Le Roi, le Dauphin et le Connétable
Date de parution :
01 mai 2025
Auteur :
Adrien ABAUZIT
Éditeur :
L'ESTOCADE (EDITIONS)
EAN 13 :
9782494936164
Nb de pages :
458
Référence interne:
133258
Description
| Titre | Le Roi, le Dauphin et le Connétable |
| Auteur | Adrien ABAUZIT |
| Éditeur | L'ESTOCADE (EDITIONS) |
| Date de parution | 01 mai 2025 |
| Nb de pages | 458 |
| EAN 13 | 9782494936164 |
| Présentation | Broché |
| Épaisseur (en mm) | 35 |
| Largeur (en mm) | 148 |
| Hauteur (en mm) | 210 |
| Poids (en Kg) | 0,580 |
Critique du libraire
Un ouvrage aussi documenté que subversif, qui invite à rouvrir les dossiers fermés — et à penser autrement le XXe siècle français.
Lu dans Lectures Françaises
« Jean-Christophe Gruau : Je crois qu’il s’agit de votre
troisième ouvrage concernant la réhabilitation de Pétain…
Adrien
Abauzit : Effectivement,
j’ai écrit précédemment deux ouvrages sur la période : Ce qu’ils ont dit de
lui, qui est une sorte de biographie sur Pétain, constituée de citations
d’amis et d’ennemis du Maréchal et Parole à la défense, qui est un livre
sur le procès Pétain, qui fut en réalité le procès de la France.
Au mois de juin dernier, j’ai
fait publier Le Roi, le Dauphin et le Connétable, histoire du dernier
royaume de France, qui aborde Vichy par la question de la reprise de la
guerre de la France contre l’Axe le 13 novembre 1942, par l’amiral Darlan, en pleine application
d’une mission que Pétain lui avait confiée le 4 août 1940. […]
« J.-Ch.
G. : D’où vous
vient pour le personnage cette fascination que d’aucuns trouveront
obsessionnelle ?
A. A. : Il n’y a ni fascination ni
obsession, mais amour de la vérité – ce qui implique la haine de
l’erreur – et volonté d’éradiquer un mensonge qui tue la France et les
âmes. Ce mensonge a une épaisseur et une surface telle qu’il est nécessaire de
multiplier les coups autant que possible pour en venir à bout. […]
« J.-Ch.
G. : C’est
très courageux de votre part et j’imagine que cet intérêt ne vous ouvre pas les
portes du Figaro magazine
ou de Marianne…
A. A. : Il n’y a que les esprits mentalement
dérangés qui voient comme une fin en soi d’être relayés par les médias
subventionnés. Ceci ne signifie pas qu’il ne soit pas utile de s’y engouffrer
si possibilité est laissée de dire la vérité à la plus large échelle possible.
[…]
« J.-Ch.
G. : La
couverture attire l’attention mais, sincèrement, beaucoup de Français peinent à
identifier les deux visages entourant le Maréchal…
A. A. : La République a bien fait son
travail de lessivage des cerveaux, donc effectivement, les visages de Weygand et de Darlan sont devenus
des visages inconnus. L’un des enjeux pour les non-initiés est donc de
comprendre qui sont ces personnages et pourquoi ils méritent d’être mis en
avant. […]
« J.-Ch.
G. : Pourquoi
Darlan est-il à ce point ignoré…
A. A. : Darlan était la clef de voute de la
stratégie de Pétain, car c’est à lui qu’avait été confiée, le 4 août 1940, la
responsabilité de relancer la France dans la guerre en cas d’invasion de la
zone libre. Il serait catastrophique pour la République que les Français
connaissent le véritable rôle joué par Darlan. […]
« J.-Ch.
G. : Deux
mots sur son assassinat…
A. A. : Deux mots : complot gaulliste. Ou
plus précisément, orléano-gaulliste, puisque ce sont les hommes du comte de
Paris, alimentés en argent, en armes et en faux papiers par les gaullistes –
François d’Astier de la Vigerie et Achiary – qui ont exécuté la basse
besogne. […]
« J.-Ch.
G. : Deux
mots sur son assassin…
A. A. : L’assassin de l’amiral Darlan est
l’un des plus grands imbéciles de l’histoire de France. Il s’agit de Fernand Bonnier de La Chapelle, membre du
Corps franc d’Alger et proche d’Henri d’Astier de la Vigerie. Bonnier
pensait tuer un collabo en assassinant l’homme qui a relancé la France dans la
guerre contre l’Axe, c’est dire son degré d’aveuglement et de fanatisme.
[…]
« J.-Ch.
G. : Pourquoi
Weygand est-il à ce point snobé alors qu’il s’agit d’un personnage
extraordinaire ?
A. A. : Effectivement, Weygand est une
figure pure de notre histoire. Weygand a joué en vrai le rôle que de Gaulle
joue dans la fiction d’État. Si la lumière est faite sur Weygand, alors le
mensonge gaulliste devient impossible. […]
« J.-Ch.
G. : Beaucoup
de gens pensent que la reprise de la guerre du côté français après deux ans et
demi d’armistice est l’œuvre du « Sauveur du Territoire », le général
De Gaulle…
A. A. : Beaucoup de gens en effet se sont
fait lessiver les cerveaux par des décennies de propagande d’État et de marché.
Mais la vérité reprendra un jour ses droits.
J.-Ch.
G. : Vous
laissez entendre que De Gaulle n’avait nullement l’intention de devenir le
héros qu’il est devenu car il était à Londres pour y attendre Paul Reynaud…
A. A. : Je ne le laisse pas entendre, je
l’affirme et le prouve : de Gaulle n’est pas parti à Londres pour rompre
avec le gouvernement Pétain, mais en qualité d’échelon précurseur d’un
gouvernement d’émigration Reynaud, que l’intéressé espérait
pouvoir constituer suite à l’impossibilité pour Pétain de signer un armistice
honorable. […]
« J.-Ch. G. : Alors, le 18 Juin, tout ça n’est
qu’une légende…
A. A. : Le
véritable texte de l’« appel du 18 juin » – communiqué par la BBC au Petit Provençal et enregistré
par le service d’écoute suisse – nous révèle que de Gaulle n’a initié
aucune dissidence contre le gouvernement Pétain le 18 juin 1940. […]
« J.-Ch. G. : On peut donc dire que, comme nombre
de personnages historiques, il a été servi par les événements.
A. A. : Oui,
de Gaulle a eu une chance méphistophélique, par exemple de tomber sur les
idiots utiles royalistes. Sans eux, Darlan aurait été le chef de la France
libre jusqu’à la Libération. […]
« J.-Ch. G. : Vous aviez également fait rééditer
aux éditions L’Estocade les écrits en défense de Pierre Laval, rédigés lors de sa détention…
A. A. : J’avais
découvert ce livre, Laval Parle, en 2009, alors que j’étais encore en
partie acquis au mythe gaullo-communiste. Sa lecture avait été un choc
salutaire, qui contribua grandement à remettre l’histoire de cette période à
l’endroit dans mon esprit. […]
« J.-Ch. G. : Ce que vous écrivez sur les
communistes est sidérant, terrifiant. Leur comportement a vraiment été ignoble…
A. A. : Absolument ignoble. En toute
logique, leur terrorisme est glorifié par le système et qualifié à tort de
résistance.
J.-Ch. G. : Il y a d’abord eu leur comportement
pendant la période où Staline était l’allié d’Adolf Hitler…
A. A. : Oui,
pendant près de deux ans, nazis et communistes ont été alliés. Tandis que
l’URSS assurait au Reich les matières premières dont le blocus britannique le
privait, en France, les députés communistes ont milité pour une paix
hitlérienne pendant que dans les usines, les militants communistes sabotaient
le matériel de guerre. […]
« J.-Ch. G. : Puis vint leur période dite de
résistance…
A. A. : Je
nie l’existence d’une résistance communiste. Les communistes, suite au
déclenchement de l’opération Barbarossa, ne se sont pas
lancés dans la résistance contre l’occupant, mais dans le terrorisme contre le
régime et la population française. […]
« J.-Ch. G. : Cher Adrien, vous ne risquez pas
d’être invité à la prochaine Fête de L’Huma…
A. A. : Cela
n’a aucune importance, ce monde, qui croit se renouveler dans le wokisme et le
multiculturalisme, est en train de mourir.
J.-Ch. G. : Comment faire pour que les jeunes
Français s’intéressent à cette période ?
A. A. : Il
faut croire en la force de la vérité et porter cette vérité partout, tout le
temps, par tous les moyens publics (médias, réseaux sociaux, conférences) et
privés. […]
Extraits de l'entretien avec Adrien Abauzit, Lectures françaises n° 823, novembre 2025