que le général-président est un tyran, de l'espèce démesurée dans l'orgueil, le mensonge, le cynisme, l'insensibilité, cette somme de qualités justifiant le tyrannicide. Sa politique algérienne notamment illustre cette propension à la tromperie (" je vous en donne ma parole... ") et au mépris, exercée aux dépens des Français d'Algérie, des Algériens eux-mêmes et des métropolitains. Politique qui est un renoncement à l'honneur, maquillé en choix de grandeur. [ numéro, 143, septembre 2013 - (L'algérianiste - 10, rue Ancien Port des Catalans 11100 Narbonne ) ].