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Le Roi, le Dauphin et le Connétable

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Référence interne : 133258
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Date de parution : 01 mai 2025
Auteur : Adrien ABAUZIT
Éditeur : L'ESTOCADE (EDITIONS)
EAN 13 : 9782494936164
Nb de pages : 458

23,70 € 23.7 EUR 23,70 €

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Référence interne: 133258

Description

Comment la France, après deux ans et demi d’armistice, a-t-elle repris la guerre contre l’Axe ?
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, l’histoire officielle se permet d’occulter cette question cruciale.
La vérité est pourtant simple : le 13 novembre 1942, en application d’un plan établi le 4 août 1940 avec le maréchal Pétain, et avant de recevoir son approbation par télégramme secret, l’amiral Darlan, Dauphin du régime de Vichy, relance officiellement la France dans la guerre contre l’Axe, et plus particulièrement, l’armée d’Afrique, forgée par Weygand, le Connétable.
Dès le 19 novembre, les troupes françaises du général Barré croisent le fer avec l’armée allemande. Le général de Gaulle est totalement étranger à ces évènements.
Aujourd’hui, seule une poignée de Français n’ignore pas que la reprise des combats est l’oeuvre de Vichy – le dernier royaume de France – et non celle du général de Gaulle, dont toute la fortune politique consista à s’attribuer – grâce à l’assassinat de Darlan et l’inconsistance de Giraud – l’action de ses ennemis et les exploits d’une armée qu’il n’a pas créée et qui ne voulait pas de lui.
L’histoire de Vichy n’est pas faite. Autrement, les Français sauraient comment leur dernier royaume a combattu l’Axe ; ils sauraient comment les communistes ont trahi la France et connaitraient la bataille que Vichy a dû mener contre la plus grande vague de terrorisme de l’histoire du pays.
Prisonnière des mensonges de la Réinitialisation de 1944 et de la résurrection de la Révolution qui s’en est suivie, la France a rompu avec son histoire et perdu son identité.
Pour la retrouver, et espérer traverser le siècle, la France n’a pas d’autre choix que d’éradiquer une fois encore, « les mensonges qui lui ont fait tant de mal ».
Titre Le Roi, le Dauphin et le Connétable
Auteur
Éditeur L'ESTOCADE (EDITIONS)
Date de parution
Nb de pages 458
EAN 13 9782494936164
Présentation Broché
Épaisseur (en mm) 35
Largeur (en mm) 148
Hauteur (en mm) 210
Poids (en Kg) 0,580

Critique du libraire

Et si l’histoire officielle de la Seconde Guerre mondiale, telle qu’enseignée en France depuis 1945, reposait sur une immense occultation ? Dans cet essai percutant, Adrien Abauzit démonte la version consacrée et réhabilite un fait ignoré : la reprise des combats contre l’Axe en novembre 1942 fut l’œuvre de Vichy, et non du général de Gaulle.

S’appuyant sur des archives précises et des dates-clés, l’auteur rétablit le rôle déterminant de Darlan, Weygand, et l’armée d’Afrique — selon lui, le dernier sursaut du royaume capétien face à la barbarie moderne.

Ni pamphlet ni roman, ce livre dense est un acte de mémoire : contre les simplifications de la « réinitialisation de 1944 », il rappelle que l’histoire française ne se résume pas à un récit manichéen.

Un ouvrage aussi documenté que subversif, qui invite à rouvrir les dossiers fermés — et à penser autrement le XXe siècle français.

Lu dans Lectures Françaises

« Jean-Christophe Gruau : Je crois qu’il s’agit de votre troisième ouvrage concernant la réhabilitation de Pétain…
Adrien Abauzit : Effectivement, j’ai écrit précédemment deux ouvrages sur la période : Ce qu’ils ont dit de lui, qui est une sorte de biographie sur Pétain, constituée de citations d’amis et d’ennemis du Maréchal et Parole à la défense, qui est un livre sur le procès Pétain, qui fut en réalité le procès de la France.
Au mois de juin dernier, j’ai fait publier Le Roi, le Dauphin et le Connétable, histoire du dernier royaume de France, qui aborde Vichy par la question de la reprise de la guerre de la France contre l’Axe le 13 novembre 1942, par l’amiral Darlan, en pleine application d’une mission que Pétain lui avait confiée le 4 août 1940. […]

« J.-Ch. G. : D’où vous vient pour le personnage cette fascination que d’aucuns trouveront obsessionnelle ?
A. A. : Il n’y a ni fascination ni obsession, mais amour de la vérité – ce qui implique la haine de l’erreur – et volonté d’éradiquer un mensonge qui tue la France et les âmes. Ce mensonge a une épaisseur et une surface telle qu’il est nécessaire de multiplier les coups autant que possible pour en venir à bout. […]

« J.-Ch. G. : C’est très courageux de votre part et j’imagine que cet intérêt ne vous ouvre pas les portes du Figaro magazine ou de Marianne…
A. A. : Il n’y a que les esprits mentalement dérangés qui voient comme une fin en soi d’être relayés par les médias subventionnés. Ceci ne signifie pas qu’il ne soit pas utile de s’y engouffrer si possibilité est laissée de dire la vérité à la plus large échelle possible. […]

« J.-Ch. G. : La couverture attire l’attention mais, sincèrement, beaucoup de Français peinent à identifier les deux visages entourant le Maréchal…
A. A. : La République a bien fait son travail de lessivage des cerveaux, donc effectivement, les visages de Weygand et de Darlan sont devenus des visages inconnus. L’un des enjeux pour les non-initiés est donc de comprendre qui sont ces personnages et pourquoi ils méritent d’être mis en avant. […]

« J.-Ch. G. : Pourquoi Darlan est-il à ce point ignoré…
A. A. : Darlan était la clef de voute de la stratégie de Pétain, car c’est à lui qu’avait été confiée, le 4 août 1940, la responsabilité de relancer la France dans la guerre en cas d’invasion de la zone libre. Il serait catastrophique pour la République que les Français connaissent le véritable rôle joué par Darlan. […]

« J.-Ch. G. : Deux mots sur son assassinat…
A. A. : Deux mots : complot gaulliste. Ou plus précisément, orléano-gaulliste, puisque ce sont les hommes du comte de Paris, alimentés en argent, en armes et en faux papiers par les gaullistes – François d’Astier de la Vigerie et Achiary – qui ont exécuté la basse besogne. […]

« J.-Ch. G. : Deux mots sur son assassin…
A. A. : L’assassin de l’amiral Darlan est l’un des plus grands imbéciles de l’histoire de France. Il s’agit de Fernand Bonnier de La Chapelle, membre du Corps franc d’Alger et proche d’Henri d’Astier de la Vigerie. Bonnier pensait tuer un collabo en assassinant l’homme qui a relancé la France dans la guerre contre l’Axe, c’est dire son degré d’aveuglement et de fanatisme. […]

« J.-Ch. G. : Pourquoi Weygand est-il à ce point snobé alors qu’il s’agit d’un personnage extraordinaire ?
A. A. : Effectivement, Weygand est une figure pure de notre histoire. Weygand a joué en vrai le rôle que de Gaulle joue dans la fiction d’État. Si la lumière est faite sur Weygand, alors le mensonge gaulliste devient impossible. […]

« J.-Ch. G. : Beaucoup de gens pensent que la reprise de la guerre du côté français après deux ans et demi d’armistice est l’œuvre du « Sauveur du Territoire », le général De Gaulle…
A. A. : Beaucoup de gens en effet se sont fait lessiver les cerveaux par des décennies de propagande d’État et de marché. Mais la vérité reprendra un jour ses droits.
J.-Ch. G. : Vous laissez entendre que De Gaulle n’avait nullement l’intention de devenir le héros qu’il est devenu car il était à Londres pour y attendre Paul Reynaud…
A. A. : Je ne le laisse pas entendre, je l’affirme et le prouve : de Gaulle n’est pas parti à Londres pour rompre avec le gouvernement Pétain, mais en qualité d’échelon précurseur d’un gouvernement d’émigration Reynaud, que l’intéressé espérait pouvoir constituer suite à l’impossibilité pour Pétain de signer un armistice honorable. […]

« J.-Ch. G. : Alors, le 18 Juin, tout ça n’est qu’une légende…
A. A. : Le véritable texte de l’« appel du 18 juin » – communiqué par la BBC au Petit Provençal et enregistré par le service d’écoute suisse – nous révèle que de Gaulle n’a initié aucune dissidence contre le gouvernement Pétain le 18 juin 1940. […]

« J.-Ch. G. : On peut donc dire que, comme nombre de personnages historiques, il a été servi par les événements.
A. A. : Oui, de Gaulle a eu une chance méphistophélique, par exemple de tomber sur les idiots utiles royalistes. Sans eux, Darlan aurait été le chef de la France libre jusqu’à la Libération. […]

« J.-Ch. G. : Vous aviez également fait rééditer aux éditions L’Estocade les écrits en défense de Pierre Laval, rédigés lors de sa détention…
A. A. : J’avais découvert ce livre, Laval Parle, en 2009, alors que j’étais encore en partie acquis au mythe gaullo-communiste. Sa lecture avait été un choc salutaire, qui contribua grandement à remettre l’histoire de cette période à l’endroit dans mon esprit. […]

« J.-Ch. G. : Ce que vous écrivez sur les communistes est sidérant, terrifiant. Leur comportement a vraiment été ignoble…
A. A. : Absolument ignoble. En toute logique, leur terrorisme est glorifié par le système et qualifié à tort de résistance.
J.-Ch. G. : Il y a d’abord eu leur comportement pendant la période où Staline était l’allié d’Adolf Hitler…
A. A. : Oui, pendant près de deux ans, nazis et communistes ont été alliés. Tandis que l’URSS assurait au Reich les matières premières dont le blocus britannique le privait, en France, les députés communistes ont milité pour une paix hitlérienne pendant que dans les usines, les militants communistes sabotaient le matériel de guerre. […]

« J.-Ch. G. : Puis vint leur période dite de résistance…
A. A. : Je nie l’existence d’une résistance communiste. Les communistes, suite au déclenchement de l’opération Barbarossa, ne se sont pas lancés dans la résistance contre l’occupant, mais dans le terrorisme contre le régime et la population française. […]

« J.-Ch. G. : Cher Adrien, vous ne risquez pas d’être invité à la prochaine Fête de L’Huma…
A. A. : Cela n’a aucune importance, ce monde, qui croit se renouveler dans le wokisme et le multiculturalisme, est en train de mourir.
J.-Ch. G. : Comment faire pour que les jeunes Français s’intéressent à cette période ?
A. A. : Il faut croire en la force de la vérité et porter cette vérité partout, tout le temps, par tous les moyens publics (médias, réseaux sociaux, conférences) et privés. […]

Extraits de l'entretien avec Adrien Abauzit, Lectures françaises n° 823, novembre 2025


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