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Le désespéré - Roman

Référence : 6284
4 avis
Date de parution : 25 mars 2010
Auteur : BLOY (Léon)
Éditeur : OMNIA (EDITIONS)
Collection : LITTERATURE
EAN 13 : 9782841004638
Nb de pages : 418
13.18
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Description
Le Désespéré raconte l'histoire de l'âme douloureuse de Caïn Marchenoir. Librement inspiré de la vie de Léon Bloy, ce premier roman s'impose comme une oeuvre majeure : ici les événements et l'intrigue importent moins que les explorations intérieures exprimées en de longues digressions.
De Marchenoir, Bloy retrace l'itinéraire : son amour pour Véronique, son séjour à la Grande Chartreuse... Des pages étonnantes sur l'art sacré, la pauvreté ou la douleur, ponctuent les moments d'un drame humain dont chaque épisode avoisine l'épouvante. Dans sa préface, Pierre Brunet parle d'un "pèlerinage aux Enfers". Le roman de Bloy exprime ses tourments spirituels, ses angoisses, ses illuminations et ses rechutes dans la nuit. Le livre, qui ne connut aucun succès à sa publication, se révèle aujourd'hui être le chef-d'oeuvre d'un auteur souvent cité, peu à peu redécouvert, et qui a forgé un style qui compte parmi les plus surprenants de la langue française.
TitreLe désespéré - Roman
Auteur BLOY (Léon)
ÉditeurOMNIA (EDITIONS)
Date de parution25 mars 2010
Nb de pages418
CollectionLITTERATURE
EAN 139782841004638
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)22
Largeur (en mm)117
Hauteur (en mm)183
Poids (en Kg)0.34
Biographie
Critique du libraire
Ce roman librement inspiré de sa propre vie "exprime ses tourments spirituels, ses angoisses, ses illuminations et ses rechutes dans la nuit" préface de Pierre Brunel.
Les avis clients
Extrait : La gueule de bois du 14 juillet
5/5 "Bibliothèque de combat"
.----. Ce soir, 14 juillet, s’achève enfin, dans les moites clartés lunaires de la plus délicieuse des nuits, la grande fête nationale de la République des Vaincus. Ah ! c’est peu de chose, maintenant, cette allégresse de calendrier, et nous voilà terriblement loin des anachroniques frénésies de la première année ! Ce début, — légendaire déjà ! — de la plus crapuleuse des solennités républicaines, je m’en suis, aujourd’hui, trop facilement souvenu devant l’universel effort constipé d’un patriotisme, évidemment indéfécable, et d’un enthousiasme qui se déclarait lui-même désormais incombustible ! La nuit avait eu beau se faire désirable comme une prostituée, et l’entremetteuse municipalité parisienne avait eu beau multiplier ses incitations murales à la joie parfaite, on s’embêtait manifestement. Les pisseux drapeaux des précédentes commémorations flottaient lamentablement sur de rares et fuligineux lampions, dont l’afflictive lueur offensait le masque poncif des Républiques en plâtre que la goujate piété de quelques fidèles avait clairsemées sous des frondaisons postiches. Comme toujours, de nobles arbres avaient été mutilés ou détruits, pour abriter, de leurs expirants feuillages, les soulographies sans conviction ou les sauteries en plein air achalandées par les putanats ambiants. Nulle invention, nulle fantaisie, nulle tentative de nouveauté, nulle infusion d’inédite jocrisserie dans cette imbécile apothéose de la Canaille. On avait été trop sublime, la première fois ! Chaque acéphale avait tenu, alors, à se faire une tête pour honorer l’épouvantable salope dont la France moderne fut engendrée. La nation entière s’était ruée au pillage du trésor commun de la stupidité universelle. Mais, à présent, c’est bien fini, tout cela. On continue de célébrer l’anniversaire de la victoire de trois cent mille hommes sur quatre-vingts invalides, parce qu’on a de l’honneur et qu’on est fidèle aux grands souvenirs, et aussi, parce que c’est une occasion de débiter de la litharge et du pissat d’âne. On y tient, surtout, pour affirmer la royauté du Voyou qui peut, au moins ce jour-là, vautrer sa croupe sur les gazons, contaminer la Ville de ses excréments et terrifier les femmes de ses insolents pétards. Mais la foi est partie avec l’espérance de ne pas crever de faim sous une république dont l’affamante ignominie décourage jusqu’aux souteneurs austères qui lui ont livré le plus bel empire du monde ! Ce mensonge de fête idiote, ce puant remous de honte nationale dans le sillage de la banqueroute, me fit venir, une fois de plus, la pensée peu folâtre que cette misérable nation française est bien décidément vaincue de toutes les manières imaginables, puisqu’elle est vaincue, même comme cela, dans l’opprobre de ses infertiles réjouissances. Cette vomie de Dieu n’a même plus la force de s’amuser ignoblement. De toutes ses anciennes supériorités qui faisaient d’elle la régulatrice des peuples, une seule, en vérité, lui est demeurée, mais tellement méconnue d’elle-même, tellement méprisée, décriée, déshonorée, jetée à l’égout, qu’il se trouve que c’est précisément comme une autre façon d’être vaincue qu’elle a inventée, ayant trouvé le moyen de faire tourner à son irréparable déconfiture l’unique richesse qui pouvait encore payer sa rançon ! Léon Bloy - Le Désespéré (1887)
Réponse rapide.
5/5 "Chiré"
Vous trouverez un dossier sur Léon Bloy dans le numéro 164 ( octobre 1990 ) de notre revue "Lecture et tradition" . Il y a trois lectures du "Léon Bloy" de Maurice Bardèche par Jean-Paul Roudeau, Jean Bastier, Olivier Figueras suivies du dossier d'une controverse sur l'auteur lancée par la publication d'un livre de Raymond Barbeau " Un prophète luciférien Léon Bloy ", études de Christian Lagrave .Malheureusement les deux livres cités ici sont épuisés .
Pour adultes non désespérés seulement !
3/5 Plaisir de Lire .
.----. Notice rédigée à partir de l'édition de 1983 chez 10/18 . Nous ne pouvons que saluer la réédition de ce livre . Léon Bloy jouit d'un prestige qu'il est difficile de lui enlever . D'un point de vue littéraire on ne peut nier la qualité de son style, même si l'outrance continuelle peut lasser . Il découvre au jeune lecteur un horizon de la langue française . Que dire du livre ? Il est plus ou moins autobiographique : Cain Marchenoir est sans conteste Léon Bloy lui-même ( l'auteur ayant donné les clés de son ouvrage en précisant les pseudonymes qu'il emploie) . Il est étonnant de voir qu'une telle vie a pu être vécue . Caïn est un jeune écrivain ambitieux qui arrive à Paris dans l'intention de faire connaître son immense talent . Malheureusement, il est seul à apprécier ses œuvres . Seul excepté deux êtres qui sont à sa dévotion ; son ami Leverdier et Véronique, prostituée qu'il a recueillie et convertie au catholicisme . Maintenant que dire du catholicisme de Léon Bloy ? Il ne s'agit pas ici de juger le chrétien . Mais la doctrine qui sous-tend ses œuvres est loin d'être authentiquement catholique . POUR QUI CE LIVRE ? : pour adultes non désespérés seulement . [ " Plaisir de Lire " , numéro 67 , Pâques 1985 ]
le Desespere
3/5 said
C'est un bon livre.j'aimerai bien avoir la biographie de l'auteur.